Le saviez-vous ?
indicator | value | unit |
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Population | 327.1 | mil. |
Nombre de visiteurs/an | 171.6 | mil. |
Énergies renouvelables | 6.3 | % |
Comment va la vie ?
Les États-Unis obtiennent de bons résultats dans de nombreuses dimensions du bien-être en comparaison avec les autres pays qui figurent dans l’Indicateur du vivre mieux. Les États-Unis se positionnent au-dessus de la moyenne dans les dimensions du revenu, de l’emploi, de l’éducation, de la qualité de l’environnement, des liens sociaux et de la satisfaction à l’égard de la vie. Ces classements s’appuient sur une sélection de données disponibles.
S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. Aux États-Unis, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 51 147 USD, soit bien plus que la moyenne de 30 490 USD dans les pays de l’OCDE.
En termes d’emploi, environ 67 % des 15-64 ans ont un travail rémunéré, un niveau légèrement plus élevé que le taux d’emploi moyen de l’OCDE de 66 %. Environ 72 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre 62 % des femmes. Aux États-Unis, près de 10 % des salariés travaillent de très longues heures, un taux moins élevé que celui de 10 % observé dans l’OCDE, avec 14 % d’hommes travaillant de très longues heures contre 7 % pour les femmes.
Pour trouver un emploi, il est essentiel d’avoir fait de bonnes études et d’avoir de bonnes compétences. Aux États-Unis, 92 % des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, soit plus que la moyenne de l’OCDE de 79 %. Cependant, aux États-Unis, le taux de réussite varie entre les hommes et les femmes : 91 % d’hommes décrochent un tel diplôme, contre 92 % de femmes. Quant à la qualité du système éducatif, le score moyen aux derniers tests PISA pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 495 aux États-Unis, un score légèrement supérieur à la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les filles dépassent les garçons de 5 points en moyenne, ce qui correspond à l’écart moyen des pays de l’OCDE.
En termes de santé, l’espérance de vie à la naissance aux États-Unis est d’environ 79 ans, soit deux ans de moins que la moyenne de l’OCDE de 81 ans. L’espérance de vie chez les femmes est de 81 ans contre 76 ans chez les hommes. La concentration de PM2.5 (fines particules atmosphériques polluantes qui peuvent pénétrer et endommager les poumons) est de 7.7 microgrammes par mètre cube, un niveau inférieur à celui enregistré en moyenne dans l’OCDE, de 14 microgrammes. Aux États-Unis, 88 % des habitants se disent satisfaits de la qualité de leur eau, contre 84 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.
En ce qui concerne la sphère publique, le sentiment d’appartenance est fort et le degré de participation des citoyens modéré aux États-Unis. Dans l’ensemble, 94 % des habitants pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, contre 91 % en moyenne dans l’OCDE. Le taux de participation électorale, qui traduit la participation des citoyens au processus politique, était de 65 % lors des dernières élections, un taux légèrement inférieur à la moyenne de l’OCDE de 69 %. Le milieu socio-économique peut influencer le taux de vote. La participation électorale est estimée à 77 % pour les 20 % les plus aisés, contre 51 % pour les 20 % les plus modestes.
Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Américains l’évaluent à 7 en moyenne, ce qui est supérieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Thèmes
L’OCDE en action
Études économiques de l'OCDE : États-Unis
Études économiques consacrées périodiquement par l'OCDE à l’économie des États-Unis. Chaque étude analyse les grands enjeux auxquels le pays fait face. Elle examine les perspectives à court terme et présente des recommandations détaillées à l’intention des décideurs politiques. Des chapitres thématiques analysent des enjeux spécifiques. Les tableaux et graphiques contiennent un large éventail de données statistiques.
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Etats-Unis dans le détail
Logement – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
Être logé dans de bonnes conditions est l’un des aspects les plus importants de l’existence. Si le logement est essentiel pour satisfaire des besoins élémentaires tels que celui de s’abriter, il ne se résume pas au fait de disposer de quatre murs et d’un toit. Il doit être un lieu de repos où les individus peuvent se sentir en sécurité, disposer d'intimité et d'espace personnel. Le logement doit également être un lieu où il est possible d'élever une famille. Ce sont toutes ces caractéristiques qui font d’un logement un foyer. Reste à savoir, bien sûr, si un logement décent est abordable.
Les ménages consacrent une grande part de leur budget au logement, qui est le premier poste de dépenses de nombreuses personnes et familles dès lors qu’on additionne les loyers (ou les remboursements d’emprunt pour ceux qui sont propriétaires de leur logement), le gaz, l’électricité, l’eau, le mobilier et les réparations. Aux États-Unis, les ménages consacrent en moyenne 18 % de leur revenu net disponible au logement, ce qui est inférieur à la moyenne de la zone OCDE qui est de 20 %.
Il importe de mesurer le coût du logement, mais aussi d’examiner les conditions de vie au sein de celui-ci, notamment le nombre moyen de pièces par personne et l’accès aux équipements de base.Le nombre de pièces d’un logement, rapporté au nombre de personnes qui l’habitent, indique s’il est surpeuplé, ce qui peut avoir une incidence néfaste sur la santé physique et mentale, les relations avec les autres ainsi que le développement des enfants. De plus, un logement surpeuplé implique souvent des systèmes d’alimentation en eau et d’assainissement insuffisants. Aux États-Unis, le logement moyen contient 2.4 pièces par personne, soit nettement plus que la moyenne de l'OCDE, qui est de 1.77 pièce par personne. S’agissant des équipements de base, la quasi-totalité des logements américains recensés (99.9 %) disposait d’un accès privatif à un WC intérieur équipé d’une chasse d’eau, ce qui est supérieur à la moyenne de la zone OCDE, qui s’établit à 97 %.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Logement social pour les personnes âgées
Le nombre de personnes âgées aux États-Unis devrait doubler d’ici 2030. Dans les zones rurales, la plupart des seniors vivent dans une maison individuelle et ont difficilement accès aux soins et aux services sociaux qui leur sont nécessaires.
Les pouvoirs publics ont lancé un programme de logement social pour les personnes âgées en zone rurale afin de soutenir l’offre de logements adaptés et abordables à celles de ces personnes dont les revenus sont faibles ou modestes. Le Programme Section 202 du Département du logement et du développement urbain (HUD) propose aux personnes âgées ayant peu de moyens diverses solutions leur permettant de demeurer autonomes tout en ayant accès à l’aide dont elles peuvent avoir besoin. Les partenaires de ce programme peuvent bénéficier d’avances sans intérêts pour créer des résidences de service, avances qu’ils ne sont pas tenus de rembourser pour autant qu’ils accueillent des personnes âgées à faible revenu pendant une durée minimale de 40 ans. Des fonds d’assistance spécifiques sont octroyés au titre de chaque projet afin de couvrir la différence entre les loyers versés par les occupants et les charges d’exploitation telles qu’approuvées par le HUD.
Le principal mérite de ce programme est qu’il permet aux personnes âgées de conserver leur autonomie en continuant à vivre chez elles plus longtemps qu’elles n’auraient pu le faire autrement. Après le recul constaté récemment dans le nombre de logements attribués au titre de ce programme, il convient d’inverser la tendance pour continuer de répondre aux besoins créés par le vieillissement de la population.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Revenu – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il permet assurément d’acquérir un meilleur niveau de vie et donc plus debien-être. Des ressources plus importantes peuvent également faciliter l’accès à une instruction de qualité, à des services de santé plus performants et à un meilleur logement.
Le revenu disponible ajusté net des ménages est la somme dont dispose un ménage chaque année après déduction des impôts. Il représente le montant maximum qu’un ménage peut affecter à l’acquisition de biens ou de services. Aux États-Unis, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 51 147 USD par an, ce qui est plus élevé que la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 30 490 USD.
Le patrimoine financier net d’un ménage correspond à la valeur totale des actifs financiers et non financiers d'un ménage, tels que l'argent ou les actions détenus sur des comptes bancaires, la résidence principale, les autres biens immobiliers, les véhicules, les objets de valeur et les actifs non financiers (par exemple, les biens de consommation durables). Aux États-Unis, le patrimoine financier net moyen des ménages par habitant est estimé à 684 500 USD, ce qui est bien supérieur à la moyenne de l’OCDE, de 323 960 USD. Il s’agit par ailleurs du chiffre le plus élevé de l’OCDE.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Affordability index
Sachant que les coûts de logement et de transport représentent près de la moitié du budget du ménage moyen, le Location Affordability Index (LAI) fournit des estimations du pourcentage du revenu d'une famille dédié au coût combiné du logement et des transports dans un endroit donné. Parce que ce qui est « abordable » est différent pour tout le monde, les utilisateurs peuvent choisir parmi huit profils de familles différents, définis selon le revenu et la taille du ménage, ainsi que le nombre de personnes effectuant des déplacements professionnels, et voir ainsi quels quartiers, villes ou régions sont les plus « abordables ».
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Emploi – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
Avoir un emploi procure de nombreux avantages : l’emploi constitue une source de revenus, améliore l’insertion sociale, permet de satisfaire ses propres aspirations, de gagner confiance en soi et de développer ses qualifications et compétences. Aux États-Unis, environ 67 % de la population en âge de travailler (15-64 ans) occupe un emploi rémunéré. Ce chiffre est légèrement supérieur à la moyenne de 66 % de l’OCDE.
Les chômeurs sont définis comme des personnes actuellement sans emploi mais souhaitant travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage de longue durée peut avoir des effets délétères sur le sentiment de bien-être et sur l’amour-propre, et il peut entraîner une perte de compétences et réduire encore l’aptitude à l’emploi. Le pourcentage de la main-d’œuvre au chômage depuis un an ou plus est actuellement de 0.5 % aux États-Unis, un chiffre bien inférieur à la moyenne de 1.3 % de l’OCDE.
Le salaire et autres prestations en espèces qui vont de pair avec l’emploi sont un aspect majeur de la qualité d’un emploi. La rémunération moyenne est de 69 392 USD par an aux États-Unis, contre 49 165 USD en moyenne dans l’OCDE. Il s’agit du salaire le plus élevé dans la zone OCDE.
La sécurité de l’emploi constitue un autre facteur essentiel de sa qualité. Elle est exprimée en termes de perte attendue des revenus lorsqu’un individu perd son emploi. Cela inclut la probabilité de se retrouver au chômage, la durée du chômage et l'aide financière attendue du gouvernement. Les salariés confrontés à un risque élevé de perdre leur emploi sont plus vulnérables, notamment dans les pays où le système de protection sociale est moins développé. Aux États-Unis, la perte de revenus attendue pour les salariés s’ils perdent leur emploi est de 4.2 %, un pourcentage moins élevé que la moyenne de l’OCDE, égale à 5.1 %.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
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Liens Sociaux – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
L’homme est un animal social. La fréquence de nos contacts avec les autres et la qualité de nos relations personnelles sont donc des éléments déterminants de notre bien-être.
Un réseau social solide ou une collectivité soudée peuvent apporter un soutien psychologique pendant les bonnes comme pendant les mauvaises périodes, et peut aussi aider à trouver un travail et à accéder à des services ainsi qu’à d’autres avantages matériels. Aux États-Unis, 94 % des personnes interrogées pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, soit un niveau légèrement supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE, de 91 %.
Un réseau social limité peut entraîner des possibilités économiques restreintes, un manque de contact avec les autres et, en définitive, un sentiment d’isolement. Les individus socialement isolés ont du mal à s’insérer en tant qu’acteurs de la société et à combler leurs aspirations personnelles.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des solutions de logement innovantes pour favoriser la solidarité intergénérationnelle
La politique du logement peut encourager des formes de logement collectif telles que les logements partagés ou multigénérationnels. Ces types de logement peuvent à leur tour favoriser les liens entre membres d’une même famille et la solidarité entre générations au sein de la collectivité.
MEDcottage est une solution de logement modulaire et innovante permettant aux personnes âgées de rester dans leur cadre de vie ou à proximité des membres de leur famille. Ce module d’habitation, équipé des outils de surveillance et des technologies de l’information les plus récents, peut être placé provisoirement sur le terrain de personnes qui sont propriétaires de leur logement et raccordé à l’électricité et à l’eau courante. Le module bénéficie aussi des nouvelles technologies. Par exemple, des capteurs détectent les chutes et alertent les intervenants. Cette solution, qui vise à offrir une alternative moins coûteuse que les maisons de retraite médicalisées, peut aider les familles à prendre soin de leurs aînés.
L’État de Virginie a adopté un projet de loi autorisant les familles à placer une unité de soins mobile sur leur propriété sans avoir à demander d’autorisation. Favoriser ce type d’arrangements privés peut soulager le système de santé public et les maisons de retraite. Cette logique répond aussi au désir de nombreuses personnes âgées de finir leurs vieux jours à domicile ou de rester à proximité de leur famille au lieu d’avoir à quitter leur logement.
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Enseignement – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Américains peuvent espérer accomplir 17.3 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Aux États-Unis, 92 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau bien supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen aux États-Unis pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 495, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Du berceau à l’emploi
Mise en place à la fin des années 90, l’initiative Harlem Children’s Zone (HCZ) regroupe une série d’interventions qui ont pour but d’améliorer les perspectives des enfants du quartier de Harlem à New York. HCZ vise à briser le cycle de la pauvreté intergénérationnelle parmi les enfants et les familles de Central Harlem au moyen d’interventions continues qui s’échelonnent sur toute la période de l’enfance. Les premières mesures de soutien interviennent dans le cadre du Baby College, une série d’ateliers destinés aux parents d’enfants âgés de zéro à trois ans. Le Baby College GRADS, un programme de visites à domicile plus récent, encourage les familles à participer aux actions d’ensemble en proposant des incitations telles que des services de garde gratuits, une tombola hebdomadaire ou des couches gratuites. D’autres mesures prennent ensuite le relais : programmes préscolaires de qualité, « écoles à charte » qui accueillent les élèves du primaire et du secondaire, activités extra-scolaires, services sociaux et programmes de santé et de services de proximité.
Une deuxième chance pour les décrocheurs
YouthBuild USA est un programme « d’école de la deuxième chance »aux États-Unis, qui vise les jeunes de 16 à 24 ans issus de milieux défavorisés et ayant abandonné l’école. Il s’agit d’un programme intensif (d’une durée de 8 à 12 mois), qui propose une formation dans le secteur de la construction, des services éducatifs, des conseils et des possibilités d’accès à des responsabilités.
Le programme s’est développé rapidement au fil du temps et l’on dénombre actuellement 273 projets YouthBuild dans 46 États, à Washington D.C et dans les Îles Vierges, qui mobilisent quelque 10 000 jeunes adultes par an. Une évaluation détaillée et rigoureuse de ce programme est en cours. Capitalisant sur le succès du programme YouthBuild USA, le modèle a été adapté et décliné un peu partout dans le monde (YouthBuild International), notamment au Brésil où il vise les jeunes de 18-24 ans vivant dans le quartier défavorisé de Complexo do Alemão, à Rio de Janeiro.
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Environnement – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
La qualité de notre environnement à l’échelle locale a une incidence directe sur notre santé et notre bien-être. La pollution de l’air est un problème environnemental majeur, qui pèse directement sur la qualité de vie des individus. En dépit des initiatives nationales et internationales et de la baisse des principales émissions de contaminants, les effets de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé continuent de s’aggraver, et la pollution de l’air devrait devenir la première cause environnementale de mortalité prématurée au niveau mondial d’ici 2050. En ville, cette pollution est souvent causée par les transports et l’utilisation de bois-énergie ou de charbon à petite échelle. Elle entraîne toute une série de problèmes de santé, qu’il s’agisse d’irritations oculaires mineures, d’infections respiratoires ponctuelles ou même de maladies respiratoires chroniques, telles que l’asthme, les maladies cardiovasculaires ou le cancer du poumon à long terme. Certaines de ces complications nécessitent une hospitalisation et peuvent être mortelles. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
Les PM2.5 – des particules assez fines pour pouvoir pénétrer profondément dans les poumons – sont surveillées dans les pays de l’OCDE car elles peuvent être dangereuses pour la santé et réduire l’espérance de vie. Aux États-Unis, la concentration en PM2.5 de 7.7 microgrammes par mètre cube est inférieure aux 14 microgrammes par mètre cube enregistrés en moyenne dans les pays de l’OCDE, et au seuil recommandé de 10 microgrammes par mètre cube établi par l’Organisation mondiale de la santé.
L’accès à une eau propre est fondamental pour le bien-être de l’homme. En dépit des progrès notables des pays de l’OCDE en matière de réduction de la pollution de l’eau, il n’est pas toujours facile de constater distinctement les améliorations de la qualité de l’eau douce. Aux États-Unis, 88 % de la population se dit satisfaite de la qualité de l’eau. Ce chiffre est supérieur à la moyenne pour l’ensemble de l’OCDE, qui se situe à 84 %.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Protection des villes vulnérables
Le concours Rebuild by Design a été lancé au lendemain de l’ouragan Sandy afin de stimuler des solutions innovantes pour protéger les villes vulnérables contre les effets des événements météorologiques intenses. Les solutions proposées devaient être à la fois transposables à l’échelle régionale et axées sur le contexte local afin d’accroître la résilience des régions. Le concours a encouragé les équipes pluridisciplinaires en lice à consacrer davantage de temps et d’efforts à leurs projets que sur le marché privé : d’après une analyse officieuse, le processus Rebuild by Design a suscité un volume de travaux cinq fois supérieur à celui correspondant aux dépenses engagées.
Les équipes ont constitué des coalitions locales pour imaginer des solutions finançables et applicables permettant d’éclairer l’action des pouvoirs publics. Ce modèle a débouché sur la création d’un réseau de 535 organisations dans la région touchée par Sandy, 64 localités, 141 quartiers et villes et 181 organismes publics, qui se consacrent à la réalisation des projets issus du concours. Les travaux se poursuivent avec les partenaires de Rebuild by Design afin d’élargir le réseau dans l’optique de travaux de recherche, d’études de cas, de projets exemplaires, de programmes destinés aux établissements d’enseignement et de concours. Le concours a été classé par la chaîne d’informations CNN parmi les meilleures idées de 2013.
Réutiliser les terrains contaminés pour produire des énergies renouvelables
Les pouvoirs publics américains encouragent le développement des énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes) sur les terrains actuellement ou précédemment contaminés, les décharges et les sites miniers dès lors que cette démarche concorde avec les projets de la population locale. L’initiative RE-Powering America’s Land (lancée en 2008) œuvre pour la revalorisation des zones dégradées, l’atténuation des pressions d’aménagement exercées sur les espaces ouverts, et le remplacement des combustibles fossiles par les énergies renouvelables pour produire de l’électricité. Ce dispositif permet aux populations locales de transformer des sites vacants, sous-utilisés ou dégradés et d’en tirer profit sur le plan environnemental, économique et social. Ce projet innovant a permis de sensibiliser et de fournir des outils assortis d’une assistance technique à la population, aux autorités locales et tribales et aux autres parties prenantes concernées par l’assainissement des sites contaminés et le développement des énergies renouvelables.
Bien qu’il soit difficile d’estimer les retombées directes de cette initiative, le nombre d’installations de production d’énergie renouvelable implantées sur des sites contaminés a considérablement augmenté ces cinq dernières années. À l’heure actuelle, on dénombre 73 projets d’une puissance installée supérieure à 200 MW.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Perspectives de l'environnement de l'OCDE à l'horizon 2050Indicateurs
Gouvernance – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
La confiance dans les pouvoirs publics est essentielle pour la cohésion sociale et le bien-être. Un taux de participation électorale élevé traduit l’implication des citoyens dans la vie politique. Pour les élections les plus récentes sur lesquelles des données sont disponibles, le taux de participation aux États-Unis correspondait à 65 % des personnes enregistrées. Ce chiffre est légèrement inférieur à la moyenne de la zone OCDE qui s’établit à 69 %.
Un plus grand engagement public dans le processus de prise de décision est également important afin d’obliger le gouvernement à rendre des comptes et maintenir la confiance dans les institutions publiques. Le processus formel d'engagement public dans l'élaboration des lois et des réglementations est une façon de mesurer la manière dont les individus peuvent participer aux décisions du gouvernement sur des questions clés qui affectent leur vie. Aux États-Unis, le niveau d'engagement des parties prenantes dans l'élaboration des réglementations est de 3.1 (sur une échelle allant de 0 à 4), ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE, de 2.4.
Note pour les États-Unis : Comme l'exécutif américain n’est pas à l’origine des lois primaires ; les résultats présentés pour les États-Unis pour la Participation des parties prenantes à l'élaboration de réglementations se réfèrent uniquement aux pratiques en place pour le développement des réglementations subordonnées.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Sante – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie aux États-Unis atteint presque 79 ans, soit deux ans de moins que la moyenne de l’OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 88 % des Américains répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés parmi les pays membres. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
La santé mentale au travail
Les Employee Assistance Programs (EAP) proposent aux salariés des services confidentiels pour les aider à surmonter des problèmes personnels qui ont des incidences sur leurs performances au travail. Les EAP permettent aux salariés d'avoir accès à des services et aiguillages en matière de santé mentale, d'addictions et de conseil aux familles ; de promotion du bien-être et de la santé ; et à des aides liées à l'emploi comme des services d'orientation professionnelle. Généralement, ces services sont disponibles 24 heures sur 24 et les membres de la famille peuvent également en bénéficier. Les cadres sont encouragés à apprendre comment gérer les effets d'une mauvaise santé mentale sur la productivité, les absences pour maladie, le stress et les addictions sur le lieu de travail. Les EAP sont obligatoires pour les organismes fédéraux tandis que dans le secteur privé, la couverture est d'environ 65 % parmi les entreprises de plus de 100 salariés. Les évaluations montrent un recul de l'absentéisme, un meilleur maintien du personnel en place et des frais médicaux significativement réduits imputables aux interventions précoces en matière de problèmes de santé mentale.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la santé 2011Indicateurs
Satisfaction – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
On peut mesurer le bonheur ou le bien-être subjectif en termes de satisfaction à l’égard de la vie, de présence d’expériences et de sentiments positifs et d’absence d’expériences et de sentiments négatifs. Bien que subjectifs, ces indicateurs constituent des outils complémentaires utiles aux données objectives pour comparer la qualité de vie d’un pays à l’autre.
L’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie mesure le jugement global que les individus portent sur leur vie, plutôt que leurs sentiments du moment. Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Américains l’évaluent à 7 en moyenne, ce qui est supérieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
L’initiative Summer Streets à New York
Trois samedis consécutifs pendant l’été, plus d’une dizaine de kilomètres de rues new-yorkaises sont fermées à la circulation, permettant à chacun de venir s’y promener pour jouer, faire du vélo ou simplement respirer. L’initiative Summer Streets, qui célèbre chaque année l’espace public le plus précieux de la ville, c'est-à-dire ses rues, offre aux New-Yorkais un nouvel espace de loisirs sains et les encourage à utiliser des modes de transport durables. En consacrant une partie des rues à la pratique du vélo, une autre à la marche et une autre encore aux fêtes de quartiers, ce projet est aussi l’occasion pour les habitants de faire de l’exercice, de regarder les diverses activités pratiquées ou simplement de profiter des matinées estivales. En 2012, plus de 250 000 personnes ont participé à l’événement, dont l’itinéraire s’étend du pont de Brooklyn à Central Park, en passant notamment par Park Avenue. Les participants ont la possibilité de rejoindre facilement la voie verte de l’Hudson River, Harlem, Brooklyn et Governors Island en empruntant des rues adjacentes à faible circulation, et peuvent par conséquent organiser leur parcours comme ils l’entendent. Toutes les activités sont gratuites et s’adressent à tous les âges et à tous les niveaux, afin que le partage des rues se fasse dans le respect de chacun.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la société : Indicateurs sociauxIndicateurs
Sécurité – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
Le sentiment de sécurité personnelle est un élément essentiel du bien-être des. Vous sentez-vous en sécurité lorsque vous marchez seul(e) la nuit, dans votre ville ou votre quartier ? Aux États-Unis, environ 78 % des personnes disent qu'elles se sentent en sécurité lorsqu’elles marchent seules la nuit, un taux supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui est de 74 %.
Le taux d’homicide (nombre de meurtres pour 100 000 habitants) constitue un indicateur plus fiable du niveau de sécurité d’un pays car, à la différence d’autres crimes, les meurtres sont en principe signalés systématiquement à la police. Selon les toutes dernières données OCDE disponibles, le taux d’homicide aux États-Unis est de 6 pour 100 000 habitants, un chiffre plus élevé que le taux moyen de l'OCDE, de 2.6.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Des mesures urgentes sont nécessaires pour s’attaquer à la crise des opioïdes Panorama de la société : Victimes de la criminalitéIndicateurs
Équilibre travail-vie privée – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
Trouver un équilibre convenable entre vie professionnelle et vie privée est un défi auquel tous les travailleurs sont confrontés, notamment ceux qui ont des enfants. La possibilité de concilier vie professionnelle, obligations familiales et vie privée est capitale pour le bien-être de tous les membres d’un foyer. Les gouvernements peuvent y contribuer en encourageant l’adoption de pratiques de travail souples et favorables aux familles, de façon à aider les parents à trouver un équilibre plus satisfaisant entre travail et vie de famille.
Le temps passé au travail constitue un aspect important de l’équilibre entre travail et vie privée. Les données montrent que des horaires lourds peuvent nuire à la santé, compromettre la sécurité et accroître le stress. Aux États-Unis, environ 10 % des salariés travaillent de très longues heures, un taux identique à la moyenne de l’OCDE.
En outre, plus une personne travaille, moins elle consacre de temps à d’autres activités, qu’il s’agisse de loisirs ou de temps pour soi. La quantité et la qualité du temps consacré aux loisirs constituent des facteurs importants du bien-être général d’un individu et peuvent procurer des bienfaits supplémentaires en termes de santé physique et mentale. Aux États-Unis, la durée moyenne consacrée à prendre soin de soi (manger, dormir, etc.) et à ses loisirs (voir des amis ou de la famille, passe-temps favoris, jeux, ordinateur, télévision, etc.) représente 61 % de la journée pour un travailleur à plein temps, soit 14.6 heures, une moyenne inférieure à celle de l’OCDE, de 15 heures.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Réduire le taux de pauvreté des ménages actifs
Les analyses de l'OCDE donnent à penser que les États-Unis pourraient réduire le taux de pauvreté des ménages actifs en renforçant l’offre de services et de prestations proposées pendant les premières années après la naissance de l’enfant, y compris la législation relative au congé parental rémunéré, et en s’appuyant sur les services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants dont l’efficacité a été démontrée, comme le programme Headstart et d’autres programmes locaux.
Aux États-Unis, les dépenses publiques totales consacrées au bien-être et à l’éducation de l’enfant s’élèvent à 160 000 USD jusqu’à l’âge de 18 ans, ce qui est supérieur à la moyenne de l'OCDE qui s’établit à 149 000 USD. Toutefois, ces dépenses interviennent relativement tard puisqu’elles sont en majeure partie concentrées sur l’enseignement public obligatoire. Cela signifie que les États-Unis pourraient investir plus tôt, notamment dans l’accueil des jeunes enfants et l’aide aux familles à la naissance.
Par exemple, les États-Unis sont le seul pays de l'OCDE à ne pas avoir mis en place un congé parental rémunéré national, même si trois États proposent des congés rémunérés. À l’échelon fédéral, le congé parental existant (non rémunéré) est court (12 semaines) et n’est accessible qu’à certains salariés (à savoir ceux qui travaillent dans des entreprises de 50 employés au moins). La mise en œuvre d’un congé parental rémunéré à l’échelle nationale pourrait induire des coûts indirects pour les employeurs (remplacement temporaire des jeunes parents par exemple), mais il est plus probable qu’un tel dispositif soit financé par les cotisations salariales, puisque c’est ce qui se pratique au niveau des États. Les avantages du congé parental rémunéré sont considérables, non seulement pour le bien-être de l’enfant mais aussi pour le marché du travail, puisqu’il a été démontré qu’aux États-Unis, les mères qui ont la possibilité de prendre un congé parental rémunéré sont plus nombreuses à reprendre le travail que celles qui n’y ont pas accès.
Le retour des mères au travail est crucial, étant donné qu’il existe une corrélation très étroite entre la stabilité économique et l’emploi aux États-Unis. L’aide publique aux familles est en grande partie fournie sous la forme d’allègements fiscaux et de crédits d’impôts (45 % de l’aide totale, contre 10 % en moyenne dans l'OCDE). Toutefois, le taux d’emploi des Américaines ne cesse de reculer depuis 10 ans, quoiqu’à partir d’un niveau élevé. Or ce recul intervient alors que les Américaines ont de meilleures perspectives professionnelles que leurs homologues dans la plupart des autres pays de l'OCDE (35 % des postes de direction sont occupés par des femmes aux États-Unis) et un niveau d’instruction relativement élevé, et que le fait d’élever leurs enfants a un coût moins important qu’ailleurs en termes de rémunération (les mères gagnent plus de 80 % du salaire des femmes sans enfant sur l’ensemble de leur vie active). Les arguments en faveur de la mise en place d’un congé parental rémunéré, et d’une amélioration de la sécurité de l’emploi pour les mères, sont donc convaincants.