Le saviez-vous ?
indicator | value | unit |
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Population | 17.1 | mil. |
Nombre de visiteurs/an | 11.2 | mil. |
Énergies renouvelables | 4.3 | % |
Comment va la vie ?
Les Pays-Bas obtiennent de bons résultats dans de nombreux indicateurs du bien-être comparé à la plupart des autres pays qui figurent dans l’Indicateur du vivre mieux. Les Pays-Bas se positionnent au-dessus de la moyenne dans les dimensions de l’emploi, de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, de l’éducation, de la qualité de l’environnement, des liens sociaux, de l’engagement civique, de la sécurité et de la satisfaction à l’égard de la vie. Ces classements s’appuient sur une sélection de données disponibles.
S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. Aux Pays-Bas, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 34 984 USD par an, soit un chiffre supérieur à la moyenne de 30 490 USD dans les pays de l’OCDE.
En termes d’emploi, 78 % des 15-64 ans ont un travail rémunéré, un niveau plus élevé que le taux d’emploi moyen de l’OCDE de 66 %. Environ 82 % des hommes ont un emploi rémunéré, contre 74 % des femmes. Aux Pays-Bas, presque 0 % des salariés travaillent de très longues heures, soit un taux bien moins élevé que celui de 10 % observé dans l’OCDE, avec environ 1 % d’hommes travaillant de très longues heures contre 0 % pour les femmes.
Pour trouver un emploi, il est essentiel d’avoir fait de bonnes études et d’avoir de bonnes compétences. Aux Pays-Bas, 81 % des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, soit un niveau supérieur à la moyenne de l’OCDE de 79 %. Aux Pays-Bas, le taux de réussite ne varie pas entre les hommes et les femmes. Quant à la qualité du système éducatif, le score moyen aux derniers tests PISA pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 502, soit un score supérieur à la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Aux Pays-Bas, les filles ont, en moyenne, dépassé les garçons de 12 points, soit un chiffre bien supérieur aux 5 points d’écart moyen de l’OCDE.
En termes de santé, l’espérance de vie à la naissance aux Pays-Bas est de 82 ans, soit un an de plus que la moyenne de l’OCDE. L’espérance de vie chez les femmes est de 84 ans contre 81 ans chez les hommes. La concentration de PM2.5 (fines particules atmosphériques polluantes qui peuvent pénétrer et endommager les poumons) est de 12.2 microgrammes par mètre cube, un niveau légèrement inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE (14 microgrammes). Aux Pays-Bas, 91 % des habitants se disent satisfaits de la qualité de leur eau, contre 84 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.
En ce qui concerne la sphère publique, le sentiment d’appartenance et le degré de participation des citoyens sont élevés aux Pays-Bas. Dans l’ensemble, 94 % des habitants pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, ce qui est supérieur aux 91 % en moyenne dans l’OCDE. Le taux de participation électorale, qui traduit la participation des citoyens au processus politique, était de 79 % lors des dernières élections, soit un taux plus élevé que la moyenne de l’OCDE de 69 %. Le milieu socio-économique peut influencer le taux de vote. La participation électorale est estimée à 88 % pour les 20 % les plus aisés, contre 68 % pour les 20 % les plus modestes.
Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Néerlandais l’évaluent à 7.5 en moyenne, ce qui est supérieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Thèmes
L’OCDE en action
Études économiques de l'OCDE : Pays-Bas
Études économiques consacrées périodiquement par l'OCDE à l’économie des Pays-Bas. Chaque étude analyse les grands enjeux auxquels le pays fait face. Elle examine les perspectives à court terme et présente des recommandations détaillées à l’intention des décideurs politiques. Des chapitres thématiques analysent des enjeux spécifiques. Les tableaux et graphiques contiennent un large éventail de données statistiques.
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Pays-Bas dans le détail
Logement – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
Être logé dans de bonnes conditions est l’un des aspects les plus importants de l’existence. Si le logement est essentiel pour satisfaire des besoins élémentaires tels que celui de s’abriter, il ne se résume pas au fait de disposer de quatre murs et d’un toit. Il doit être un lieu de repos où les individus peuvent se sentir en sécurité, disposer d'intimité et d'espace personnel. Le logement doit également être un lieu où il est possible d'élever une famille. Ce sont toutes ces caractéristiques qui font d’un logement un foyer. Reste à savoir, bien sûr, si un logement décent est abordable.
Les ménages consacrent une grande part de leur budget au logement, qui est le premier poste de dépenses de nombreuses personnes et familles dès lors qu’on additionne les loyers (ou les remboursements d’emprunt pour ceux qui sont propriétaires de leur logement), le gaz, l’électricité, l’eau, le mobilier et les réparations. Aux Pays-Bas, les ménages consacrent en moyenne 20 % de leur revenu disponible brut ajusté au logement, ce qui correspond à la moyenne de la zone OCDE.
Il importe de mesurer le coût du logement, mais aussi d’examiner les conditions de vie au sein de celui-ci, notamment le nombre moyen de pièces par personne et l’accès aux équipements de base.Le nombre de pièces d’un logement, rapporté au nombre de personnes qui l’habitent, indique s’il est surpeuplé, ce qui peut avoir une incidence néfaste sur la santé physique et mentale, les relations avec les autres ainsi que le développement des enfants. De plus, un logement surpeuplé implique souvent des systèmes d’alimentation en eau et d’assainissement insuffisants. Aux Pays-Bas, le logement moyen comprend 2 pièces par personne, contre 1.7 pièce par personne en moyenne dans la zone OCDE. S’agissant des équipements de base, 100 % des logements néerlandais recensés disposaient d’un accès privatif à un WC intérieur équipé d’une chasse d’eau, ce qui est supérieur à la moyenne de la zone OCDE, qui s’établit à 97 %.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Revenu – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il permet assurément d’acquérir un meilleur niveau de vie et donc plus debien-être. Des ressources plus importantes peuvent également faciliter l’accès à une instruction de qualité, à des services de santé plus performants et à un meilleur logement.
Le revenu disponible ajusté net des ménages est la somme dont dispose un ménage chaque année après déduction des impôts. Il représente le montant maximum qu’un ménage peut affecter à l’acquisition de biens ou de services. Aux Pays-Bas, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages par habitant est de 34 984 USD par an, ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 30 490 USD.
Le patrimoine financier net d’un ménage correspond à la valeur totale des actifs financiers et non financiers d'un ménage, tels que l'argent ou les actions détenus sur des comptes bancaires, la résidence principale, les autres biens immobiliers, les véhicules, les objets de valeur et les actifs non financiers (par exemple, les biens de consommation durables). Aux Pays-Bas, le patrimoine financier net moyen des ménages par habitant est estimé à 248 599 USD, ce qui est inférieur à la moyenne de l’OCDE, de 323 960 USD.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
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Emploi – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
Avoir un emploi procure de nombreux avantages : l’emploi constitue une source de revenus, améliore l’insertion sociale, permet de satisfaire ses propres aspirations, de gagner confiance en soi et de développer ses qualifications et compétences. Aux Pays-Bas, environ 78 % de la population en âge de travailler (15-64 ans) occupe un emploi rémunéré. Ce chiffre est supérieur à la moyenne de 66 % de l’OCDE, et il s’agit de l’un des taux les plus élevés de l’OCDE.
Les chômeurs sont définis comme des personnes actuellement sans emploi mais souhaitant travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage de longue durée peut avoir des effets délétères sur le sentiment de bien-être et sur l’amour-propre, et il peut entraîner une perte de compétences et réduire encore l’aptitude à l’emploi. Le pourcentage de la main-d’œuvre au chômage depuis un an ou plus est actuellement d’environ 0.9 % aux Pays-Bas, un chiffre inférieur à la moyenne de 1.3 % de l’OCDE.
Le salaire et autres prestations en espèces qui vont de pair avec l’emploi sont un aspect majeur de la qualité d’un emploi. La rémunération moyenne est de 58 828 USD par an aux Pays-Bas, contre 49 165 USD en moyenne dans l’OCDE.
La sécurité de l’emploi constitue un autre facteur essentiel de sa qualité. Elle est exprimée en termes de perte attendue des revenus lorsqu’un individu perd son emploi. Cela inclut la probabilité de se retrouver au chômage, la durée du chômage et l'aide financière attendue du gouvernement. Les salariés confrontés à un risque élevé de perdre leur emploi sont plus vulnérables, notamment dans les pays où le système de protection sociale est moins développé. Aux Pays-Bas, la perte de revenus attendue pour les salariés s’ils perdent leur emploi est de 2.5 %, un pourcentage bien plus bas que la moyenne de l’OCDE, égale à 5.1 %.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Aider les élèves handicapés à trouver du travail
Le projet « Boris vous aide à trouver du travail » (Boris brengt je naar een baan) aide les établissements d’enseignement secondaire à mieux soutenir les élèves handicapés dans leur recherche d’emploi. En collaboration avec les établissements d’enseignement professionnel et les entreprises homologuées, la démarche de l’apprentissage pratique a été adaptée aux élèves handicapés dans l’enseignement secondaire spécialisé.
Environ un tiers des 355 élèves ont achevé le programme ; 51 % d’entre eux ont trouvé un emploi, 31 % ont poursuivi leurs études, et le reste du groupe s’est orienté vers un emploi protégé ou des activités diurnes. Les établissements participants ont estimé que le projet les aidait à améliorer la qualité des parcours d’apprentissage pratique, à avoir un meilleur aperçu des offres d’emploi au niveau régional et à étendre leur réseau pour les stages en entreprise.
Le projet « Mon mentor, le partenaire de ma recherche d’emploi » (Met de coach naar de job) aide les élèves handicapés pendant leur stage en entreprise lors de leur dernière année d’études et au moment de leur passage dans la vie active. Des mentors ont été déployés dans les établissements d’enseignement secondaire spécialisé pour aider les élèves à trouver une entreprise appropriée pour leur stage et pour les orienter pendant leur expérience pratique. Les élèves qui ont bénéficié des services d’un mentor ont rencontré moins de difficultés pendant leur stage professionnel et ont plus souvent décroché un emploi ordinaire à la fin de leurs études (50 % par rapport à 33 % des élèves n’ayant pas reçu l’aide d’un mentor).
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L'OCDE recommande aux Pays-Bas d’engager de nouvelles réformes en faveur d’un marché du travail plus inclusif Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Liens Sociaux – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
L’homme est un animal social. La fréquence de nos contacts avec les autres et la qualité de nos relations personnelles sont donc des éléments déterminants de notre bien-être.
Un réseau social solide ou une collectivité soudée peuvent apporter un soutien psychologique pendant les bonnes comme pendant les mauvaises périodes, et peut aussi aider à trouver un travail et à accéder à des services ainsi qu’à d’autres avantages matériels. Aux Pays-Bas, 94 % des personnes interrogées pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, un taux légèrement plus élevé que la moyenne de la zone OCDE qui s’établit à 91 %.
Un réseau social limité peut entraîner des possibilités économiques restreintes, un manque de contact avec les autres et, en définitive, un sentiment d’isolement. Les individus socialement isolés ont du mal à s’insérer en tant qu’acteurs de la société et à combler leurs aspirations personnelles.
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Enseignement – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Néerlandais peuvent espérer accomplir 18.8 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Aux Pays-Bas, 81 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen aux Pays-Bas pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 502 points, un score situé au-dessus de la moyenne de 486 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Prévenir l’abandon scolaire
Les Pays-Bas ont pris des mesures pour aider les jeunes vulnérables ou ayant abandonné récemment l’école à terminer leurs études. Des « numéros d’éducation » individuels, un Bureau numérique de l’absentéisme scolaire et des centres régionaux d’enregistrement et de coordination ont été créés pour assurer un meilleur suivi des élèves et apporter des aides aux élèves vulnérables.
Le programme Aanval op schooluitval aide des jeunes à passer de l’enseignement secondaire préprofessionnel à l’enseignement professionnel en répondant mieux à leurs besoins. Parmi les améliorations figurent des possibilités accrues de formation pratique, une aide à l’orientation professionnelle et divers programmes intégrant des activités sportives et culturelles. Des gratifications financières encouragent les établissements scolaires à lutter contre l’abandon. Le programme définit également avec les employeurs les exigences en matière de qualifications de base pour les jeunes de 18 à 23 ans qui abandonnent précocement leurs études.
L’ensemble de ces initiatives a permis de réduire l’abandon scolaire de près de moitié : de plus de 50 000 pendant l’année scolaire 2005/06, les décrocheurs scolaires étaient environ 28 000 en 2012/13.
Plus de budget pour les écoles accueillant des élèves défavorisés
Aux Pays-Bas, les écoles qui accueillent une forte proportion d’élèves issus de milieux défavorisés bénéficient d’une majoration de budget. Bien que le niveau de financement soit fixé pour chacune en fonction des besoins individuels des élèves, les écoles ne sont pas tenues d’affecter directement ces ressources complémentaires à l’accueil de ces élèves. Elles peuvent décider, par exemple, de diminuer le nombre d’élèves par classe. Le « poids » de chaque élève est défini en fonction du niveau d’instruction des parents.
Des études empiriques du système de financement néerlandais montrent que ces dispositifs permettent de moduler la répartition des ressources entre les écoles en fonction de leurs besoins respectifs. Le nombre d’enseignants par élève dans les écoles primaires à fort pourcentage d’élèves de milieux défavorisés est ainsi supérieur de 58 %, en moyenne, et le personnel de soutien est également plus nombreux.
Encourager l’examen par les pairs et la planification collective du travail à l’école
La fondation leerKRACHT (« enseignant » en néerlandais), créée en 2012, applique un programme ascendant de renforcement des capacités des établissements scolaires et réoriente la politique éducative nationale. Elle aide les écoles à créer une culture d’amélioration continue des enseignants, au sein de laquelle les enseignants œuvrent ensemble à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, et où les chefs d’établissement servent d’exemples. L’objectif est de sensibiliser plus de 5 000 écoles primaires et secondaires d’ici 2020 (sur un total de 8 700 établissements).
Les enseignants et les administrateurs d’établissement qui participent au programme travaillent en étroite collaboration pour améliorer l’enseignement. Trois processus sont indispensables au programme : observation en classe et retour d’information, planification collective des cours et séances du conseil. Le principe des « séances du conseil » s’inspire de la stratégie LEAN issue du secteur manufacturier, où des équipes restreintes organisent des réunions informelles quotidiennes pour améliorer ensemble la qualité. L’approche s’appuie sur des forums avec la Fondation leerKRACHT et les écoles de la région, et sur des visites à des entreprises ayant une culture de l’amélioration continue. Cette initiative privée touche désormais aux Pays-Bas une école secondaire sur dix, un établissement professionnel sur trois et des centaines d’écoles primaires.
Source : OCDE (2016), Netherlands 2016: Foundations for the Future, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264257658-en, encadré 5.2, EDU
d’après :Fondation LeerKRACHT (2016), www.stichting-leerkracht.nl/ik-ben-geinteresseerd/
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Environnement – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
La qualité de notre environnement à l’échelle locale a une incidence directe sur notre santé et notre bien-être. La pollution atmosphérique extérieure constitue un problème environnemental important qui pèse directement sur la qualité de vie des individus. En dépit des initiatives nationales et internationales et de la baisse des principales émissions de contaminants, les effets de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé continuent de s’aggraver, et la pollution de l’air devrait devenir la première cause environnementale de mortalité prématurée au niveau mondial d’ici 2050. En ville, cette pollution est souvent causée par les transports et l’utilisation de bois-énergie ou de charbon à petite échelle. Elle entraîne toute une série de problèmes de santé, qu’il s’agisse d’irritations oculaires mineures aux infections respiratoires ponctuelles et maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme, les maladies cardiovasculaires ou le cancer du poumon. Certaines de ces complications nécessitent une hospitalisation et peuvent être mortelles. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
Les PM2.5 – des particules assez fines pour pouvoir pénétrer profondément dans les poumons – sont surveillées dans les pays de l’OCDE car elles peuvent être dangereuses pour la santé et réduire l’espérance de vie. Aux Pays-Bas, la concentration en PM2.5 de 12.2 microgrammes par mètre cube est inférieure aux 14 microgrammes par mètre cube enregistrés en moyenne dans les pays de l’OCDE, et se trouve au-dessus du seuil recommandé de 10 microgrammes par mètre cube établi par l’Organisation mondiale de la santé.
L’accès à une eau propre est fondamental pour le bien-être de l’homme. En dépit des progrès notables des pays de l’OCDE en matière de réduction de la pollution de l’eau, il n’est pas toujours facile de constater distinctement les améliorations de la qualité de l’eau douce. Aux Pays-Bas, 91 % de la population se dit satisfaite de la qualité de l’eau. Ce chiffre est supérieur à la moyenne pour l’ensemble de l’OCDE, qui se situe à 84 %.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Une approche souple et intégrée des risques climatiques
Le changement climatique complique singulièrement la planification à long terme de la protection contre les inondations dans les deltas fluviaux et sur les littoraux. Aux Pays-Bas, le programme Delta procède d’une approche appelée « trajectoires d’adaptation » pour déterminer comment gérer le risque d’inondation. La recherche des points de basculement, au-delà desquels la panoplie de mesures prévue ne permettra plus d’atteindre les objectifs voulus, se trouve au cœur de cette approche. Une fois ces points identifiés, on choisit une série d’options envisageables et un système est mis en place pour suivre l’évolution de la situation et offrir la marge de manœuvre nécessaire pour changer de cap si besoin est. Le programme Delta s’inscrit dans une démarche intersectorielle : des parties prenantes du secteur de l’eau sont associées à chacune des étapes afin que tous les aspects d’une décision soient bien pris en considération. Le Fond Delta, servant au financement du programme, devrait agréger à lui d’autres programmes existants en rapport avec l’eau et être doté d’une enveloppe annuelle de 1 milliard EUR à compter de 2020.
Serres économes en énergie
Aux Pays-Bas, la serriculture est un important consommateur de gaz et d’électricité. Un partenariat public-privé baptisé Greenhouse as Source of Energy ambitionne de rendre les serres climatiquement neutres et quasi indépendantes des énergies fossiles d’ici à 2020, puis d’en faire des sources d’énergie durables à l’horizon 2050. À cette fin, il vise à réduire les émissions de CO2 de plus de moitié par rapport à 1990 et à abaisser de 2 % par an la consommation d’énergie par unité produite. Vingt pour cent de l’énergie consommée par les serres proviendraient alors de sources durables.
Plusieurs instruments appuient ces objectifs : soutien au transfert et à la diffusion des résultats de la R-D, mesures législatives et réglementaires, garanties d’emprunt (pour les projets géothermiques), prime à l’investissement, réduction d’impôt au titre des investissements dans les économies d’énergie, subvention à l’exploitation des énergies renouvelables, etc.
Grâce à ces efforts, l’efficacité énergétique des serres a été multipliée par deux depuis 1990, le nombre de sites géothermiques a progressé et les serristes font davantage appel à des serres fermées ou semi-fermées. Différentes installations ont vu le jour, dont une conduite qui approvisionne des serristes en CO2 utile à la croissance des végétaux et des unités de cogénération au gaz. Parmi les innovations, on peut citer les serres climatiquement neutres, de nouvelles solutions de déshumidification, l’utilisation de LED en combinaison avec des lampes classiques et des capteurs de photosynthèse.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Perspectives de l'environnement de l'OCDE à l'horizon 2050Indicateurs
Gouvernance – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
La confiance dans les pouvoirs publics est essentielle pour la cohésion sociale et le bien-être. Un taux de participation électorale élevé traduit l’implication des citoyens dans la vie politique. Pour les élections les plus récentes sur lesquelles des données sont disponibles, le taux de participation aux Pays-Bas correspondait à 79 % des personnes enregistrées. Ce chiffre est plus élevé que la moyenne de l’OCDE qui s’établit à 69 %.
Un plus grand engagement public dans le processus de prise de décision est également primordial pour inciter le gouvernement à rendre des comptes et afin de maintenir la confiance dans les institutions publiques. Le processus formel d'engagement public dans l'élaboration des lois et des réglementations est une façon de mesurer la manière dont les individus peuvent participer aux décisions du gouvernement sur des questions clés qui affectent leur vie. Aux Pays-Bas, le niveau d'engagement des parties prenantes dans l'élaboration des réglementations est de 2.6 (sur une échelle allant de 0 à 4), ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE, de 2.1.
Pour plus d’information sur les valeurs estimées et les années de références, consultez la FAQ et la base de données BLI.
Des politiques meilleures pour des vies meilleures
Administration électronique
Les Pays-Bas ont mis en place et amélioré des services numériques et des outils consultatifs à la disposition de la population. Les particuliers peuvent accéder à des centaines de sites web institutionnels, à l’aide d’un seul et même identifiant, depuis le portail DigiD. La plateforme d’administration électronique mijnoverheid.nl (que l’on pourrait traduire par monadministration.nl) leur donne accès à des services personnalisés.
Des outils consultatifs gérés par les ministères permettent aux Néerlandais de participer à la phase préliminaire du processus de prise de décisions et de faire connaître leurs points de vue, préoccupations, objections et propositions concernant tel service public ou tel projet de réglementation. Ces consultations garantissent aux citoyens la possibilité de faire entendre leur voix et resserrent leurs liens avec l’administration.
Participation citoyenne pour de meilleures politiques de l’eau
La gestion de l’eau est une priorité de longue date pour les Pays-Bas. Dans ses programme de travail et plan stratégique pour 2015-2021, l’Office des eaux de la région du Rijnland encourage la population à participer à la prise de décisions. Citoyens et parties prenantes ont été invités à participer à une enquête et à un congrès dont l’objet était de mieux appréhender les déficits d’information parmi la population locale et d’associer à nouveau celle-ci à l’élaboration de la politique de l’eau. Une nouvelle plateforme participative a par ailleurs été mise en ligne pour diffuser des informations au sujet de la mission et des responsabilités de l’Office régional de l’eau et encourager les débats ainsi que la soumission d’idées nouvelles. Les conclusions de ces consultations du public sont prises en considération dans le plan stratégique.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Sante – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie aux Pays-Bas est de 82 ans, soit un an de plus que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 75 % des Néerlandais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Un soutien en matière de santé mentale
Les pouvoirs publics néerlandais financent le recours à des spécialistes de la santé mentale pour qu'ils aident les médecins généralistes à mieux reconnaître et traiter la maladie mentale. Ces spécialistes assurent l'analyse des problèmes et le dépistage, élaborent et examinent le plan de traitement, proposent des séances de psychoéducation, apportent une aide à l'autogestion et mènent des interventions en vue d'une modification du comportement, de la prévention indiquée et de la prévention des rechutes. Le traitement final et l'aiguillage des patients sont alors déterminés par le médecin généraliste.
La proportion de médecins généralistes sollicitant l'aide de spécialistes de la santé mentale a augmenté, passant de 11 % en 2009 à 34 % en 2011 et 62 % en 2013. Les évaluations montrent que 90 % des médecins généralistes jugent leur expérience bonne ou excellente. Les patients se disent également satisfaits de leur expérience avec les spécialistes de la santé mentale. Les médecins généralistes comme les patients apprécient le soutien professionnel, rapide et facile d'accès assuré. En ce qui concerne les améliorations à apporter, on peut veiller à une plus grande transparence et à une plus grande proximité avec les patients et à une meilleure intégration des spécialistes de la santé mentale dans les équipes de soin locales.
Étude à long terme sur la santé
La région du Nord des Pays-Bas connaît un déclin et un vieillissement de sa population. Les autorités locales ont mis au point une vaste base de données sur la santé pour comprendre pourquoi certaines personnes développent une maladie chronique relativement jeunes, tandis que d'autres restent vigoureuses et en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Dans le cadre de cette enquête, 165 000 habitants du Nord des Pays-Bas seront suivis sur une période de 30 ans, pendant leur jeunesse, au moment ils deviennent parents, et à un âge plus avancé. Cette étude pionnière sur trois générations s’intéresse à un nombre inédit d'aspects de la vie, depuis l'hérédité et le mode de vie jusqu’aux facteurs physiques et sociaux. Les participants sont convoqués à un examen tous les cinq ans, au cours duquel ils sont invités à remplir des questionnaires détaillés sur leurs antécédents médicaux, leurs habitudes, notamment en termes de régime alimentaire et de consommation de tabac, leur mode de vie et leur prise éventuelle de médicaments, etc. La phase initiale vient d'être achevée et la phase de suivi est sur le point de commencer.
Les résultats devraient conduire à un dépistage précoce des maladies, à la découverte de nouveaux traitements voire à la prévention des troubles chroniques. Le défi de rester en bonne santé plus longtemps grâce à l'innovation nécessite de réaliser des progrès fondamentaux dans des domaines clés, en particulier les sciences de la vie, l’alimentation et la nutrition, la technologie médicale, les soins, les traitements et les modes de vie sains.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-êtreIndicateurs
Satisfaction – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
On peut mesurer le bonheur ou le bien-être subjectif en termes de satisfaction à l’égard de la vie, de présence d’expériences et de sentiments positifs et d’absence d’expériences et de sentiments négatifs. Bien que subjectifs, ces indicateurs constituent des outils complémentaires utiles aux données objectives pour comparer la qualité de vie d’un pays à l’autre.
L’évaluation de la satisfaction à l’égard de la vie mesure le jugement global que les individus portent sur leur vie, plutôt que leurs sentiments du moment. Lorsqu’on leur demande de noter de 0 à 10 leur niveau global de satisfaction, les Néerlandais l’évaluent à 7.5 en moyenne, ce qui est nettement supérieur à la note moyenne de 6.7 recueillie pour l’ensemble de l’OCDE.
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Comment va la vie ? : Mesurer le bien-être Panorama de la société : Indicateurs sociauxIndicateurs
Sécurité – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
Le sentiment de sécurité personnelle est un élément essentiel du bien-être des individus. Vous sentez-vous en sécurité lorsque vous marchez seul(e) la nuit, dans votre ville ou votre quartier ? Aux Pays-Bas, environ 83 % des personnes disent qu'elles se sentent en sécurité lorsqu’elles marchent seules la nuit, un taux supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui est de 74 %.
Le taux d’homicide (nombre de meurtres pour 100 000 habitants) constitue un indicateur plus fiable du niveau de sécurité d’un pays car, à la différence d’autres crimes, les meurtres sont en principe signalés systématiquement à la police. Selon les toutes dernières données OCDE disponibles, le taux d’homicide aux Pays-Bas est de 0.6 pour 100 000 habitants,un chiffre moins élevé que le taux moyen de l'OCDE, de 2.6.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Protéger les enfants
En 2011, les Services de protection de l’enfance et de la jeunesse de la région d’Amsterdam (ou CYPSA) ont été réorganisés pour mieux prendre la mesure des risques auxquels sont exposés 10 000 enfants vulnérables et apporter en temps voulu l’aide nécessaire. L’objectif tenait en quelques mots : « Sécurité pour tous les enfants ».
Des spécialistes ont travaillé ensemble pendant trois mois pour recenser les problèmes, envisager des solutions et les mettre en œuvre. Suite à l’évaluation, de nouveaux principes d’action et de dialogue ont été définis, inscrivant la protection de l’enfance dans une démarche systémique. L’adoption de cette nouvelle démarche a conduit à décloisonner le fonctionnement des services, de sorte que les assistants sociaux puissent traiter avec l’ensemble du système familial et communiquer directement avec les familles. Des équipes sont constituées autour de chaque cas potentiel, les maîtres mots étant d’intervenir le plus tôt possible et de prendre soin de la famille dans son ensemble.
La réorganisation des services a été une réussite complète, au-delà même de ce que l’on espérait. Non seulement le service public y a gagné en qualité, mais son coût a diminué. Mieux encore, le nombre d’enfants qu’il a fallu retirer de force à leurs parents a été divisé par deux. Ces résultats positifs et non démentis par la suite ont valu au CYPSA d’être élu Meilleur organisme du secteur public des Pays-Bas en 2015.
Source : OCDE (2017), Systems Approaches to Public Sector Challenges: Working with Change, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264279865-en, Encadré 1.4, GOV
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Équilibre travail-vie privée – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
Trouver un équilibre convenable entre vie professionnelle et vie privée est un défi auquel tous les travailleurs sont confrontés, notamment ceux qui ont des enfants. La possibilité de concilier vie professionnelle, obligations familiales et vie privée est capitale pour le bien-être de tous les membres d’un foyer. Les gouvernements peuvent y contribuer en encourageant l’adoption de pratiques de travail souples et favorables aux familles, de façon à aider les parents à trouver un équilibre plus satisfaisant entre travail et vie de famille.
Un autre aspect important de l’équilibre entre travail et vie privée : le temps passé au travail. Les données montrent que des horaires lourds peuvent nuire à la santé, compromettre la sécurité et accroître le stress. Aux Pays-Bas, 0.3 % des salariés travaillent de très longues heures, un taux nettement moins élevé que la moyenne de 10 % observée dans l’OCDE et l’un des taux les plus bas parmi les pays membres.
En outre, plus une personne travaille, moins elle consacre de temps à d’autres activités, qu’il s’agisse de loisirs ou de temps pour soi. La quantité et la qualité du temps consacré aux loisirs constituent des facteurs importants du bien-être général d’un individu et peuvent procurer des bienfaits supplémentaires en termes de santé physique et mentale. Aux Pays-Bas, la durée moyenne consacrée à prendre soin de soi (manger, dormir, etc.) et à ses loisirs (voir des amis ou de la famille, passe-temps favoris, jeux, ordinateur, télévision, etc.) représente 64 % de la journée pour un travailleur à plein temps, soit 15.4 heures, une durée plus élevée que la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 15 heures.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Les familles néerlandaises s’en sortent bien dans la mesure où les mères assument un double rôle
Aux Pays-Bas, les résultats des politiques familiales et de l’enfance sont globalement bons. Les taux d’emploi, d’instruction des parents et de fécondité sont plus élevés que les niveaux moyens dans l’OCDE. S’agissant des enfants et des adolescents, le taux de chômage des jeunes est très bas, les résultats à l’écrit sont bons, le taux de pauvreté infantile est inférieur à la moyenne, et les enfants se déclarent satisfaits de leur vie (plus de 93 % des 11-15 ans se situent à un degré de satisfaction supérieur à la moyenne).
De nombreuses familles néerlandaises se partagent les responsabilités professionnelles – le taux d’emploi des femmes est bien supérieur à la moyenne de l’OCDE (69.9 %, contre 57.5 %), de même que le taux d’emploi des mères de famille, mais très souvent, les femmes travaillent à temps partiel. À la maison en revanche, elles consacrent presque 2 heures de plus que les hommes aux tâches ménagères.
Au cours des vingt dernières années, la hausse de l’emploi féminin aux Pays-Bas a été rapide : au début des années 80, le taux d’emploi des femmes faisait partie des plus bas de l’OCDE, autour de 35 % ; en 2009, il avait doublé et dépassait 70 %. Toutefois, la plupart de cette hausse passe par des emplois à temps partiel : plus de 61 % des salariées travaillent à temps partiel – une pratique particulièrement répandue chez les mères de famille. Cela peut être appréciable d’un point de vue professionnel et privé puisque les mères ont plus de temps pour s’occuper des enfants, mais les conséquences en sont souvent négatives sur l’évolution de carrière. En outre, le temps partiel revient à sous-utiliser les qualifications et les compétences des femmes : aux Pays-Bas, les jeunes femmes sont plus qualifiées qu’en moyenne dans l’OCDE, mais aussi plus qualifiées que les hommes. À poste équivalent, une mère de deux enfants aura gagné en moyenne moins de la moitié des revenus d’une salariée sans enfant sur l’ensemble de sa vie active.