Le saviez-vous ?
indicator | value | unit |
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Population | 51.2 | mil. |
Nombre de visiteurs/an | 11.1 | mil. |
Énergies renouvelables | 0.7 | % |
Comment va la vie ?
La Corée obtient de bons résultats dans un certain nombre de dimensions du bien-être de l’Indicateur du vivre mieux, en comparaison avec les autres pays de l’Indicateur du vivre mieux. La Corée se positionne au-dessus de la moyenne dans les dimensions de l’éducation, de la santé et de l’engagement civique. Elle se situe en dessous de la moyenne dans les dimensions de la qualité de l’environnement, des liens sociaux et de la satisfaction à l’égard de la vie. Ces classements s’appuient sur une sélection de données disponibles.
S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. En Corée, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 24 590 USD par an, soit moins que la moyenne de 30 490 USD des pays de l’OCDE.
En termes d’emploi, environ 66 % des 15-64 ans ont un travail rémunéré, ce qui correspond à la moyenne dans les pays de l’OCDE. Environ 75 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre 57 % des femmes. En Corée, le nombre de salariés travaillant de très longues heures est plus élevé que la moyenne de l’OCDE de 10 %.
Pour trouver un emploi, il est essentiel d’avoir fait de bonnes études et d’avoir de bonnes compétences. En Corée, 89 % des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, soit plus que la moyenne de l’OCDE de 79 %. Cependant, le taux de réussite varie entre les hommes et les femmes. En Corée, 92 % des hommes décrochent un tel diplôme, contre 87 % des femmes. Quant à la qualité du système éducatif, le score moyen en Corée aux derniers tests du PISA pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences est de 520, un score plus élevé que la moyenne de l’OCDE de 488 points. En moyenne, les filles dépassent les garçons de 5 points en Corée, ce qui correspond à l’écart moyen dans l’OCDE.
En termes de santé, l’espérance de vie à la naissance en Corée est de 83 ans, soit deux ans de plus que la moyenne de l’OCDE. L’espérance de vie chez les femmes est de 86 ans contre 80 ans chez les hommes. La concentration de PM2.5 (fines particules atmosphériques polluantes qui peuvent pénétrer et endommager les poumons) est de 27.3 microgrammes par mètre cube, un niveau bien supérieur à celui enregistré en moyenne dans les pays de l’OCDE (14 microgrammes). En Corée, 82 % des habitants se disent satisfaits de la qualité de leur eau, contre 84 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.
En ce qui concerne la sphère publique, le sentiment d’appartenance est modéré et le degré de participation des citoyens élevé en Corée. Dans l’ensemble, 80 % des habitants pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, un taux inférieur à la moyenne de l’OCDE, qui se situe à 91 %. Le taux de participation électorale, qui traduit la participation des citoyens au processus politique, s’est élevé à 77 % lors des dernières élections, un taux plus élevé que la moyenne de l’OCDE de 69 %. Le milieu socio-économique peut influencer le taux de vote. En Corée, la participation électorale est estimée à près de 76 % pour les 20 % les plus aisés, contre 77 % pour les 20 % les plus modestes.
Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Coréens l’évaluent en moyenne à 5.8, ce qui est inférieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Thèmes
L’OCDE en action
Études économiques de l'OCDE : Corée
Études économiques consacrées périodiquement par l'OCDE à l’économie de la Corée. Chaque étude analyse les grands enjeux auxquels le pays fait face. Elle examine les perspectives à court terme et présente des recommandations détaillées à l’intention des décideurs politiques. Des chapitres thématiques analysent des enjeux spécifiques. Les tableaux et graphiques contiennent un large éventail de données statistiques.
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Corée dans le détail
Logement – Corée ouvrir
Tendances clés
Être logé dans de bonnes conditions est l’un des aspects les plus importants de l’existence. Si le logement est essentiel pour satisfaire des besoins élémentaires tels que celui de s’abriter, il ne se résume pas au fait de disposer de quatre murs et d’un toit. Il doit être un lieu de repos où les individus peuvent se sentir en sécurité, disposer d'intimité et d'espace personnel. Le logement doit également être un lieu où il est possible d'élever une famille. Ce sont toutes ces caractéristiques qui font d’un logement un foyer. Reste à savoir, bien sûr, si un logement décent est abordable.
Les ménages consacrent une grande part de leur budget au logement, qui est le premier poste de dépenses de nombreuses personnes et familles dès lors qu’on additionne les loyers (ou les remboursements d’emprunt pour ceux qui sont propriétaires de leur logement), le gaz, l’électricité, l’eau, le mobilier et les réparations. En Corée, les ménages consacrent en moyenne 15 % de leur revenu disponible brut ajusté au logement. Il s’agit du taux le plus bas de la zone OCDE, où la moyenne s’établit à 20 %.
Il importe de mesurer le coût du logement, mais aussi d’examiner les conditions de vie au sein de celui-ci, notamment le nombre moyen de pièces par personne et l’accès aux équipements de base. Le nombre de pièces d’un logement, rapporté au nombre de personnes qui l’habitent, indique s’il est surpeuplé, ce qui peut avoir une incidence néfaste sur la santé physique et mentale, les relations avec les autres ainsi que le développement des enfants. De plus, un logement surpeuplé implique souvent des systèmes d’alimentation en eau et d’assainissement insuffisants. En Corée du Sud, le logement moyen comprend 1.5 pièce par personne, contre 1.7 pièce par personne en moyenne dans la zone OCDE. S’agissant des équipements de base, on estime que 97.5 % des Sud-Coréens disposent d’un logement avec un accès privatif à un WC intérieur équipé d’une chasse d’eau, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne de la zone OCDE, qui s’établit à 97 %.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Revenu – Corée ouvrir
Tendances clés
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il permet assurément d’acquérir un meilleur niveau de vie et donc plus debien-être. Des ressources plus importantes peuvent également faciliter l’accès à une instruction de qualité, à des services de santé plus performants et à un meilleur logement.
Le revenu disponible ajusté net des ménages est la somme dont dispose un ménage chaque année après déduction des impôts. Il représente le montant maximum qu’un ménage peut affecter à l’acquisition de biens ou de services. En Corée, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 24 590 USD par an, moins élevé que la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 30 490 USD.
Le patrimoine financier net d’un ménage correspond à la valeur totale des actifs financiers et non financiers d'un ménage, tels que l'argent ou les actions détenus sur des comptes bancaires, la résidence principale, les autres biens immobiliers, les véhicules, les objets de valeur et les actifs non financiers (par exemple, les biens de consommation durables). En Corée, le patrimoine financier net moyen des ménages par habitant est estimé à 362 340 USD, ce qui est plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 323 960 USD.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Emploi – Corée ouvrir
Tendances clés
Avoir un emploi procure de nombreux avantages : l’emploi constitue une source de revenus, améliore l’insertion sociale, permet de satisfaire ses propres aspirations, de gagner confiance en soi et de développer ses qualifications et compétences. En Corée, 66 % de la population en âge de travailler (15-64 ans) occupe un emploi rémunéré. Ce chiffre est égal à la moyenne de l’OCDE.
Les chômeurs sont définis comme des personnes actuellement sans emploi mais souhaitant travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage de longue durée peut avoir des effets délétères sur le sentiment de bien-être et sur l’amour-propre, et il peut entraîner une perte de compétences et réduire encore l’aptitude à l’emploi. Le pourcentage de la main-d’œuvre au chômage depuis un an ou plus est proche de 0 % en Corée. Il s’agit du taux le plus bas de l’OCDE, dont la moyenne est de 1.3 %.
Le salaire et autres prestations en espèces qui vont de pair avec l’emploi sont un aspect majeur de la qualité d’un emploi. La rémunération moyenne est de 41 960 USD par an en Corée, contre 49 165 USD en moyenne dans l’OCDE.
La sécurité de l’emploi constitue un autre facteur essentiel de sa qualité. Elle est exprimée en termes de perte attendue des revenus lorsqu’un individu perd son emploi. Cela inclut la probabilité de se retrouver au chômage, la durée du chômage et l'aide financière attendue du gouvernement. Les salariés confrontés à un risque élevé de perdre leur emploi sont plus vulnérables, notamment dans les pays où le système de protection sociale est moins développé. En Corée, la perte de revenus attendue pour les salariés s’ils perdent leur emploi est de 2.9 %, un pourcentage moins élevé que la moyenne de l’OCDE, égale à 5.1 %.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Protéger les travailleurs
En Corée, le système d’assurance chômage a largement contribué à atténuer les effets de la crise économique sur l’emploi. Il se compose d’une indemnité de chômage, de programmes axés sur la sécurité de l’emploi et de dispositifs centrés sur les capacités professionnelles. Il va au-delà de l’aide au revenu en proposant des programmes qui aident les employeurs à pérenniser les emplois et à renforcer l’employabilité des travailleurs. Par exemple, le programme dédié à la sécurité de l’emploi favorise la création d’emplois et encourage les employeurs à maintenir leurs effectifs, tandis que le dispositif axé sur les capacités professionnelles repose sur la formation. La subvention versée pour maintenir les emplois a été particulièrement cruciale après la crise, en encourageant les employeurs à rapatrier des emplois et à offrir à leurs salariés des possibilités de formation plutôt qu’à les licencier en période difficile. En 2009, la subvention a été multipliée par dix par rapport à l’année précédente afin d’amortir les effets de la crise et d’empêcher un phénomène de chômage de masse. Il faut faire plus pour inclure les travailleurs non réguliers dans le système d’assurance chômage : la Corée a fait un premier pas dans cette direction en lançant le programme Durunuri, qui réduit la charge représentée par les cotisations au système d’assurance chômage pour les petites entreprises.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être La Corée devrait accélérer ses réformes du marché du travail et de la protection sociale pour conforter une croissance inclusiveIndicateurs
Liens Sociaux – Corée ouvrir
Tendances clés
L’homme est un animal social. La fréquence de nos contacts avec les autres et la qualité de nos relations personnelles sont donc des éléments déterminants de notre bien-être.
Un réseau social solide ou une collectivité soudée peuvent apporter un soutien psychologique pendant les bonnes comme pendant les mauvaises périodes, et peut aussi aider à trouver un travail et à accéder à des services ainsi qu’à d’autres avantages matériels. En Corée, 80 % des personnes interrogées pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, un taux que la moyenne de la zone OCDE qui s’établit à 91 % dans les pays de l’OCDE.
Un réseau social limité peut entraîner des possibilités économiques restreintes, un manque de contact avec les autres et, en définitive, un sentiment d’isolement. Les individus socialement isolés ont du mal à s’insérer en tant qu’acteurs de la société et à combler leurs aspirations personnelles.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Associer les habitants à la revitalisation des quartiers
Le Plan de revitalisation des quartiers, qui propose une approche novatrice du renouvellement urbain en Corée, tente de résoudre, avec la participation des collectivités locales, les problèmes socioéconomiques souvent rencontrés dans les villes en déclin (notamment le dépeuplement, le chômage, le manque de dynamisme des entreprises locales, l’offre éducative médiocre, la pauvreté, l’insécurité et l’exclusion sociale). Il associe les habitants à toutes les étapes du renouvellement urbain, notamment la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets, pour éviter le réaménagement du territoire à grande échelle que l’on a pu voir dans le passé et pour améliorer la qualité de la vie sociale et de l’environnement.
Les villes de Jeonju et Changwon ont été choisies pour le projet d'essai du plan de revitalisation. Les quartiers en déclin identifiés par Jeonju et Changwon comptaient respectivement 952 et 1 105 foyers et 1 313 et 829 commerces de détail. Les villes ont donné la priorité à l’éducation des résidents pour renforcer les capacités de renouvellement urbain, de revitalisation des commerces de détail, mais aussi d’amélioration durable de l’environnement. Les premiers résultats des projets ont suscité des réactions positives chez les habitants et une forte adhésion des autorités locales.
Treize premières régions ont été sélectionnées pour bénéficier de projets de renouvellement urbain, dont la mise en œuvre devrait s’achever en 2017. Près de 200 millions KRW seront investis à l’aide de fonds publics pendant quatre ans pour établir les plans, et 6 à 25 milliards KRW pour promouvoir les projets.
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Enseignement – Corée ouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Coréens peuvent espérer accomplir 17.2 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un score moins élevé que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Corée, 89 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. La Corée est le meilleur pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 520 points, un score situé au-dessus de la moyenne de l’OCDE qui est de 488 points. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Conjuguer expérience professionnelle et enseignement
Le Plan de développement de l’enseignement secondaire professionnel (2010-15) avait pour but de créer des établissements d’enseignement professionnel fondés sur les besoins des entreprises et sur des compétences professionnelles spécifiques, en privilégiant le travail sur la poursuite d’études postsecondaires après le diplôme de fin de secondaire. L’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’enseignement professionnel en Corée est essentielle, dans la mesure où, en 2013, les taux d’emploi moyens des diplômés des cycles courts de l’enseignement postsecondaire et des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire professionnel n’étaient que de, respectivement, 61 % et 41 %.
L’un des piliers du Plan reposait sur la création de Meister, des écoles qui permettent aux étudiants de combiner emploi et études, sur le modèle allemand de maîtrise des ouvriers qualifiés. Il existe désormais en Corée 41 écoles Meister, qui accueillent plus de 16 000 étudiants, et six autres ouvriront leurs portes en 2016-17. Le taux d’emploi des diplômés de Meister dépasse 90 %, contre 44 % seulement pour les établissements d’enseignement secondaire professionnel classiques.
La seconde initiative concerne le système de formation en alternance, qui a pour objectif de réunir 70 000 élèves/travailleurs et 10 000 entreprises sur la base de l’apprentissage et au moyen de programmes nouveaux dans les établissements d’enseignement secondaire professionnel, les établissements postsecondaires de cycle court et les universités. La majorité des entreprises participantes étant des PME, le système est confronté à des difficultés financières. Pour limiter le coût fiscal qu’entraîne le développement du programme, celui-ci doit être réformé pour le rendre plus intéressant pour les entreprises et les élèves (les PME pouvant par exemple créer des centres de formation communs).
Source : OCDE (2016), Études économiques de l’OCDE - Corée 2016, Éditions OCDE, Paris http://dx.doi.org/10.1787/eco_surveys-kor-2016-en, encadré 2.3, ECO
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Environnement – Coree ouvrir
Tendances clés
La qualité de notre environnement à l’échelle locale a une incidence directe sur notre santé et notre bien-être. La pollution de l’air est un problème environnemental majeur, qui pèse directement sur la qualité de vie des individus. En dépit des initiatives nationales et internationales et de la baisse des principales émissions de contaminants, les effets de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé continuent de s’aggraver, et la pollution de l’air devrait devenir la première cause environnementale de mortalité prématurée au niveau mondial d’ici 2050. En ville, cette pollution est souvent causée par les transports et l’utilisation de bois-énergie ou de charbon à petite échelle. Elle entraîne toute une série de problèmes de santé, qu’il s’agisse d’irritations oculaires mineures, d’infections respiratoires ponctuelles ou même de maladies respiratoires chroniques, telles que l’asthme, les maladies cardiovasculaires ou le cancer du poumon à long terme. Certaines de ces complications nécessitent une hospitalisation et peuvent être mortelles. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
Les PM2.5 – des particules assez fines pour pouvoir pénétrer profondément dans les poumons – sont surveillées dans les pays de l’OCDE car elles peuvent être dangereuses pour la santé et réduire l’espérance de vie. En Corée, la concentration en PM2.5 de 27.3 microgrammes par mètre cube est bien supérieure aux 14 microgrammes par mètre cube enregistrés en moyenne dans les pays de l’OCDE, et au seuil recommandé de 10 microgrammes par mètre cube établi par l’Organisation mondiale de la santé. C’est le taux le plus élevé dans l’OCDE.
L’accès à une eau propre est fondamental pour le bien-être de l’homme. En dépit des progrès notables des pays de l’OCDE en matière de réduction de la pollution de l’eau, il n’est pas toujours facile de constater distinctement les améliorations de la qualité de l’eau douce. En Corée, 82 % de la population se dit satisfaite de la qualité de l’eau. Ce chiffre est inférieur à la moyenne pour l’ensemble de l’OCDE, qui se situe à 84 %.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Combattre la pollution atmosphérique dans les villes
La Corée est l’un des pays les plus densément peuplés qui soit, avec quelque 70 % de citadins dont beaucoup vivent dans l’agglomération de Séoul. La pollution atmosphérique, à l’origine de nombreux problèmes de santé à l’échelle mondiale, constitue une menace réelle pour cette population. Aussi la ville de Séoul a-t-elle pris des mesures importantes pour la contrer. Des plafonds annuels ont été définis en 2008 pour les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de soufre (SOx). Les entreprises qui dépassent le quota qui leur a été assigné reçoivent une amende. Ces quotas ont par ailleurs été diminués d’année en année pour inciter à davantage d’efficacité. Au vu des résultats probants qu’il a donnés à ce jour, il serait envisageable d’étendre le système de plafonnement des émissions à d’autres régions du pays.
Grâce au Plan directeur (2005‑14) pour le contrôle de la qualité de l’air dans l’agglomération de Séoul, les émissions de polluants atmosphériques avaient diminué de moitié en 2014 par rapport à leur niveau de 2001. L’air est devenu nettement plus sain quoique les objectifs visés en termes de concentration de PM10 et NO2 n’aient pu être atteints. Afin d’améliorer encore sa qualité, de nouveaux objectifs, concernant les concentrations de PM2.5 et d’ozone, ont été fixés dans un second plan directeur couvrant la période 2015-24.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Perspectives de l'environnement de l'OCDE à l'horizon 2050Indicateurs
Gouvernance – Coree ouvrir
Tendances clés
La confiance dans les pouvoirs publics est essentielle pour la cohésion sociale et le bien-être. Un taux de participation électorale élevé traduit l’implication des citoyens dans la vie politique. Pour les élections les plus récentes sur lesquelles des données sont disponibles, le taux de participation en Corée correspondait à 77 % des personnes enregistrées. Ce chiffre est plus élevé que la moyenne de la zone OCDE qui s’établit à 69 %.
Un plus grand engagement public dans le processus de prise de décision est également important afin d’obliger le gouvernement à rendre des comptes et maintenir la confiance dans les institutions publiques. Le processus formel d'engagement public dans l'élaboration des lois et des réglementations est une façon de mesurer la manière dont les individus peuvent participer aux décisions du gouvernement sur des questions clés qui affectent leur vie. En Corée, le niveau d'engagement des parties prenantes dans l'élaboration des réglementations est de 2.9 (sur une échelle allant de 0 à 4), un chiffre supérieur à la moyenne de l’OCDE, de 2.1.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Associer les jeunes à l’élaboration des politiques
Le gouvernement coréen a créé les Organisations pour la participation des jeunes afin d’associer les jeunes à l’élaboration des politiques aux niveaux central et local, et à la gestion de divers centres de jeunesse.
Jusqu’à la fin des années 1990, les jeunes Coréens étaient simplement considérés comme des individus à protéger, et avaient donc rarement la possibilité d’intervenir sur des questions sociales. Les jeunes peuvent désormais exprimer librement leurs opinions et leurs besoins à propos des politiques qui les concernent.
Les Organisations pour la participation des jeunes regroupent le Congrès national de la jeunesse, le Comité permanent de la jeunesse, le Comité de participation de la jeunesse, et le Programme du changement au niveau local. En 2014, environ 100 000 personnes ont tiré profit des avantages offerts par ces organisations. Chaque année, quelque 10 000 jeunes proposent diverses idées créatives tirées de leur propre expérience. Parmi leurs nouvelles propositions figure la création du système d’assistance téléphonique « Help Call 120 » pour les jeunes de Séoul, la définition d’un Plan de base pour les jeunes de Daegu, et la mise en place de programmes d’expérience professionnelle dans les centres de jeunesse. Une évaluation sur la période 2005-13 montre que le Congrès national de la jeunesse a proposé 357 projets stratégiques au gouvernement central et que 316 (88.5 %) ont été acceptés sur les neuf années.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Sante – Coree ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 83 ans, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 34 % des Coréens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit ainsi du taux le plus bas au sein des pays de l’OCDE. Il est nécessaire de faire preuve de prudence en faisant des comparaisons entre pays, car l’évaluation peut être influencée par des facteurs tels que le contexte culturel. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la santé 2011Indicateurs
Satisfaction – Corée ouvrir
Tendances clés
On peut mesurer le bonheur ou le bien-être subjectif en termes de satisfaction à l’égard de la vie, de présence d’expériences et de sentiments positifs et d’absence d’expériences et de sentiments négatifs. Bien que subjectifs, ces indicateurs constituent des outils complémentaires utiles aux données objectives pour comparer la qualité de vie d’un pays à l’autre.
L’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie mesure le jugement global que les individus portent sur leur vie, plutôt que leurs sentiments du moment. Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Coréens l’évaluent à 5.8 en moyenne, ce qui est inférieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer le bien-être des élèves
Les jeunes Coréens font peut-être partie des premiers de la classe, mais lorsqu’on leur demande s’ils sont heureux, ils sont loin d’atteindre les sommets. L’initiative Semestre libre a été lancée en 2013 avec pour objectif d’améliorer le bien-être des élèves en leur laissant prendre un semestre sans examens ni aucune autre évaluation officielle, pendant lequel ils vont pouvoir suivre un mélange d’activités scolaires et extrascolaires. Au cours de ces six mois, l’apprentissage collaboratif et expérimental est encouragé, de même que les sports, les arts, les stages en entreprise, la musique, la formation professionnelle par l’observation et les exposés. Les enseignants utilisent des méthodes qualitatives et informatives pour juger des progrès de leurs élèves et leur fournir un retour d’information. Plus de 3000 écoles ont participé à cette initiative en 2016.
Source : OCDE (2017), PISA 2015 Results (Volume III): Students' Well-Being, Éditions OCDE, Paris.
http://dx.doi.org/10.1787/9789264273856-en, Encadré III.14.1, EDU
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la société : Indicateurs sociauxIndicateurs
Sécurité – Corée ouvrir
Tendances clés
Le sentiment de sécurité personnelle est un élément essentiel du bien-être des individus. Vous sentez-vous en sécurité lorsque vous marchez seul(e) la nuit, dans votre ville ou votre quartier ? En Corée, environ 82 % des personnes disent qu'elles se sentent en sécurité lorsqu’elles marchent seules la nuit, un taux supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui est de 74 %.
Le taux d’homicide (nombre de meurtres pour 100 000 habitants) constitue un indicateur plus fiable du niveau de sécurité d’un pays car, à la différence d’autres crimes, les meurtres sont en principe signalés systématiquement à la police. Selon les toutes dernières données OCDE disponibles, le taux d’homicide en Corée est de 0.8 pour 100 000 habitants, un chiffre bien moins élevé que le taux moyen de l'OCDE, de 2.6.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Aider les femmes célibataires
De plus en plus de citoyens choisissent de vivre seuls, et plus de la moitié sont des femmes (53 %). Il est donc devenu nécessaire pour les autorités de la métropole de Séoul d’agir pour améliorer la vie des femmes célibataires. Elles ont par conséquent créé l’Initiative pour les femmes célibataires, qui inclut de nombreux services, comme des logements sûrs, un programme d’enseignement, des services de soins de santé, et des possibilités d’emploi.
Les autorités de la métropole de Séoul mettent à la disposition exclusive des femmes célibataires 2 000 studios à louer d’ici 2015 et offrent des « services immobiliers polyvalents » à celles qui rencontrent des difficultés avec leurs contrats de logement. Elles mettent en place des systèmes automatisés de prestations de services, installent des fenêtres équipées de dispositifs antivol, et fournissent aussi sur place des services médicaux et des soins dans une clinique pour femmes. Afin d’améliorer les perspectives d’emploi des femmes célibataires, elles proposent à ces dernières des stages en entreprises afin de créer des possibilités d’emploi décentes. Enfin, les autorités apportent aussi leur soutien en 2015 à 100 structures de proximité pour les femmes célibataires, comme les coopératives médicales de Séoul.
Jusqu’à présent, 2 000 ménages de femmes seules ont pu emménager dans un environnement de logements plus sûrs. En outre, 100 000 femmes devraient bénéficier du programme de prévention contre la violence d’ici 2015, et 700 ont déjà profité des services de soins de santé.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la société : Victimes de la criminalitéIndicateurs
Équilibre travail-vie privée – Corée ouvrir
Tendances clés
Trouver un équilibre convenable entre vie professionnelle et vie privée est un défi auquel tous les travailleurs sont confrontés, notamment ceux qui ont des enfants. La possibilité de concilier vie professionnelle, obligations familiales et vie privée est capitale pour le bien-être de tous les membres d’un foyer. Les gouvernements peuvent y contribuer en encourageant l’adoption de pratiques de travail souples et favorables aux familles, de façon à aider les parents à trouver un équilibre plus satisfaisant entre travail et vie de famille. En Corée, la part des salariés travaillant de très longues heures est bien plus élevée que la moyenne de 10 % observée dans l’OCDE.
Plus une personne travaille, moins elle consacre de temps à d’autres activités, qu’il s’agisse de loisirs ou de temps pour soi. La quantité et la qualité du temps consacré aux loisirs constituent des facteurs importants du bien-être général d’un individu et peuvent procurer des bienfaits supplémentaires en termes de santé physique et mentale. En Corée, la durée moyenne consacrée à prendre soin de soi (manger, dormir, etc.) et à ses loisirs (voir des amis ou de la famille, passe-temps favoris, jeux, ordinateur, télévision, etc.) représente 62 % de la journée pour un travailleur à plein temps, soit 14.8 heures, une durée similaire à la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 15 heures.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Aider les parents\
Comme de nombreux pays, la Corée est confrontée à une baisse du taux de fécondité qui est source de tension pour l’avenir de l’économie. Depuis le début des années 2000, les pouvoirs publics ont adopté un certain nombre d’initiatives afin que les parents ne soient pas contraints de faire un choix entre leur activité professionnelle et leurs obligations familiales.
Par exemple, l’accueil des jeunes enfants est devenu une priorité : dans un premier temps, la subvention a été revue à la hausse et élargie en 2004, puis le critère de revenu a été abandonné en 2013, et la couverture a été étendue aux enfants de 3 à 5 ans. Avec ces réformes, la Corée dispose désormais d’un programme universel de subventionnement public pour l’accueil des jeunes enfants en structures formelles. Au total, les dépenses publiques consacrées à l’éducation et l’accueil des jeunes enfants sont passées de 0.1 % du PIB en 2000 à 0.9 % en 2014, soit la plus forte progression de l’investissement public enregistrée dans ce domaine à l’échelle de l'OCDE. L’impact sur le taux de préscolarisation des 0-2 ans a été positif, puisqu’il est passé de 4 % en 2002 à 35 % en 2014. La progression a également été considérable pour les 3-5 ans, dont le taux de préscolarisation est passé de 31 % en 2005 à 92 % en 2014.
Grâce au système de congés parentaux disponibles jusqu’au deuxième anniversaire de l’enfant, les parents coréens peuvent aménager plus facilement leur temps. Les parents qui occupent un emploi ont droit à trois types de congés, à savoir le congé de maternité, le congé de paternité et le congé parental, et ils bénéficient aussi d’une aide financière pour le congé de maternité et parental. Avec l’allongement de la durée du congé de maternité et parental et l’augmentation du taux d’indemnisation, le taux d’utilisation du congé de maternité dans le secteur privé a été multiplié par cinq entre 2002 et 2015.