Le saviez-vous ?
indicator | value | unit |
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Population | 34.9 | mil. |
Nombre de visiteurs/an | 25.3 | mil. |
Énergies renouvelables | 17.9 | % |
Comment va la vie ?
Le Canada obtient de bons résultats dans de nombreuses dimensions du bien-être en comparaison avec les autres pays qui figurent dans l’Indicateur du vivre mieux. Le Canada se positionne au-dessus de la moyenne dans les dimensions du revenu, de l’emploi, de l’éducation, de la santé, de la qualité de l’environnement, des liens sociaux et de la satisfaction à l’égard de la vie. Ces classements s’appuient sur une sélection de données disponibles.
S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. Au Canada, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 34 421 USD, un chiffre supérieur à la moyenne de 30 490 USD dans les pays de l’OCDE.
En termes d’emploi, environ 70 % des 15-64 ans ont un travail rémunéré, un niveau plus élevé que le taux d’emploi moyen de l’OCDE de 66 %. Environ 73 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre 67 % des femmes. Au Canada, 3 % des salariés travaillent de très longues heures, un taux moins élevé que celui de 10 % observé dans l’OCDE, avec 5 % d’hommes travaillant de très longues heures contre 1 % pour les femmes.
Pour trouver un emploi, il est essentiel d’avoir fait de bonnes études et d’avoir de bonnes compétences. Au Canada, 92 % des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, un chiffre plus élevé que la moyenne de l’OCDE de 79 %. Cependant, au Canada, le taux de réussite varie entre les hommes et les femmes : 91 % des hommes décrochent un tel diplôme, contre 94 % des femmes. Quant à la qualité du système éducatif, le score moyen aux derniers tests de PISA pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences est de 517 au Canada, un chiffre supérieur à la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Au Canada, les filles dépassent les garçons de 9 points en moyenne, ce qui est supérieur à l’écart moyen de 5 points de l’OCDE.
En termes de santé, l’espérance de vie à la naissance au Canada est d’environ 82 ans, soit un an de plus que la moyenne de l’OCDE. L’espérance de vie chez les femmes est de 84 ans, contre 80 ans chez les hommes. La concentration de PM2.5 (fines particules atmosphériques polluantes qui peuvent pénétrer et endommager les poumons) est de 7.1 microgrammes par mètre cube, un niveau inférieur à celui enregistré en moyenne dans l’OCDE (14 microgrammes). 90 % des Canadiens se disent satisfaits de la qualité de leur eau, un chiffre supérieur à la moyenne de 84 % dans l’OCDE.
En ce qui concerne la sphère publique, le sentiment d’appartenance est élevé et le degré de participation des citoyens modéré au Canada. Dans l’ensemble, 93 % des habitants pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, contre 91 % en moyenne dans l’OCDE. Le taux de participation électorale, qui traduit la participation des citoyens au processus politique, s’est élevé à 68 % lors des dernières élections, un taux légèrement inférieur à la moyenne de l’OCDE qui s’établit à 69 %. Le milieu socio-économique peut influencer le taux de vote. Au Canada, la participation électorale est estimée à 69 % pour les 20 % les plus aisés, contre 65 % pour les 20 % les plus modestes.
Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Canadiens l’évaluent à 7, ce qui est supérieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Thèmes
L’OCDE en action
Études économiques de l'OCDE : Canada
Études économiques consacrées périodiquement par l'OCDE à l’économie du Canada. Chaque étude analyse les grands enjeux auxquels le pays fait face. Elle examine les perspectives à court terme et présente des recommandations détaillées à l’intention des décideurs politiques. Des chapitres thématiques analysent des enjeux spécifiques. Les tableaux et graphiques contiennent un large éventail de données statistiques.
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Canada dans le détail
Logement – Canada ouvrir
Tendances clés
Être logé dans de bonnes conditions est l’un des aspects les plus importants de l’existence. Si le logement est essentiel pour satisfaire des besoins élémentaires tels que celui de s’abriter, il ne se résume pas au fait de disposer de quatre murs et d’un toit. Il doit être un lieu de repos où les individus peuvent se sentir en sécurité, disposer d'intimité et d'espace personnel. Le logement doit également être un lieu où il est possible d'élever une famille. Ce sont toutes ces caractéristiques qui font d’un logement un foyer. Reste à savoir, bien sûr, si un logement décent est abordable.
Les ménages consacrent une grande part de leur budget au logement, qui est le premier poste de dépenses de nombreuses personnes et familles dès lors qu’on additionne les loyers (ou les remboursements d’emprunt pour ceux qui sont propriétaires de leur logement), le gaz, l’électricité, l’eau, le mobilier et les réparations. Au Canada, les ménages consacrent en moyenne 23 % de leur revenu disponible brut ajusté au logement, ce qui est au-dessus de la moyenne de la zone OCDE qui s’établit à 20 %.
Il importe de mesurer le coût du logement, mais aussi d’examiner les conditions de vie au sein de celui-ci, notamment le nombre moyen de pièces par personne et l’accès aux équipements de base. Le nombre de pièces d’un logement, rapporté au nombre de personnes qui l’habitent, indique s’il est surpeuplé, ce qui peut avoir une incidence néfaste sur la santé physique et mentale, les relations avec les autres ainsi que le développement des enfants. De plus, un logement surpeuplé implique souvent des systèmes d’alimentation en eau et d’assainissement insuffisants. Au Canada, le logement moyen comprend 2.6 pièces par personne, contre 1.7 pièce par personne en moyenne dans la zone OCDE. Il s’agit du taux le plus élevé parmi les pays membres. S’agissant des équipements de base, on estime que 99.8 % des Canadiens disposent d’un logement avec un accès privatif à un WC intérieur équipé d’une chasse d’eau, ce qui est supérieur à la moyenne de la zone OCDE, qui s’établit à 97 %.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Rendre les loyers plus abordables
À Toronto et à Vancouver, par exemple, les conseils municipaux ont redéfini dans les années 2000 le zonage de tous les quartiers occupés par des maisons individuelles afin de permettre aux propriétaires-occupants de louer des logements dits secondaires ou des logements aménagés dans le sous-sol de leur maison, ou encore des habitations dites « sur ruelle », et d’accroître ainsi l’offre locative bon marché. Les habitations sur ruelle sont de petites unités individuelles généralement situées à l’arrière d’une maison unifamiliale et donnant sur une allée. Les logements secondaires existaient avant la révision du zonage, mais ils étaient pour la plupart non autorisés et illégaux.
L’encouragement de ces formes d’habitat, aux loyers généralement modérés, est un des axes majeurs de la stratégie de la ville de Vancouver en faveur de l’accessibilité du logement. C’est ainsi que la ville a accru l’offre de logements locatifs bon marché tout en aidant les accédants à la propriété à rembourser leurs emprunts hypothécaires et en améliorant la diversité sociale de quartiers résidentiels composés de maisons individuelles. De plus, comme un grand nombre d’appartements secondaires donnent accès au jardin de la maison dans laquelle ils se trouvent, ils sont sans doute plus attrayants pour les familles que les appartements traditionnels. À en juger par ces avantages, la légalisation des appartements secondaires et des maisons sur ruelle dans toutes les zones d’habitat individuel pourrait être une solution intéressante pour d’autres villes confrontées à une pénurie de logements locatifs bon marché, même si la résistance des propriétaires opposés à ce changement constitue un obstacle majeur dans de nombreuses villes du pays.
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Comment va la vie ? Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Revenu – Canada ouvrir
Tendances clés
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il permet assurément d’acquérir un meilleur niveau de vie et donc plus debien-être. Des ressources plus importantes peuvent également faciliter l’accès à une instruction de qualité, à des services de santé plus performants et à un meilleur logement.
Le revenu disponible ajusté net des ménages est la somme dont dispose un ménage chaque année après déduction des impôts. Il représente le montant maximum qu’un ménage peut affecter à l’acquisition de biens ou de services. Au Canada, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 34 421 USD par an, ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE, de 30 490 USD.
Le patrimoine financier net d’un ménage correspond à la valeur totale des actifs financiers et non financiers d'un ménage, tels que l'argent ou les actions détenus sur des comptes bancaires, la résidence principale, les autres biens immobiliers, les véhicules, les objets de valeur et les actifs non financiers (par exemple, les biens de consommation durables). Au Canada, le patrimoine financier net moyen des ménages par habitant est estimé à 478 240 USD, ce qui est plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 323 960 USD.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour des vies meilleures
Rationaliser les régimes privés et améliorer les retraites des ménages à revenu moyen
Le système de retraite au Canada offre des flux de revenus diversifiés et dépend plus que dans les autres pays de l’OCDE de régimes facultatifs privés. S’ils étaient optimisés, les plans d’épargne-retraite privés pourraient gagner en attractivité, notamment du point de vue de leur portabilité et des commissions appliquées. Toutefois, une intervention plus énergique pourrait être nécessaire pour améliorer la situation future des ménages à revenu moyen, qui passerait par un relèvement des cotisations obligatoires ou du moins, par une affiliation d’office à un régime privé, moyennant des incitations financières ciblées.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Les impôts sur les salaires 2021 : CanadaIndicateurs
Emploi – Canada ouvrir
Tendances clés
Avoir un emploi procure de nombreux avantages : l’emploi constitue une source de revenus, améliore l’insertion sociale, permet de satisfaire ses propres aspirations, de gagner confiance en soi et de développer ses qualifications et compétences. Au Canada, environ 70 % de la population en âge de travailler (15-64 ans) occupe un emploi rémunéré. Ce chiffre est supérieur à la moyenne de 66 % de l’OCDE.
Les chômeurs sont définis comme des personnes actuellement sans emploi mais souhaitant travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage de longue durée peut avoir des effets délétères sur le sentiment de bien-être et sur l’amour-propre, et il peut entraîner une perte de compétences et réduire encore l’aptitude à l’emploi. Le pourcentage de la main-d’œuvre au chômage depuis un an ou plus est actuellement de 0.5 % au Canada, un chiffre inférieur à la moyenne de 1.3 % de l’OCDE.
Le salaire et autres prestations en espèces qui vont de pair avec l’emploi sont un aspect majeur de la qualité d’un emploi. La rémunération moyenne est de 55 342 USD par an au Canada, contre 49 165 USD en moyenne dans l’OCDE.
La sécurité de l’emploi constitue un autre facteur essentiel de sa qualité. Elle est exprimée en termes de perte attendue des revenus lorsqu’un individu perd son emploi. Cela inclut la probabilité de se retrouver au chômage, la durée du chômage et l'aide financière attendue du gouvernement. Les salariés confrontés à un risque élevé de perdre leur emploi sont plus vulnérables, notamment dans les pays où le système de protection sociale est moins développé. Au Canada, la perte de revenus attendue pour les salariés s’ils perdent leur emploi est de 3.8 %, un pourcentage moins élevé que la moyenne de l’OCDE, égale à 5.1 %.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Une aide ciblée sur les travailleurs âgés
L’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés (ICTA) a été mise en place en 2007 pour aider les travailleurs âgés à trouver un emploi. Elle cible les chômeurs âgés de 55 à 64 ans qui vivent dans de petites collectivités vulnérables. En mars 2015, l’ICTA avait déjà aidé plus de 35 000 personnes à trouver du travail dans le cadre de plus de 800 projets, au moyen de formations groupées et d’aide au retour à l’emploi. Elle propose en outre une aide au revenu grâce à des allocations versées pendant la période de formation, ainsi que des services d’aide à la recherche d’emploi, de conseil, de préparation aux entretiens et de rédaction de CV. Fort de son succès, ce programme a été étendu en 2014-2017 et les critères d’admission ont été élargis pour toucher un plus grand nombre de personnes. Selon la dernière évaluation disponible, 75 % environ des participants trouvent un emploi à l’issue du programme.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Le Canada doit stimuler les entreprises, doper l’emploi et améliorer le bien‑être Perspectives de l'emploi de l'OCDE 2020 : La situation du CanadaIndicateurs
Liens Sociaux – Canada ouvrir
Tendances clés
L’homme est un animal social. La fréquence de nos contacts avec les autres et la qualité de nos relations personnelles sont donc des éléments déterminants de notre bien-être. Un réseau social solide ou une collectivité soudée peuvent apporter un soutien psychologique pendant les bonnes comme pendant les mauvaises périodes, et peut aussi aider à trouver un travail et à accéder à des services ainsi qu’à d’autres avantages matériels. Au Canada, 93 % des personnes interrogées pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, alors que la moyenne s’établit à 91 % dans les pays de l’OCDE.
Un réseau social limité peut entraîner des possibilités économiques restreintes, un manque de contact avec les autres et, en définitive, un sentiment d’isolement. Les individus socialement isolés ont du mal à s’insérer en tant qu’acteurs de la société et à combler leurs aspirations personnelles.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Le Canada possède le système d’immigration le plus complet et élaboré, mais il reste plusieurs défis à relever L'ascenseur social en panne, où en est le Canada ?Indicateurs
Enseignement – Canada ouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Canadiens peuvent espérer accomplir 17 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Canada, 92 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau bien supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le Canada figure parmi les meilleurs pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 517 points, un score au-dessus de la moyenne de l’OCDE qui est de 488 points. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Soutenir les élèves désavantagés
Les élèves canadiens obtiennent de bons résultats scolaires, quel que soit leur origine socio-économique, leur langue maternelle et qu’ils Canadiens de souche ou immigrés récents. Des programmes ciblés parviennent à aider les populations vulnérables à relever leurs niveaux de formation.
À titre d’exemple, le programme Passeport pour ma réussite aide des jeunes de quartiers défavorisés à terminer leurs études secondaires. Partenariat avec les parents, les agences locales, des bénévoles, les conseils scolaires locaux et des établissements secondaires, le programme apporte quatre grands types de soutien aux élèves : soutien scolaire, mentorat en groupe et mentorat professionnel, médiation et aide financière.
Le programme Passeport pour ma réussite a été lancé en phase pilote en 2001 dans le quartier de Regent Park à Toronto. En 2013, il avait été étendu à 12 autres groupes de population, notamment des communautés autochtones. Une évaluation réalisée en 2010 sur les cinq premières cohortes à participer au Programme a montré que le décrochage était passé du taux exceptionnellement élevé de 56 % à moins de 11.7 %. Parallèlement, l’absentéisme a baissé, les élèves concernés sont plus nombreux à s’orienter vers la filière générale et leurs taux de réussite dans le secondaire et d’inscription dans l’enseignement postsecondaire sont plus élevés. En 2011/12, 75 % des diplômés ayant bénéficié du programme Passeport s’étaient inscrits dans un cursus postsecondaire, contre 61 % des élèves du même quartier n’y ayant pas participé.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Environnement – Canada ouvrir
Tendances clés
La qualité de notre environnement à l’échelle locale a une incidence directe sur notre santé et notre bien-être. La pollution de l’air est un problème environnemental majeur, qui pèse directement sur la qualité de vie des individus. En dépit des initiatives nationales et internationales et de la baisse des principales émissions de contaminants, les effets de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé continuent de s’aggraver, et la pollution de l’air devrait devenir la première cause environnementale de mortalité prématurée au niveau mondial d’ici 2050. En ville, elle est souvent causée par les transports et l’utilisation de bois-énergie ou de charbon à petite échelle. Elle entraîne toute une série de problèmes de santé, qu’il s’agisse d’irritations oculaires mineures, d’infections respiratoires ponctuelles ou même de maladies respiratoires chroniques, telles que l’asthme, les maladies cardiovasculaires ou le cancer du poumon à long terme. Certaines de ces complications nécessitent une hospitalisation et peuvent être mortelles. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
Les concentrations en PM2.5 – des particules assez fines pour pouvoir pénétrer profondément dans les poumons – sont surveillées dans les pays de l’OCDE, car ces particules peuvent être dangereuses pour la santé et réduire l’espérance de vie. Au Canada, la concentration en PM2.5 de 7.1 microgrammes par mètre cube est inférieure à la moyenne OCDE, qui se situe à 14 microgrammes par mètre cube, et au seuil recommandé de 10 microgrammes par mètre cube établi par l’Organisation mondiale de la santé.
L’accès à une eau propre est fondamental pour le bien-être de l’homme. En dépit des progrès notables des pays de l’OCDE en matière de réduction de la pollution de l’eau, il n’est pas toujours facile de constater distinctement les améliorations de la qualité de l’eau douce. Au Canada, 90 % de la population se dit satisfaite de la qualité de l’eau. Ce chiffre est supérieur à la moyenne pour l’ensemble de l’OCDE, qui se situe à 84 %.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Protection des Grands Lacs
La Stratégie ontarienne pour les Grands Lacs répond aux préoccupations de la population au sujet de la détérioration de l’état des écosystèmes de ces lacs. Elle se traduit par un processus pluriniveaux qui mobilise ministères provinciaux, municipalités, organisations non gouvernementales, entreprises industrielles et commerciales et communautés de Premières Nations et de Métis. Au travers de leur participation à des conseils consultatifs, les acteurs concernés peuvent influer sur l’élaboration de mesures qui auront force de loi.
La Stratégie pour les Grands Lacs a donné lieu à l’adoption de la loi sur la protection du lac Simcoe et du plan de protection du lac Simcoe. Ce processus de mobilisation s’est révélé un bon instrument pour orienter l’action des pouvoirs publics et apporter des solutions concrètes à des problèmes d’environnement complexes. Le plan de protection fixe pour objectif une réduction de 40 % des concentrations de phosphore afin de restaurer la pêche en eau froide. À l’appui de la loi sur la protection des Grands Lacs, des ONG environnementales ont créé la Great Lakes Alliance, qui reproduit l’approche adoptée pour le lac Simcoe et axée sur la participation des intéressés à la prise de décision.
Arrêt progressif de centrales au charbon
En vertu de règlements fédéraux entrés en vigueur le 1er juillet 2015, l’intensité d’émissions des nouvelles centrales électriques au charbon et des centrales existantes qui approchent de leur fin de vie utile doit être ramenée à un niveau inférieur à celle des centrales à cycle combiné au gaz naturel. Les centrales au charbon « en fin de vie » doivent être soit déclassées, soit équipées d’un système de captage et stockage du carbone (CSC). La durée de vie de 50 ans autorisée par cette réglementation est un peu longue ; d’après les prévisions officielles, la réglementation obligera les exploitants à fermer 20 centrales d’ici à 2030, mais seulement quatre avant 2026. Si la durée de vie était raccourcie, ce type de mesures pourrait permettre d’accélérer le « déverrouillage » des centrales au charbon existantes (par leur arrêt définitif, leur modernisation, leur conversion, etc.).
Et de fait, les provinces d’Ontario et d’Alberta, qui représentaient environ 75 % de la puissance installée totale des centrales au charbon du Canada en 2010, ont adopté des politiques plus ambitieuses. L’Ontario a cessé de produire de l’électricité à partir de charbon en avril 2014, après avoir fermé trois centrales (Lakeview, Nanticoke et Lambton) et converti deux autres à la biomasse (Atikokan et Thunder Bay). Pour sa part, la province d’Alberta a annoncé en 2015 la fin de la production d’électricité à partir de charbon pour 2030, même si six des 18 centrales au charbon concernées auraient pu continuer de fonctionner après 2030 aux termes des règlements fédéraux. Non seulement ces démarches seront bénéfiques pour le climat, mais elles auront aussi des effets positifs sur la qualité de l’air et la santé.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Perspectives de l'environnement de l'OCDE à l'horizon 2050Indicateurs
Gouvernance – Canada ouvrir
Tendances clés
La confiance dans les pouvoirs publics est essentielle pour la cohésion sociale et le bien-être. Un taux de participation électorale élevé traduit l’implication des citoyens dans la vie politique. Pour les élections les plus récentes sur lesquelles des données sont disponibles, le taux de participation au Canada correspondait à 68 % des personnes enregistrées. Ce chiffre est légèrement inférieur à la moyenne de la zone OCDE qui s’établit à 69 %.
Un plus grand engagement public dans le processus de prise de décision est également important afin d’obliger le gouvernement à rendre des comptes et maintenir la confiance dans les institutions publiques. Le processus formel d'engagement public dans l'élaboration des lois et des réglementations est une façon de mesurer la manière dont les individus peuvent participer aux décisions du gouvernement sur des questions clés qui affectent leur vie. Au Canada, le niveau d'engagement des parties prenantes dans l'élaboration des réglementations est de 2.9 (sur une échelle allant de 0 à 4), ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE, de 2.1.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
L’administration publique en ligne au Canada
Fruit d’un partenariat entre le gouvernement fédéral et les autorités provinciales/territoriales et municipales, PerLE est une application, lancée en 2005, dans le but de fournir en ligne des renseignements sur les permis et licences nécessaires pour lancer ou développer une entreprise. Plus de 34 ministères et agences de niveau fédéral, les 13 exécutifs territoriaux et provinciaux et plus de 750 municipalités sont associés au projet. Celui-ci est doté d’un budget annuel de 3 millions CAD qui permet d’améliorer sans cesse le service.
Via PerLE, les entrepreneurs et les chefs de petites entreprises peuvent voir quels permis et licences leur sont nécessaires et découvrir comment les obtenir en renseignant le secteur d’activité et la région de leur choix. PerLE génère automatiquement une liste de toutes les autorisations exigées par les différentes administrations, accompagnée d’informations succinctes au sujet de chacune de ces autorisations et d’un lien vers le site web des administrations compétentes, où les entrepreneurs pourront trouver de plus amples renseignements et, dans certains cas, effectuer leurs démarches en ligne.
Dans le cadre du développement du service PerLE, le gouvernement fédéral (en l’occurrence Innovation, sciences et développement économique Canada, ISDE) a dû s’assurer le concours des autres échelons de l’appareil administratif. Le projet est géré de façon centralisée par ISDE mais il appartient à chaque administration de tenir à jour les données la concernant dans le système.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Le Système d'innovation de la fonction publique du Canada Tendances et politiques du tourisme de l'OCDE 2020 : CanadaIndicateurs
Sante – Canada ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance s’établit à 82 ans au Canada, soit un an de plus que la moyenne de l’OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », presque 89 % des Canadiens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés parmi les pays membres. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Favoriser la sécurité des médicaments
Santé Canada a lancé une consultation publique afin de mettre au point des lignes directrices qui répondent réellement aux besoins des Canadiens. Ces lignes directrices participent à l'application de la Loi visant à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses. Santé Canada a utilisé Twitter pour mener les consultations et en savoir plus sur ce dont les Canadiens ont besoin lorsqu'ils cherchent des informations sur la sécurité des médicaments. Le nouveau Guide pour l'application des nouveaux pouvoirs, énonçant des normes, des politiques et des principes à l'appui de l'application de la loi, a alors été élaboré. Ces lignes directrices sont accessibles aux entreprises du secteur, aux chercheurs et à la population.
Gérer la qualité des soins de longue durée
Dans l’Ontario, la plus grande province du Canada, les autorités contrôlent la qualité des soins de longue durée (SLD). Elles s’intéressant à l’accessibilité, l’efficacité, la sécurité et l’adéquation des ressources. L’accès aux soins est mesuré par le temps d’attente pour une place en maison de retraite et le pourcentage d’individus obtenant une place dans l’établissement correspondant à leur premier choix.
L’efficacité est évaluée par un ensemble d’indicateurs de résultats en termes de santé, comme le pourcentage de bénéficiaires de SLD présentant une aggravation de leurs symptômes de dépression. La sécurité est présentée par le nombre de bénéficiaires de SLD auxquels on a prescrit un médicament qui devrait être évité, et le pourcentage de bénéficiaires de SLD ayant commencé un traitement (par exemple des antipsychotiques) sans raison évidente. L’adéquation des ressources est mesurée en évaluant les dépenses en pourcentage du PIB.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Satisfaction – Canada ouvrir
Tendances clés
On peut mesurer le bonheur ou le bien-être subjectif en termes de satisfaction à l’égard de la vie, de présence d’expériences et de sentiments positifs et d’absence d’expériences et de sentiments négatifs. Bien que subjectifs, ces indicateurs constituent des outils complémentaires utiles aux données objectives pour comparer la qualité de vie d’un pays à l’autre.
L’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie mesure le jugement global que les individus portent sur leur vie, plutôt que leurs sentiments du moment. Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Canadiens l’évaluent à 7 en moyenne, ce qui est supérieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Évaluer le bien-être des enfants pour améliorer leurs résultats
Créé en Ontario, au Canada, l’Instrument de mesure du développement de la petite enfance (IMDPE) est une mesure du développement ou du bien-être des enfants au moment de leur entrée à l’école. Il permet également de suivre leur développement de la naissance à l’adolescence et offre un état des lieux au moment de l’entrée à l’école.
Les résultats sont présentés sous la forme de scores moyens dans chacun des cinq domaines clés du développement de la petite enfance : santé physique et bien-être ; compétences sociales ; maturité émotionnelle ; acquisition du langage et compétences cognitives ; et capacités à communiquer et connaissances générales. Ils évaluent également le pourcentage d’enfants exposés à des difficultés scolaires et de développement au moment de l’entrée à l’école, dans chaque domaine et globalement.
Au Canada, l’IMDPE est utilisé depuis dix ans. Les données de plus d’un million d’enfants dans 10 provinces et 2 territoires ont été recueillies. Elles montrent que 25 % des enfants canadiens étaient exposés à des difficultés scolaires et de développement au moment de l’entrée à l’école (dans chaque domaine et globalement) au cours des 12 dernières années. Les résultats émanant des données recueillies servent à orienter l’action publique et les programmes afin de cibler les domaines où les enfants ont le plus besoin de soutien, et de favoriser les meilleurs résultats possibles. Les résultats de l’IMDPE sont également intégrés à une technologie de cartographie par système d’information géographique, aux données socio-économiques, et liés aux ensembles de données sur la santé et l’éducation aux niveaux local et provincial à des fins de recherches futures.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la société : Indicateurs sociaux Le Canada montre le chemin sur le sujet de l’inclusion et l’emancipation des femmes, selon l’OCDEIndicateurs
Sécurité – Canada ouvrir
Tendances clés
Le sentiment de sécurité personnelle est un élément essentiel du bien-être des individus. Vous sentez-vous en sécurité lorsque vous marchez seul(e) la nuit, dans votre ville ou votre quartier ? Au Canada, environ 78 % des personnes disent qu'elles se sentent en sécurité lorsqu’elles marchent seules la nuit, un taux supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui est de 74 %.
Le taux d’homicide (nombre de meurtres pour 100 000 habitants) constitue un indicateur plus fiable du niveau de sécurité d’un pays car, à la différence d’autres crimes, les meurtres sont en principe signalés systématiquement à la police. Selon les toutes dernières données OCDE disponibles, le taux d’homicide au Canada est de 1.2 pour 100 000 habitants, un chiffre moins élevé que le taux moyen de l'OCDE, de 2.6.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la société : Victimes de la criminalitéIndicateurs
Équilibre travail-vie privée – Canada ouvrir
Tendances clés
Trouver un équilibre convenable entre vie professionnelle et vie privée est un défi auquel tous les travailleurs sont confrontés, notamment ceux qui ont des enfants. La possibilité de concilier vie professionnelle, obligations familiales et vie privée est capitale pour le bien-être de tous les membres d’un foyer. Les gouvernements peuvent y contribuer en encourageant l’adoption de pratiques de travail souples et favorables aux familles, de façon à aider les parents à trouver un équilibre plus satisfaisant entre travail et vie de famille.
Le temps passé au travail constitue un aspect important de l’équilibre entre travail et vie privée. Les données montrent que des horaires lourds peuvent nuire à la santé, compromettre la sécurité et accroître le stress. Au Canada, seulement 3 % des salariés travaillent de très longues heures, un taux nettement moins élevé que la moyenne de 10 % observée dans l’OCDE.
En outre, plus une personne travaille, moins elle consacre de temps à d’autres activités, qu’il s’agisse de loisirs ou de temps pour soi. La quantité et la qualité du temps consacré aux loisirs constituent des facteurs importants du bien-être général d’un individu et peuvent procurer des bienfaits supplémentaires en termes de santé physique et mentale. Au Canada, la durée moyenne consacrée à prendre soin de soi (manger, dormir, etc.) et à ses loisirs (voir des amis ou de la famille, passe-temps favoris, jeux, ordinateur, télévision, etc.) représente 61 % de la journée pour un travailleur à plein temps, soit 14.6 heures et un peu moins que la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 15 heures.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Accueil des enfants à temps complet
L’Ontario au Canada a largement investi dans l’éducation des jeunes enfants à l’échelle de la province en mettant en place des maternelles à temps complet pour les enfants de quatre et cinq ans. En septembre 2010, l’Ontario a commencé à mettre progressivement en œuvre le programme d’accueil à temps complet, lequel devrait être pleinement opérationnel dans l’ensemble des établissements scolaires d’ici septembre 2015. La journée normale de classe s’étend de 9h à 15h, et les établissements sont également encouragés à proposer sur place des activités périscolaires (par exemple un service d’accueil des enfants) en dehors de ces heures, dans le but d’instaurer une journée continue pour les enfants et les parents. L’apprentissage des enfants de quatre et cinq ans se déroulera sous la supervision d’un enseignant et d’un éducateur de jeunes enfants. Il sera ainsi plus facile pour les parents de gérer leur temps de trajet jusque sur leur lieu de travail, et leurs enfants auront l’avantage de suivre en continu un programme d’apprentissage intégré.