Éducation
Contexte
L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. En outre, l’enseignement peut améliorer la vie des gens dans des domaines comme la santé, l’engagement civique et le bonheur. Les études montrent que les personnes instruites vivent plus longtemps, prennent une part plus active dans la vie politique et locale, commettent moins de délits et ont moins recours à l’aide sociale.
Années d’éducation
Dans une économie de la connaissance en évolution permanente, l’éducation a pour but d’acquérir des compétences pour toute la vie. Toutefois, combien d’années d’école, d’université et de formation faudra-t-il aux générations futures pour les acquérir ? Si l’on en juge par la proportion des 5-39 ans actuellement inscrits à l’école ou à l’université, la réponse est qu’en moyenne, les populations des pays de l’OCDE peuvent espérer accomplir environ 18 années d’éducation et de formation. Les résultats varient de 14 années en Colombie à près de 20 années en Australie.
Niveau d’éducation
Tout à fait concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner assez d’argent pour améliorer sa qualité de vie. Les personnes hautement qualifiées sont moins touchées par le chômage, généralement parce qu’elles sont plus recherchées sur le marché du travail du fait de leur niveau d’études. Les rémunérations sur toute la durée de la vie augmentent également en fonction du niveau d’études atteint.
En outre, le marché du travail est de plus en plus axé sur les connaissances. Cette évolution fait du diplôme de fin d’études secondaires le titre minimum pour obtenir un travail dans quasiment tous les pays membres. De ce fait, le diplôme de fin d’études secondaires correspond au minimum requis pour obtenir un travail dans quasiment tous les pays membres. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail.
En moyenne, environ 79 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE. Dans 33 pays de l’OCDE ainsi qu’en Russie, 60 % au moins des 25-64 ans achèvent au minimum le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. L’inverse vaut dans certains pays : en Colombie, au Mexique, et en Turquie, au moins 57 % des 25-64 ans ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
Cependant, les femmes sont désormais plus susceptibles que les hommes de décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur dans la plupart des pays de l’OCDE, ce qui correspond à un renversement du modèle historique. En moyenne, 42 % des femmes de 25-64 ans sont diplômées de l’enseignement tertiaire, contre 35 % des hommes de la même tranche d’âge.
Compétences des élèves
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis, à la fin de leur scolarité obligatoire (généralement vers 15 ans), certaines connaissances et compétences, notamment en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société.
En 2018, le programme PISA a testé les élèves de 79 pays, dont les pays membres de l’OCDE, le Brésil, la Russie et l’Afrique du Sud, sur leurs compétences en compréhension de l’écrit et en mathématiques et sur leur niveau en sciences. Les études montrent que ces compétences constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années de scolarité ou d’enseignement postscolaire. Dans la zone OCDE, l’élève moyen a obtenu une note de 488. En moyenne, les filles sont notées 491 contre 485 pour les garçons.
L’Estonie arrive en tête des pays de l’OCDE, avec un score PISA moyen de 526 points. Viennent ensuite le Japon et la Corée du Sud avec 520 points. Le pays en fin de palmarès, la Colombie, obtient un score moyen de 406, ce qui signifie que l’écart entre le premier pays de l’OCDE et le dernier est de 120 points.
Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction. En Estonie, au Canada, en Finlande et en Irlande par exemple, les étudiants ont de bons résultats, quel que soit leur milieu socioéconomique. En Israël et au Luxembourg par contre, l’écart de performance entre les étudiants les plus aisés et les étudiants les plus modestes atteint plus de 120 points, ce qui laisse à penser que le milieu dont sont issus les élèves a un impact sur leurs résultats. En moyenne, 89 points séparent les étudiants les plus aisés des étudiants les plus modestes à travers les pays de l’OCDE.
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Éducation dans le détail par pays
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Afrique du Sud, 48 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau inférieur à la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Les données ne sont pas disponibles pour l’Afrique du Sud mais les études montrent que les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Accroître les ressources éducatives
L’Initiative ASIDI (Accelerated Schools Infrastructure Development Initiative) était un programme ponctuel visant à améliorer les infrastructures de 400 établissements scolaires. Ce programme a été étendu pour répondre aux pénuries de matériel pédagogique comme les manuels scolaires. Entre 2013/14 et 2014/15, la part des élèves ayant accès aux manuels scolaires requis est passée de 92 % à près de 100 % pour tous les niveaux d’enseignement et toutes les matières. La province de Gauteng s’est également engagée à étendre l’utilisation des technologies à l’école. Une initiative pilote a été lancée avec l’utilisation de tableaux numériques interactifs et de tablettes et l’installation des connexions requises dans certaines écoles de quartiers pauvres. Des tableaux numériques interactifs sont également disponibles en 12ème année d’études dans tous les établissements publics de la province.
Les pénuries d’enseignants posent depuis longtemps problème en Afrique du Sud. Pour encourager plus d’étudiants à choisir le métier d’enseignant, la dotation du programme de bourses Funza Lushaka réservé aux études dans l’enseignement a été augmentée de près de 100 millions ZAR, ce qui a permis de soutenir l’arrivée de quelque 10 000 nouveaux enseignants depuis 2013.
Œuvrer ensemble au renforcement des compétences
Le gouvernement sud-africain et des organisations non gouvernementales se mobilisent sur plusieurs initiatives visant à renforcer les compétences. Le projet Massive Open Online Varsity (MOOV) propose un meilleur accès à un enseignement de qualité grâce à des cours en ligne venant de partout dans le monde. Des centres MOOV ont été ouverts dans 12 bibliothèques publiques des quartiers pauvres de Johannesburg. Chaque centre accueille 50 élèves, gratuitement, sans critère de sélection. Au cours des 12 premiers mois du projet, 8000 élèves se sont inscrits et plus de 500 certificats ont été décernés par des organismes certificateurs.
Le National Skills Fund est utilisé en premier lieu pour investir dans l’enseignement et la formation, le développement des infrastructures consacrées aux compétences et la recherche sur le développement des compétences. Parmi les projets cofinancés par le Fonds, figurent le programme Itukise Internships for Unemployed Graduates et un projet pilote d’apprentissage en alternance. Le programme Itukise propose un stage de 12 mois rémunéré dans le secteur privé pour aider les diplômés au chômage à acquérir une expérience professionnelle pertinente. Au cours des deux premières années, 1500 personnes environ ont suivi un stage dans 169 entreprises. Le projet pilote d’apprentissage en alternance s’inspire des systèmes allemand et suisse, qui associent enseignement à l’école et formation en entreprise. D’abord lancé sur trois sites, le pilote a été utile aux établissements comme aux entreprises, mais des efforts restent à faire pour inciter les employeurs à participer au programme.
Source : OCDE (2017), Getting Skills Right: South Africa, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264278745-en, Box 3.3, EDU
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Allemands peuvent espérer accomplir 18.2 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Allemagne, 86 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
En Allemagne, le score moyen pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 500, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des pratiques exemplaires dans l’enseignement professionnel
Le modèle allemand d’enseignement professionnel, qui repose sur l’alternance, est depuis longtemps reconnu pour son excellence. Les élèves peuvent choisir, à l’issue de leur scolarité obligatoire, de poursuivre une filière générale du deuxième cycle du secondaire ou une filière professionnelle. Il peut s’agir dans ce cas-là d’un établissement d’enseignement professionnel à temps plein ou du système d’apprentissage en alternance.
Dans le système en alternance, les élèves partagent leur temps entre la formation en entreprise et les cours. L’école dispense les cours d’enseignement général et spécifique, tandis que les employeurs supervisent et proposent des formations en milieu professionnel. L’État comme les employeurs sont très engagés dans le système et jouent un rôle majeur dans la conception de l’enseignement. La participation des employeurs au système en alternance signifie également que les programmes peuvent être adaptés aux besoins locaux. L’État réglemente la qualité des emplois dans le cadre de programmes de formation nationaux normalisés et contraignants, de sorte que les besoins à court terme des entreprises ne viennent pas s’opposer aux objectifs éducatifs et économiques du système. Les contrats d’apprentissage et les salaires correspondants sont également protégés par les conventions collectives. En 2014, 48 % des élèves allemands du deuxième cycle du secondaire étaient inscrits dans des cursus professionnels, et 86 % d’entre eux étaient en alternance.
Source : OCDE (2017), Getting Skills Right: South Africa, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264278745-en, encadré 4.3., EDU
Développer les compétences en STIM
La « Maison des scientifiques en herbe » vise à développer les compétences des jeunes enfants en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM). Cette initiative a été lancée en 2016 afin de susciter l’engouement des enfants pour les sciences naturelles et les technologies, promouvoir la co-construction dans les processus éducatifs et favoriser des compétences essentielles telles que l’apprentissage, le langage, la motricité fine et les aptitudes sociales. L’intérêt pour les STIM est encouragé par le biais d’ateliers et de journées spéciales, ainsi que par des activités et des programmes éducatifs dans les structures d’accueil via de nouveaux réseaux locaux.
Suite au projet pilote lancé dans 50 établissements préscolaires à Berlin, l’initiative a été étendue à toute l’Allemagne dans plus de 20 000 établissements préscolaires, structures d’accueil et écoles primaires. La Maison des scientifiques en herbe devrait concerner à terme 47 000 établissements.
Source : OCDE (2017), Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2017 - Compétences et chaînes de valeur mondiales, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264273351-en, encadré 4.1, EDU, PAC
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ausAustralieouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Australiens peuvent espérer accomplir 20.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit plus que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 18 années. L’Australie possède l’un des niveaux les plus élevés au sein de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Australie, 84 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau situé au-dessus de la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Australie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 499, un score supérieur à la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer l’état de santé psychique et le bien-être des élèves
KidsMatter a pour objectif d’encourager des partenariats entre le secteur de l’éducation, les professionnels de la petite enfance, le système de santé et les collectivités locales afin d’améliorer l’état de santé psychique et le bien-être des enfants.
Le programme KidsMatter Early Childhood est appliqué dans les établissements préscolaires, les maternelles et les services d’accueil de jour. Il sert de support aux pratiques d’éducation et d’accueil des jeunes enfants et permet de rapprocher éducateurs, enfants, familles, direction, collectivité et professionnels de santé.
KidsMatter Primary s’appuie sur une approche globale de l’établissement scolaire afin d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de promotion, de prévention et d’intervention précoce en matière de santé, étayées par des données probantes. Le cadre repose sur quatre axes principaux : un environnement scolaire positif ; l’apprentissage social et émotionnel des élèves ; le soutien aux parents ; et une intervention précoce auprès des élèves souffrant de troubles psychiques.
Après une phase pilote menée dans 101 écoles en 2007-08, KidsMatter a été étendu après avoir fait l’objet d’une évaluation qui a mis en évidence une amélioration générale de l’état de santé mentale et du bien-être des enfants (optimisme accru, meilleures capacités d’adaptation et amélioration du comportement). Les aptitudes et les connaissances des enseignants se sont également renforcées, de même que leur capacité à venir en aide aux enfants et à leurs familles.
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autAutricheouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Autrichiens peuvent espérer accomplir 17 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat très proche de la moyenne des pays de l’OCDE, de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Autriche, 86 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Autriche pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 491, un score supérieur à la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Aider les jeunes à rester à l’école
L’objectif du programme autrichien Jugencoaching est d’aider les jeunes à rester dans le système éducatif et de renouer les liens avec les jeunes déjà déscolarisés.
Jugencoaching aide les participants à se fixer des objectifs et propose des services de soutien tels que des consultations et des conseils d’orientation scolaire. Des spécialistes extérieurs, comme des travailleurs sociaux et des psychologues, sont également consultés si nécessaire. Ces services sont proposés aux jeunes dans leur neuvième année scolaire, aux jeunes de moins de 19 ans déscolarisés, sans emploi et ne suivant aucune formation et aux jeunes souffrant d’un handicap ou ayant des besoins éducatifs particuliers âgés de moins de 25 ans. Le programme se décompose en trois étapes et doit être achevé au bout d’un an.
Même s’il est encore en phase d’essai, Jugencoaching se révèle déjà une plateforme utile pour les professionnels. Parmi les jeunes qui ont suivi le programme, 7 % seulement l’ont abandonné et 85 % ont obtenu des résultats conformes aux objectifs convenus. Une meilleure harmonisation du programme et des méthodes de renvoi plus efficaces sont nécessaires pour améliorer le système.
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belBelgiqueouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Belges peuvent espérer accomplir 19.5 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Belgique, 80 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau légèrement supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Belgique pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences est de 500, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Réformer l’enseignement pour améliorer les résultats
Même si les niveaux de formation sont élevés en Belgique, leur progression ralentit depuis quelques années et trop de jeunes ne parviennent pas à décrocher leur diplôme de fin d’études secondaires. Les Communautés française et flamande ont toutes deux lancé des réformes éducatives visant à mieux intégrer les migrants et à lutter contre le ralentissement actuel des taux de réussite des élèves.
La Communauté française applique actuellement un programme de réforme de l’enseignement obligatoire (2015-2025) qui accorde aux établissements scolaires et aux enseignants plus d’autonomie et impose aux établissements ayant de faibles performances d’élaborer des plans d’action pour améliorer les résultats scolaires, fournir une formation en cours d’emploi aux enseignants et améliorer la formation à la diversité sociale, culturelle et pédagogique. La Communauté flamande doit finaliser une réforme en 2020 visant à améliorer la formation des enseignants et à moderniser l’enseignement secondaire. Par ailleurs, la région a déjà recruté des assistants supplémentaires pour les langues aux niveaux préprimaire, primaire et secondaire afin d’aider les enfants issus de l’immigration à réussir. Ces initiatives prévoient également de renforcer l’enseignement professionnel afin qu’il soit plus en adéquation avec le marché du travail. Ces mesures vont dans le bon sens pour améliorer les résultats et préserver l’avantage comparatif de la Belgique en matière d’éducation.
Source : OCDE (2017), Études économiques de l’OCDE - Belgique 2017, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/eco_surveys-bel-2017-en, p. 102-104 texte + encadré 2.3 + tableau 15, ECO
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Brésiliens peuvent espérer accomplir 16.2 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit moins que la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Brésil, 57 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau bien inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen au Brésil pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 400, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Canadiens peuvent espérer accomplir 17 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Canada, 92 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau bien supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le Canada figure parmi les meilleurs pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 517 points, un score au-dessus de la moyenne de l’OCDE qui est de 488 points. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Soutenir les élèves désavantagés
Les élèves canadiens obtiennent de bons résultats scolaires, quel que soit leur origine socio-économique, leur langue maternelle et qu’ils Canadiens de souche ou immigrés récents. Des programmes ciblés parviennent à aider les populations vulnérables à relever leurs niveaux de formation.
À titre d’exemple, le programme Passeport pour ma réussite aide des jeunes de quartiers défavorisés à terminer leurs études secondaires. Partenariat avec les parents, les agences locales, des bénévoles, les conseils scolaires locaux et des établissements secondaires, le programme apporte quatre grands types de soutien aux élèves : soutien scolaire, mentorat en groupe et mentorat professionnel, médiation et aide financière.
Le programme Passeport pour ma réussite a été lancé en phase pilote en 2001 dans le quartier de Regent Park à Toronto. En 2013, il avait été étendu à 12 autres groupes de population, notamment des communautés autochtones. Une évaluation réalisée en 2010 sur les cinq premières cohortes à participer au Programme a montré que le décrochage était passé du taux exceptionnellement élevé de 56 % à moins de 11.7 %. Parallèlement, l’absentéisme a baissé, les élèves concernés sont plus nombreux à s’orienter vers la filière générale et leurs taux de réussite dans le secondaire et d’inscription dans l’enseignement postsecondaire sont plus élevés. En 2011/12, 75 % des diplômés ayant bénéficié du programme Passeport s’étaient inscrits dans un cursus postsecondaire, contre 61 % des élèves du même quartier n’y ayant pas participé.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Chiliens peuvent espérer accomplir 17.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat moins élevé que la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Chili, 67 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un score inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen au Chili pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 438, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE et l'un des plus bas de l'OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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Investir dans la jeunesse
Malgré l’amélioration du taux de scolarité - la quasi-totalité des enfants âgés de 5 à 17 ans est scolarisée- les résultats et l’accès à un enseignement de qualité demeurent inégaux. Les autorités chiliennes ont pris des mesures importantes pour investir davantage dans l’éducation et l’accueil des jeunes enfants, pour renforcer l’intégration scolaire et pour repenser la carrière des enseignants. Des mesures propres à améliorer l’accès des élèves des classes moyenne et inférieure aux études supérieures sont également encouragées. Des réformes récentes du secteur éducatif visent à créer de meilleures opportunités pour les populations vulnérables. Elles ont pour objectifs principaux de créer des établissements scolaires plus inclusifs, de repenser les carrières des enseignants, de renforcer les services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants, d’améliorer la qualité des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur, et de réduire les écarts de qualifications entre les différentes catégories socioéconomiques.
Une loi rendant obligatoire l’inscription en maternelle a été votée en 2013, et le gouvernement a fait le développement de l’éducation préscolaire une haute priorité. La loi récente sur l’intégration et l’équité interdit la sélection des élèves dans les établissements publics et privés subventionnés, pratique qui entraînait le placement d’un nombre disproportionné d’élèves de familles modestes dans les établissements les moins performants. Cette loi interdit également les établissements scolaires à but lucratif, supprime les frais de participation et accroît les fonds destinés aux élèves vulnérables au moyen d’un système de chèques-éducation. La suppression de ces pratiques devrait permettre de réduire les inégalités en améliorant l’accès à un enseignement de qualité.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Coréens peuvent espérer accomplir 17.2 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un score moins élevé que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Corée, 89 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. La Corée est le meilleur pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 520 points, un score situé au-dessus de la moyenne de l’OCDE qui est de 488 points. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Conjuguer expérience professionnelle et enseignement
Le Plan de développement de l’enseignement secondaire professionnel (2010-15) avait pour but de créer des établissements d’enseignement professionnel fondés sur les besoins des entreprises et sur des compétences professionnelles spécifiques, en privilégiant le travail sur la poursuite d’études postsecondaires après le diplôme de fin de secondaire. L’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’enseignement professionnel en Corée est essentielle, dans la mesure où, en 2013, les taux d’emploi moyens des diplômés des cycles courts de l’enseignement postsecondaire et des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire professionnel n’étaient que de, respectivement, 61 % et 41 %.
L’un des piliers du Plan reposait sur la création de Meister, des écoles qui permettent aux étudiants de combiner emploi et études, sur le modèle allemand de maîtrise des ouvriers qualifiés. Il existe désormais en Corée 41 écoles Meister, qui accueillent plus de 16 000 étudiants, et six autres ouvriront leurs portes en 2016-17. Le taux d’emploi des diplômés de Meister dépasse 90 %, contre 44 % seulement pour les établissements d’enseignement secondaire professionnel classiques.
La seconde initiative concerne le système de formation en alternance, qui a pour objectif de réunir 70 000 élèves/travailleurs et 10 000 entreprises sur la base de l’apprentissage et au moyen de programmes nouveaux dans les établissements d’enseignement secondaire professionnel, les établissements postsecondaires de cycle court et les universités. La majorité des entreprises participantes étant des PME, le système est confronté à des difficultés financières. Pour limiter le coût fiscal qu’entraîne le développement du programme, celui-ci doit être réformé pour le rendre plus intéressant pour les entreprises et les élèves (les PME pouvant par exemple créer des centres de formation communs).
Source : OCDE (2016), Études économiques de l’OCDE - Corée 2016, Éditions OCDE, Paris http://dx.doi.org/10.1787/eco_surveys-kor-2016-en, encadré 2.3, ECO
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dnkDanemarkouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Danois peuvent espérer accomplir 19.3 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat situé au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années, et l’un des niveaux les plus élevés au sein de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Danemark, 82 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen au Danemark pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 501, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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Orienter les résultats de l’enseignement
Le Danemark a défini en 2012 des objectifs et des principes clairs pour l’intégration des enfants ayant des besoins éducatifs particuliers dans le circuit scolaire ordinaire. L’un de ces objectifs, que 96 % de tous les élèves de l’école publique soient intégrés dans une classe ordinaire en 2015, a créé, dans un système décentralisé tel que celui du Danemark, un but partagé par les communes et les écoles, qui l’ont inscrit dans la planification et les projets locaux en matière d’éducation.
La réforme de 2014 de la Folkeskole (enseignement obligatoire) portait sur la réussite des élèves, l’égalité des chances et le bien-être, en plus des indicateurs correspondants. Les progrès accomplis dans ce sens font l’objet d’une surveillance dans chaque établissement scolaire, qui en rend compte aux communes. Les fonds centraux accordés aux communes favorisent aussi le perfectionnement des enseignants, l’objectif étant que, d’ici 2020, chaque enseignant possède les compétences et les qualifications les plus récentes sur les matières qu’il enseigne.
Source : OCDE (2017), The Funding of School Education: Connecting Resources and Learning, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264276147-en, encadré 3.2, 4.1, EDU
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espEspagneouvrir
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Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Espagnols peuvent espérer accomplir 17.9 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Espagne, 63 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen en Espagne pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences est situé au-dessus de la moyenne de 486 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
S’attacher au bien-être des élèves pour obtenir de meilleurs résultats
Au nord-ouest de l’Espagne, dans la région Castille-et-Léon, les résultats scolaires des élèves dépassent très largement la moyenne nationale. Dans l’enquête PISA 2015, ils ont obtenu des scores élevés en moyenne et seuls 5 % d’entre eux ont obtenu des scores faibles en sciences, à l’écrit et en mathématiques, contre 13 % en moyenne dans l’OCDE. En 2004, la région Castille-et-Léon a mis en œuvre un programme sur l’environnement scolaire mettant l’accent sur le bien-être des élèves, notamment par le biais de mesures de lutte contre le harcèlement à l’école, la reconnaissance des établissements scolaires les plus efficaces, et la désignation d’un coordinateur de l’environnement scolaire. Quasiment tous les établissements scolaires financés sur fonds publics font l’objet d’un suivi et établissent un rapport sur leur environnement pédagogique deux fois par an. Les résultats d’une enquête réalisée auprès des élèves en 2007-08 montrent que le harcèlement à l’école est beaucoup moins fréquent dans cette région : il ne touche qu’un élève sur 40, contre 1 sur 26 dans l’ensemble du pays. La région Castille-et-Léon poursuit ses efforts pour adopter une approche plus systématique, participative et intégrée afin d’actualiser son programme, par exemple en instaurant un plan ciblé de lutte contre le harcèlement à l’école.
Source : OCDE (2017), PISA 2015 Results (Volume III): Students' Well-Being, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264273856-en, encadré III.14.4, EDU
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estEstonieouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Estoniens peuvent espérer accomplir 17.6 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un score moins élevé que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Estonie, 91 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, soit un des niveaux les plus élevés de l’OCDE où la moyenne est de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. L’Estonie figure parmi les meilleurs pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 526 points, un scoreau-dessus de la moyenne de l’OCDE qui est de 488 points. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Apprentissage tout au long de la vie
La Stratégie estonienne d’apprentissage tout au long de la vie pour 2014-2020 établit des objectifs mesurables dans des domaines tels que la participation à des activités d’apprentissage tout au long de la vie, le nombre de personnes diplômées de l’enseignement professionnel, les compétences numériques, l’utilisation des technologies numériques et l’égalité des chances. Les progrès sont également mesurés en fonction d’objectifs clés comme les débouchés professionnels et les compétences à l’écrit et en mathématiques. De multiples programmes doivent fonctionner ensemble pour atteindre ces objectifs clés.
Il est encore trop tôt pour dire si le succès est au rendez-vous, dans la mesure où certains programmes sont encore en cours d’élaboration et de mise en œuvre. Une enquête nationale sera menée tous les deux ans pour évaluer le degré de satisfaction. Les possibilités d’apprentissage devraient être améliorées en particulier pour les personnes dont les résultats sur le plan professionnel sont peu satisfaisants. Parmi les mesures envisagées figurent la révision des principes d’évaluation, l’amélioration de la formation des enseignants, la modification du contenu et du volume des programmes éducatifs et la multiplication des travaux de recherche dans l’éducation. Le gouvernement, en coopération avec les employeurs, cherchera à rapprocher les compétences apprises à l’école des besoins des entreprises. La loi sur la formation des adultes établit des normes de qualité et accroît la visibilité du système de formation des adultes. La base juridique permettant de créer un système coordonné d’anticipation et d’adéquation des compétences futures face aux besoins du marché du travail a également été établie.
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usaEtats-Unisouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Américains peuvent espérer accomplir 17.3 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Aux États-Unis, 92 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau bien supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen aux États-Unis pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 495, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Du berceau à l’emploi
Mise en place à la fin des années 90, l’initiative Harlem Children’s Zone (HCZ) regroupe une série d’interventions qui ont pour but d’améliorer les perspectives des enfants du quartier de Harlem à New York. HCZ vise à briser le cycle de la pauvreté intergénérationnelle parmi les enfants et les familles de Central Harlem au moyen d’interventions continues qui s’échelonnent sur toute la période de l’enfance. Les premières mesures de soutien interviennent dans le cadre du Baby College, une série d’ateliers destinés aux parents d’enfants âgés de zéro à trois ans. Le Baby College GRADS, un programme de visites à domicile plus récent, encourage les familles à participer aux actions d’ensemble en proposant des incitations telles que des services de garde gratuits, une tombola hebdomadaire ou des couches gratuites. D’autres mesures prennent ensuite le relais : programmes préscolaires de qualité, « écoles à charte » qui accueillent les élèves du primaire et du secondaire, activités extra-scolaires, services sociaux et programmes de santé et de services de proximité.
Une deuxième chance pour les décrocheurs
YouthBuild USA est un programme « d’école de la deuxième chance »aux États-Unis, qui vise les jeunes de 16 à 24 ans issus de milieux défavorisés et ayant abandonné l’école. Il s’agit d’un programme intensif (d’une durée de 8 à 12 mois), qui propose une formation dans le secteur de la construction, des services éducatifs, des conseils et des possibilités d’accès à des responsabilités.
Le programme s’est développé rapidement au fil du temps et l’on dénombre actuellement 273 projets YouthBuild dans 46 États, à Washington D.C et dans les Îles Vierges, qui mobilisent quelque 10 000 jeunes adultes par an. Une évaluation détaillée et rigoureuse de ce programme est en cours. Capitalisant sur le succès du programme YouthBuild USA, le modèle a été adapté et décliné un peu partout dans le monde (YouthBuild International), notamment au Brésil où il vise les jeunes de 18-24 ans vivant dans le quartier défavorisé de Complexo do Alemão, à Rio de Janeiro.
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finFinlandeouvrir
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Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Finlandais peuvent espérer accomplir près de 19.8 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit un résultat supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années, et l’un des niveaux les plus élevés de la zone OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Finlande, 91 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. La Finlande figure parmi les meilleurs pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 516 points, un score au-dessus de la moyenne de l’OCDE qui est de 488 points.Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Encourager l’entrepreneuriat
L’initiative Innolukio encourage le raisonnement créatif et l’esprit d’entreprise dans la filière générale du deuxième cycle du secondaire. Parmi les activités périscolaires figurent des exercices hebdomadaires, des vidéos, des compétitions et d’autres supports pédagogiques qui favorisent la créativité. Ces expériences aident les élèves à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à leur vie professionnelle future.
Initiative d’abord locale, Innolukio réunissait 320 établissements secondaires du deuxième cycle et 110 000 élèves en 2012/13. Plusieurs facteurs contribuent à sa réussite : environnements pédagogiques novateurs, recours actif aux défenseurs du projet, gestion judicieuse de la publicité et place de choix accordée à l’éducation à l’entrepreneuriat. Le projet rapproche également les élèves des universités et des entreprises.
Des enseignants très respectés
La confiance méritée dont bénéficient les enseignants en Finlande traduit le très haut niveau de qualité de leur formation. En Finlande, les enseignants jouissent d’un statut social dont peu de professions peuvent se targuer. Les professeurs d’université font partie des spécialistes les plus écoutés, et le terme de « professeur » est utilisé pour les enseignants des établissements scolaires comme du supérieur. En 2010, on comptait plus de dix candidats pour chacune des 660 places disponibles de formation des enseignants de primaire, faisant ainsi de l’enseignement l’une des professions les plus recherchées du pays.
Conséquence de ce climat compétitif, l’enseignement est désormais une profession très sélective en Finlande, et partout dans le pays, les enseignants sont hautement qualifiés et très bien formés. S’ils ont toujours bénéficié d’un grand respect dans le pays, le fait d’avoir augmenté la sélection à l’entrée et accordé aux enseignants plus d’autonomie en classe et de meilleures conditions de travail que dans d’autres professions a permis de rehausser encore leur statut. Les enseignants ont gagné la confiance des parents et de la société toute entière grâce à leur capacité avérée d’utiliser leur pouvoir d’appréciation professionnelle et leur jugement pour gérer leurs classes et réussir à aider quasiment tous les élèves à obtenir de bons résultats.
Depuis les années 80, le système de responsabilité a été entièrement repensé à partir de la base. Les étudiants qui souhaitent devenir enseignants sont en partie sélectionnés selon leur capacité à transmettre leur foi dans la mission principale de l’école publique en Finlande, qui repose sur de valeurs profondément humanistes, ainsi que sur des préoccupations sociales et économiques. La formation qu’ils reçoivent est conçue pour développer un grand sens de la responsabilité individuelle vis-à-vis de l’étude et du bien-être de tous les élèves dont ils ont la charge. Durant leur carrière, les enseignants doivent cumuler les fonctions de chercheur et de professionnel de terrain. On attend d’eaux, non seulement qu’ils maîtrisent des connaissances en éducation et en développement humain, mais aussi qu’ils rédigent une thèse de recherche pour obtenir leur master.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Français peuvent espérer accomplir 16.6 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En France, 81 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen en France pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 496, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Préparer les jeunes à l’emploi
Les écoles françaises de la deuxième chance aident les jeunes âgés de 18 à 25 ans à améliorer leurs compétences pour trouver un emploi. Ces écoles ciblent les jeunes qui sont déscolarisés depuis plus d’un an et qui n’ont pas de diplôme ni de qualifications. Les élèves se voient proposer un plan de formation personnalisé destiné à renforcer leurs compétences à l’écrit, en mathématiques et dans les TIC. Ils suivent également un stage en entreprise pour acquérir des qualifications professionnelles et renforcer leurs liens avec les employeurs.
Des écoles de la deuxième chance ont été créées dans 107 collectivités locales et ont accueilli 15 115 élèves en 2015. Les évaluations montrent que les effets potentiels à long terme de ces écoles sur l’employabilité des jeunes sont encourageants. Sur une période de trois ans, 58 % des élèves de métropole ont quitté ces établissements en ayant une solution positive : formation (20 %), emploi (17 %), apprentissage (12 %) et emploi aidé (9 %).
Développer l’emploi grâce à l’apprentissage
La loi de 2013 sur l’éducation a pour objectif de doubler le nombre d’élèves cumulant études et emploi à l’horizon 2020. Les élèves français peuvent commencer l’apprentissage à différents niveaux, y compris au deuxième cycle du secondaire, en deux ans après le secondaire, au niveau de la licence et du master. Les entreprises qui les accueillent en apprentissage bénéficient de crédits d’impôt et d’exonérations de charges sociales.
L’apprentissage se développe, notamment dans l’enseignement supérieur et au deuxième cycle du secondaire. Ainsi, 75 % des apprentis ayant signé un contrat de professionnalisation (contrat d’apprentissage destiné aux travailleurs âgés et aux demandeurs d’emploi) avaient au moins un diplôme du deuxième cycle du secondaire. En revanche, il est beaucoup plus difficile pour les jeunes et les actifs peu qualifiés de suivre une formation en apprentissage. L’apprentissage ne concerne qu’environ un tiers de l’ensemble des élèves des filières professionnelles du secondaire. Les données montrent que les taux d’emploi sont plus élevés chez les apprentis qui alternent formation en entreprise et études dans un centre de formation en apprentissage, par rapport aux autres diplômés des filières professionnelles. Les pouvoirs publics prévoient de développer l’accès à l’apprentissage dans les établissements secondaires professionnels, notamment dans le premier cycle, de renforcer les liens avec les entreprises et d’élaborer un meilleur système d’orientation pour les élèves. Cette approche va dans le bon sens pour faciliter l’accès de l’apprentissage à ceux qui pourraient en tirer le meilleur profit.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Grecs peuvent espérer accomplir 19.2 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Grèce, 76 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Grèce pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 453, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE et l’un des plus bas parmi les pays membres. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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hunHongrieouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Hongrois peuvent espérer accomplir 16.5 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un score moins élevé que la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Hongrie, 86 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Hongrie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 479, un score en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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irlIrlandeouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Irlandais peuvent espérer accomplir 17.9 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Irlande, 85 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau plus élevé que la moyenne de l’OCDE de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Irlande pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 505, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Aider les élèves à réussir
Le plan Delivering Equality of Opportunity in Schools (DEIS) est une politique nationale d’intégration scolaire qui cible les enfants issus de milieux défavorisés au moyen d’un système normalisé de détermination du niveau socio-économique de chaque établissement scolaire. Des ressources et des mesures de soutien sont ensuite mises à disposition des établissements, groupes d’établissements et/ou collectivités au titre d’un Programme d’aide scolaire fondé sur le niveau de besoin identifié. Les mesures prises peuvent porter sur les aspects suivants : éducation préscolaire, taux d’encadrement ciblés, professionnalisation des chefs d’établissement et des enseignants, mise à disposition d’un responsable administratif, mesures visant à combler les lacunes à l’écrit et en calcul, fonds supplémentaires pour des manuels scolaires et des bibliothèques, services de conseil ou encore, accès facilité à l’enseignement supérieur.
Les résultats montrent que ces initiatives ont des retombées bénéfiques sur la lecture et sur les mathématiques dans les écoles urbaines comme dans les écoles rurales. Le taux d’achèvement de la scolarité est également passé de 68.2 % (pour les cohortes 2001-07) à 80.1 % (pour les cohortes 2006-12). Des évaluations sont prévues pour déterminer quels aspects du programme débouchent sur les meilleurs résultats et pour améliorer celui-ci.
Source : OCDE (2017), Empowering and Enabling Teachers to Improve Equity and Outcomes for All, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264273238-en, encadré 3.2., EDU
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islIslandeouvrir
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Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Islandais peuvent espérer accomplir 18.8 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Islande, 76 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen en Islande pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 481, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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isrIsraëlouvrir
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Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Israéliens peuvent espérer accomplir 15.6 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit un résultat inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE, et l'un des plus bas de l'OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Israël, 88 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen en Israël pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 465, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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itaItalieouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Italiens peuvent espérer accomplir 16.7 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Italie, 63 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Italie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 477, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
La réforme Buona Scuola
En 2015, le gouvernement italien a lancé une réforme, Buona Scuola (Bonne école), afin d’améliorer l’enseignement secondaire et d’assurer une meilleure répartition des possibilités éducatives dans le pays. Cette réforme globale comprend un décret de mise en œuvre d’un système intégré d’enseignement et d’instruction de la naissance à 6 ans. Elle accorde également plus d’autonomie aux établissements scolaires, renforce la responsabilité des chefs d’établissement et des enseignants dans le cadre de leurs évaluations, et prévoit des primes de performance pour les enseignants. Ces mesures sont appliquées depuis l’éducation préscolaire jusqu’à l’enseignement secondaire.
Coordonnée à tous les niveaux de l’administration, cette réforme s’attache à offrir à tous les enfants les mêmes chances, une instruction et un accueil de qualité, des échanges et des jeux, et à lutter contre les inégalités territoriales, économiques, ethniques et culturelles. Elle cherche également à mieux adapter les compétences des élèves aux besoins du marché du travail grâce à un enseignement professionnel pendant les trois dernières années du secondaire. La réforme prévoit aussi des initiatives et un plan national triennal visant à renforcer les compétences numériques. D’après les projections réalisées, les retombées positives à long terme de ce programme sur le PIB pourraient être importantes, la hausse étant estimée à 2.6 %.
Sources : OCDE (2017), Études économiques de l’OCDE - Italie 2017, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/eco_surveys-ita-2017-en, texte, tableau 14, encadré 2.4, ECO
OCDE (2017), Starting Strong 2017: Key OECD Indicators on Early Childhood Education and Care, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264276116-en, encadré 2.1, EDU
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jpnJaponouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Japonais peuvent espérer accomplir 16.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Japon, le pourcentage d’adultes de 25 à 64 ans diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 78 %.
Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le Japon réalise la meilleure performance parmi les pays de l’OCDE pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, l’élève moyen obtenant 520 points, un score largement au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE.Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Changer les pratiques éducatives
À la suite du séisme de mars 2011 dans la région de Tohoku, au nord du Japon, les autorités nationales, régionales et locales, en collaboration avec l’OCDE, ont lancé le projet de l’École de l’OCDE-Tohoku, dont l’objet est d’aider les élèves et les enseignants de la région à renforcer les compétences à acquérir pour le 21e siècle, l’internationalisation et l’innovation par la base.
Le projet a débouché sur l’élaboration d’un « cadre de l’innovation » ouvert, caractérisé par le partage des compétences de direction, l’incitation à la diversité interne dans les initiatives locales, l’expérimentation volontaire de pédagogies nouvelles et un sens plus aigu de l’appropriation parmi les participants. Au nord de Fukushima, par exemple, le projet a commencé à susciter des changements impliquant des partenaires extérieurs, notamment des responsables d’entreprises et des partenaires internationaux, et des coopérations entre les écoles et les populations environnantes. Les enseignants travaillent actuellement avec leurs élèves et les populations locales sur un problème qui menace la subsistance même des exploitants agricoles locaux car des rumeurs de pollution mettent en péril la vente des produits agricoles cultivés localement. Les élèves et les agriculteurs ont travaillé ensemble à la recherche d’une solution, qui a fini par prendre la forme d’une confiture de fruits qui se vend très bien dans tout le Japon. Le projet a ouvert aux agriculteurs un nouvel avenir et de nouveaux espoirs, tandis qu’il a facilité chez les élèves la transition d’un cursus scolaire avec validation par des examens à la création d’entreprise, la réflexion critique, la créativité et l’investissement local.
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lvaLettonieouvrir
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Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Lettons peuvent espérer accomplir 18.2 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE et l’un des niveaux les plus bas de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Lettonie, 89 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen en Lettonie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 487, un score situé légèrement en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Projet pilote « Services de soutien à la garde d’enfants »
Le gouvernement letton a lancé un projet pilote en 2013, « Services de soutien à la garde d’enfants » afin d’aider les parents qui n’ont pas accès aux crèches et maternelles publiques à financer la garde de leurs enfants entre 18 mois et 4 ans. Un financement a été fourni jusque fin 2015 afin de résoudre le problème des longues listes d’attente dans les crèches et maternelles publiques.
Dans la mesure où les problèmes familiaux et l’insuffisance des réseaux de soutien familial constituent les principales causes d’abandon scolaire en primaire, un projet pilote, dans la ville de Cēsis, avait pour objectif de réduire le taux d’abandon scolaire et d’améliorer le système d’aide sociale en direction des familles et des enfants. Dans le cadre du projet « Solidarité en faveur des enfants », 28 personnes ont été formées pour travailler directement auprès des parents dans les structures d’accueil et d’éducation des jeunes enfants et dans les écoles primaires. L’objectif global de ce projet de 2008-10 était de développer des mécanismes permettant de déterminer quand une aide aux élèves et à leurs familles est nécessaire et de s’assurer qu’ils l’obtiennent rapidement. Ce projet a permis d’améliorer la coopération entre les élèves, les parents, les écoles et les institutions locales afin de résoudre divers problèmes quotidiens touchant les enfants et leurs familles.
Sources : Ministère de l’Éducation et des Sciences (2015), « Country background report Latvia », non publié, Ministère de l’Éducation et des Sciences, Riga ; Commission européenne (2013c), « Exchange of good practices on gender equality: Comments paper – Latvia », Parenting in France, 5-6 novembre 2013, France, http://ec.europa.eu/justice/gender-equality/files/exchange_of_good_practice_fr/lv_comments_paper_fr2013_en.pdf.
Commission européenne (2013a), « Barcelona Objectives: The Development of Childcare Facilities for Young Children in Europe with a View to Sustainable and Inclusive Growth », Office des publications de l’Union européenne, Luxembourg, http://ec.europa.eu/justice/gender-equality/files/ documents/130531_barcelona_en.pdf
OCDE (2016), Education in Latvia, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264250628-en encadré 2.4, EDU
(d’après :Commission européenne (2013a), « Barcelona Objectives: The Development of Childcare Facilities for Young Children in Europe with a View to Sustainable and Inclusive Growth », Office des publications de l’Union européenne, Luxembourg, http://ec.europa.eu/justice/gender-equality/files/ documents/130531_barcelona_en.pdf)
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luxLuxembourgouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Luxembourgeois peuvent espérer accomplir 15 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE et l’un des niveaux les plus bas de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Luxembourg, 74 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen au Luxembourg pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 477, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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mexMexiqueouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Mexicains peuvent espérer accomplir 15.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat bien inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE et le niveau le plus bas de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Mexique, 42 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Il s’agit de l’un des niveaux les plus bas parmi les pays de l’OCDE où la moyenne est de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen au Mexique pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 416, un score situé bien en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE et le plus bas parmi les pays membres. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Réformer le système éducatif
Le Mexique a introduit diverses réformes ces dernières années afin d’améliorer les niveaux de formation et les résultats sur le plan éducatif. Les mesures prises ont pour objectifs de mettre en place des programmes scolaires axés sur les compétences, de professionnaliser l’enseignement et de rendre le système d’évaluation plus transparent.
Les pouvoirs publics ont imposé la scolarité obligatoire à temps plein pour tous les enfants de 4 à 15 ans et souhaitent atteindre une scolarisation universelle d’ici 2022. Pour accompagner cette évolution, le Mexique encourage un programme de scolarisation à temps plein, qui devrait être pleinement appliqué en 2018. Ce programme devrait concerner 40 000 écoles et bénéficier à cinq millions d’élèves environ.
Bien que faibles par rapport aux autres pays de l'OCDE, les niveaux de formation et les résultats scolaires au Mexique s’améliorent depuis 2000. Le taux de scolarisation des 15-29 ans est passé de 42 % à 53 % en 2012, tandis que le taux de diplômés au deuxième cycle du secondaire a progressé de 14 points de pourcentage sur la même période. Depuis 2003, les résultats aux tests de mathématiques du PISA ont également progressé de 30 points chez les garçons et de 26 points chez les filles.
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norNorvègeouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Norvégiens peuvent espérer accomplir 18.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Norvège, 82 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Norvège pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 497, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Formation des chefs d’établissement
La Norvège a instauré en 2009 un programme de formation et de perfectionnement des chefs d’établissement afin d’améliorer l’efficacité de ces derniers. Ce programme, qui donne la priorité aux chefs d’établissement en poste depuis moins de deux ans, porte sur cinq domaines principaux : résultats scolaires des élèves et cadre pédagogique, gestion et administration, coopération et développement organisationnel, développement et changement, rôle dirigeant. Le retour d’expérience et les évaluations du programme ont permis d’accroître la participation des prestataires/propriétaires d’établissements scolaires et des associations de chefs d’établissement, une meilleure intégration de la formation aux compétences spécifiques et un meilleur partage des connaissances entre les participants.
Source : OCDE (2014), New Insights from TALIS 2013: Teaching and Learning in Primary and Upper Secondary Education, TALIS, Éditions OCDE. 10.1787/9789264226319-en Box 4.5 School leadership culture and classroom observation in Norway, EDU mise à jour en 2017
Faciliter l’accès aux services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants
La Norvège a lancé plusieurs réformes visant à aider les familles modestes à préscolariser leurs enfants en élargissant l’accès aux services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants (EAJE). La réforme de 2004-09 a d’abord imposé une baisse des droits d’inscription de 35 % dans l’ensemble des services d’EAJE à l’horizon 2014. Entre 2004 et 2012, le taux de préscolarisation des enfants de 1 à 5 ans a nettement augmenté.
En 2015, une nouvelle réglementation a ramené les droits d’inscription à 6 % au maximum des revenus pour les familles modestes, ce qui a permis de réduire les frais pour les familles défavorisées tandis que le tarif maximum étaient appliqué aux familles aisées. À cette mesure s’est ajouté le droit de disposer de 20 heures hebdomadaires d’EAJE gratuit pour les enfants de 3 à 5 ans issus de milieux défavorisés.
Ces changements n’ont pas encore été totalement évalués, mais on sait déjà que les enfants qui suivent plusieurs années de préscolarisation ont de meilleures notes à l’écrit en première année de primaire. Parmi les enfants ayant été préscolarisés pendant au moins 4 ans, seuls 15 % obtiennent des résultats faibles, contre près de 40 % des enfants ayant été préscolarisés entre 0 et 2 ans. L’accès à 20 heures hebdomadaires d’EAJE gratuit a permis d’accroître de 15 % la préscolarisation des enfants parlant une langue minoritaire et entraîne déjà de meilleurs résultats aux tests en première et en deuxième année de primaire par rapport aux enfants qui n’en ont pas bénéficié. Ces premières données laissent supposer que les résultats des enfants de milieux défavorisés vont continuer de s’améliorer.
Source : OCDE (2017), Starting Strong 2017: Key OECD Indicators on Early Childhood Education and Care, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264276116-en, encadré 3.1 et p. 139, EDU
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nzlNouvelle-Zélandeouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Néo-zélandais peuvent espérer accomplir 17.5 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit un résultat inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Nouvelle-Zélande, 81 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Nouvelle-Zélande pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences est de 506 points, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Nouveaux rôles au sein des établissements scolaires
Pour améliorer les résultats de tous les élèves, la Nouvelle-Zélande a créé en 2015 quatre nouveaux rôles dans les établissements scolaires : directeur exécutif, enseignant expert, enseignant principal et responsable du changement. Ces rôles offrent aux enseignants des possibilités d’avancement dans leur école et reposent sur un mécanisme systémique de mise en commun des compétences dans l’ensemble des établissements. Chacune de ces fonctions, définie selon des normes professionnelles, est associée à une hausse de salaire importante pendant une durée déterminée (à l’exception des enseignants principaux, dont la fonction est permanente).
Les groupes d’établissements scolaires cherchent ensemble à définir et à atteindre des objectifs spécifiques. Chacun d’entre eux dispose d’un directeur exécutif et d’un certain nombre d’enseignants experts et principaux.
Outre ces nouveaux rôles, tous les établissements scolaires bénéficient de fonds supplémentaires pour dégager aux enseignants du temps qu’ils peuvent consacrer à leur pratique professionnelle avec les enseignants experts et principaux.
Source : Schleicher, A. (2014), Equity, Excellence and Inclusiveness in Education: Policy Lessons from Around the World, Sommet international sur la profession enseignante, Éditions OCDE. 10.1787/9789264214033-en, encadré 2.6. Investing in educational success: New career pathways for teachers and school leaders in Nouvelle-Zélande, EDU, mise à jour 2017
Des réseaux à l’appui des résultats
La stratégie Learning and Change Networks réunit des écoles, des kuras (écoles en immersion en langue maori), des collectivités, des prestataires et des fonctionnaires ministériels afin d’améliorer l’enseignement, l’apprentissage pluriel et la réactivité culturelle. D’abord testé en 2012 avec 5 réseaux englobant 45 écoles et kuras, cette stratégie inclut maintenant 55 réseaux représentant un cinquième environ de l’ensemble des écoles et kuras du pays. Loin de créer de nouveaux silos, ces réseaux, en éliminant les silos existants, rapproche la Nouvelle-Zélande de ses objectifs de réussite scolaire. L’un de ces objectifs clés est d’atteindre quasiment 100 % de réussite au Certificat national d’enseignement de niveau 2 (élèves de 18 ans) d’ici 2021.
Source : OCDE (2017), Empowering and Enabling Teachers to Improve Equity and Outcomes for All, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264273238-en, encadré 1.11., EDU
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nldPays-Basouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Néerlandais peuvent espérer accomplir 18.8 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Aux Pays-Bas, 81 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen aux Pays-Bas pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 502 points, un score situé au-dessus de la moyenne de 486 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Prévenir l’abandon scolaire
Les Pays-Bas ont pris des mesures pour aider les jeunes vulnérables ou ayant abandonné récemment l’école à terminer leurs études. Des « numéros d’éducation » individuels, un Bureau numérique de l’absentéisme scolaire et des centres régionaux d’enregistrement et de coordination ont été créés pour assurer un meilleur suivi des élèves et apporter des aides aux élèves vulnérables.
Le programme Aanval op schooluitval aide des jeunes à passer de l’enseignement secondaire préprofessionnel à l’enseignement professionnel en répondant mieux à leurs besoins. Parmi les améliorations figurent des possibilités accrues de formation pratique, une aide à l’orientation professionnelle et divers programmes intégrant des activités sportives et culturelles. Des gratifications financières encouragent les établissements scolaires à lutter contre l’abandon. Le programme définit également avec les employeurs les exigences en matière de qualifications de base pour les jeunes de 18 à 23 ans qui abandonnent précocement leurs études.
L’ensemble de ces initiatives a permis de réduire l’abandon scolaire de près de moitié : de plus de 50 000 pendant l’année scolaire 2005/06, les décrocheurs scolaires étaient environ 28 000 en 2012/13.
Plus de budget pour les écoles accueillant des élèves défavorisés
Aux Pays-Bas, les écoles qui accueillent une forte proportion d’élèves issus de milieux défavorisés bénéficient d’une majoration de budget. Bien que le niveau de financement soit fixé pour chacune en fonction des besoins individuels des élèves, les écoles ne sont pas tenues d’affecter directement ces ressources complémentaires à l’accueil de ces élèves. Elles peuvent décider, par exemple, de diminuer le nombre d’élèves par classe. Le « poids » de chaque élève est défini en fonction du niveau d’instruction des parents.
Des études empiriques du système de financement néerlandais montrent que ces dispositifs permettent de moduler la répartition des ressources entre les écoles en fonction de leurs besoins respectifs. Le nombre d’enseignants par élève dans les écoles primaires à fort pourcentage d’élèves de milieux défavorisés est ainsi supérieur de 58 %, en moyenne, et le personnel de soutien est également plus nombreux.
Encourager l’examen par les pairs et la planification collective du travail à l’école
La fondation leerKRACHT (« enseignant » en néerlandais), créée en 2012, applique un programme ascendant de renforcement des capacités des établissements scolaires et réoriente la politique éducative nationale. Elle aide les écoles à créer une culture d’amélioration continue des enseignants, au sein de laquelle les enseignants œuvrent ensemble à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, et où les chefs d’établissement servent d’exemples. L’objectif est de sensibiliser plus de 5 000 écoles primaires et secondaires d’ici 2020 (sur un total de 8 700 établissements).
Les enseignants et les administrateurs d’établissement qui participent au programme travaillent en étroite collaboration pour améliorer l’enseignement. Trois processus sont indispensables au programme : observation en classe et retour d’information, planification collective des cours et séances du conseil. Le principe des « séances du conseil » s’inspire de la stratégie LEAN issue du secteur manufacturier, où des équipes restreintes organisent des réunions informelles quotidiennes pour améliorer ensemble la qualité. L’approche s’appuie sur des forums avec la Fondation leerKRACHT et les écoles de la région, et sur des visites à des entreprises ayant une culture de l’amélioration continue. Cette initiative privée touche désormais aux Pays-Bas une école secondaire sur dix, un établissement professionnel sur trois et des centaines d’écoles primaires.
Source : OCDE (2016), Netherlands 2016: Foundations for the Future, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264257658-en, encadré 5.2, EDU
d’après :Fondation LeerKRACHT (2016), www.stichting-leerkracht.nl/ik-ben-geinteresseerd/
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polPologneouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Polonais peuvent espérer accomplir 17.6 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit un résultat légèrement inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Pologne, 93 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Il s’agit de l’un des niveaux les plus élevés parmi les pays de l’OCDE où la moyenne est de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
En Pologne, l’étudiant moyen réalise un score de 513 pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences. Ce score est supérieur à la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer la qualité de l’enseignement
Grâce aux réformes menées dans le secteur éducatif national, le classement de la Pologne au Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) s’est nettement amélioré depuis 2000. Alors qu’ils étaient au départ sous la moyenne, les scores des jeunes Polonais sont passés au-dessus de la moyenne dans toutes les matières testées en 2009. Non seulement le nombre d’élèves faibles a reculé et celui des élèves forts a augmenté, mais les variations entre établissements scolaires se sont également atténuées.
Les évaluations montrent que les mesures ayant permis d’obtenir ces bons résultats sont notamment les suivantes : reporter l’orientation dans les filières professionnelles, augmenter le nombre d’heures de cours de langue, instaurer des examens avec correction externe à la fin de chaque cycle d’enseignement, modifier la structure de rémunération des enseignants et décentraliser au niveau local l’élaboration des programmes scolaires (tout en maintenant les normes au niveau national). Ces mesures exemplaires d’amélioration des résultats scolaires pourraient aider d’autres pays à réformer leurs systèmes éducatifs.
Source : OCDE (2017), Getting Skills Right: South Africa, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264278745-en, encadré 4.3, EDU
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prtPortugalouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Portugais peuvent espérer accomplir 17 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit un résultat inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Portugal, 55 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un résultat bien en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE, qui est de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2012, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen au Portugal pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 492, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des « pôles scolaires » pour de meilleurs résultats dans l’ensemble des régions
Les lacunes du système éducatif portugais ont été mises en évidence par les résultats du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) en 2000. Les principales difficultés concernaient les écoles primaires rurales, tandis qu’en ville, de nombreux établissements étaient surchargés, avec des enseignants sous pression. La faiblesse des ressources et les tensions que subissaient les établissements entraînaient de nombreux redoublements et même des abandons scolaires parmi les élèves issus de milieux défavorisés.
D’ambitieuses réformes ont été lancées à l’issue d’un débat national sur la meilleure façon de répondre aux besoins des élèves et des enseignants. L’une des mesures les plus efficaces a été la création de pôles scolaires réunissant 5 à 10 établissements dans le cadre d’un projet éducatif commun. Main dans la main, le ministère de l’Éducation et les communes ont créé des pôles scolaires en fonction des caractéristiques propres à la taille des écoles, aux besoins des élèves ainsi qu’à la configuration géographique et démographique des territoires. En mettant à disposition plus d’effectifs et de structures, les pôles scolaires ont permis d’améliorer les services et les dispositifs de soutien aux élèves.
Source : OCDE (2017), OECD Territorial Reviews: Morelos, Mexico, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264267817-en. encadré 2.2, GOV
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gbrRoyaume-Uniouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Britanniques peuvent espérer accomplir 16.8 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au Royaume-Uni, 82 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de l’OCDE de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen au Royaume-Uni pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 503, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des initiatives locales au service des compétences des jeunes
Made in Sheffield est un projet local dont l’objectif est d’aider les élèves à acquérir les compétences dont les employeurs ont besoin. Les élèves participants peuvent accéder à des stages de découverte en entreprise, des cours, des activités éducatives sur projet, des contrats d’apprentissage et des emplois à temps partiel tout en poursuivant leurs études. Un « Passeport pour les compétences » aide les élèves à se concentrer sur les compétences que les employeurs partenaires recherchent, comme des compétences techniques de niveau avancé. Pendant l’année scolaire 2013/14, quatre nouveaux secteurs ont été ajoutés au programme avec 150 « élèves ambassadeurs ».
De nombreux élèves participant au projet ont amélioré et diversifié leurs connaissances et leurs qualifications. À titre d’exemple, les filles représentent 55 % des élèves inscrits en informatique ¬ alors que leur taux d’emploi dans ce secteur est inférieur à 10 % - et environ 50 % des élèves inscrits en ingénierie/industries manufacturières. Les garçons aussi diversifient leurs compétences, puisqu’ils représentent 50 % des élèves inscrits à l’hôpital-école de Sheffield. Les évaluations montrent que les élèves sont très satisfaits et sont plus susceptibles de trouver un emploi ou un contrat d’apprentissage à l’issue du programme.
La campagne de la mairie de Londres en faveur de l’apprentissage et le Service national de l’apprentissage sont à l’origine de plus de 170 000 contrats d’apprentissage à Londres entre 2010 et 2014. En 2015, la mairie a doublé le montant de l’aide accordée aux employeurs pour l’apprentissage (de 1 500 à 3 000 GBR) et annoncé la création d’un fonds pour les petites et moyennes entreprises.
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rusRussieouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Russes peuvent espérer accomplir 16.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, soit un résultat inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. Au sein de la Fédération de Russie, 95 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau bien supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Russie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 481, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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svkRépublique slovaqueouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Slovaques peuvent espérer accomplir 15.7 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat inférieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En République slovaque, 92 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Il s’agit de l’un des niveaux les plus élevés de l’OCDE où la moyenne est de 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2015, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école. Le score moyen en République slovaque pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 469, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Renforcer les liens entre les établissements scolaires et les entreprises
En République slovaque, les établissements du secondaire présentent souvent une orientation professionnelle, mais ils sont parfois éloignés du marché du travail. Une réforme de 2015 du système d’enseignement professionnel a entraîné la création d’un système d’enseignement en alternance s’appuyant sur une étroite collaboration entre les employeurs et les établissements professionnels.
Dans ce système, les employeurs couvrent les coûts de la formation en entreprise, tandis que les établissements scolaires sont chargés d’enseigner les matières théoriques et générales. Pour encourager les employeurs à proposer des stages de qualité et à rapprocher au mieux les compétences nécessaires de l’enseignement, plusieurs incitations et mécanismes de contrôle ont été mis en place : exonérations fiscales pour les employeurs qui emploient des stagiaires, influence directe des employeurs sur le contenu éducatif des programmes scolaires, certifications pour les employeurs qui participent au système d’alternance afin de confirmer leur capacité à fournir une formation, maîtrise des processus d’enseignement et de formation en milieu professionnel par des membres désignés de l’établissement scolaire partenaire, et contrôle extérieur par l’Inspection nationale.
Ces mesures en faveur d’un enseignement plus pratique fondé sur l’expérience professionnelle vont dans le bon sens pour rapprocher les compétences des élèves des besoins du marché du travail. Le suivi et les évaluations prévues au cours des prochaines années détermineront les actions futures, en consultation avec toutes les parties prenantes.
Source : OCDE (2017), Études économiques de l’OCDE - République slovaque 2017, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/eco_surveys-svk-2017-en, encadré 1.1., ECO
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svnSlovénieouvrir
Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Slovènes peuvent espérer accomplir 18.4 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Slovénie, 90 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Slovénie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences est de 504, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Donner aux enseignants les moyens d’agir
En Slovénie, les établissements secondaires du deuxième cycle ont été restructurés pour encourager le partage des responsabilités de direction, les réseaux éducatifs et le rôle des enseignants en tant qu’agents du changement. Des équipes de développement scolaire sont créées pour favoriser des innovations pédagogiques durables au moyen d’une planification stratégique et d’une coordination et d’une mise en œuvre rigoureuses dans l’ensemble des établissements scolaires. Ces équipes reçoivent un soutien théorique et pratique de l’Institut national de l’éducation.
Parmi les innovations figurent la création d’un nouvel institut des agents du changement et la mise au point de programmes de recherche et de développement professionnel. Après trois années d’expérimentation dans dix établissements, la réforme s’étend désormais à l’ensemble des établissements du deuxième cycle du secondaire (plus de 70) et est utilisée comme modèle pour l’introduction du changement dans d’autres établissements du pays.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Suisses peuvent espérer accomplir 17.5 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un score moins élevé que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Suisse, 89 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, soit un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Suisse pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, mathématiques et sciences, est de 498 points, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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Aider les étudiants à finir leurs études
Le taux d’abandon dans les universités suisses est élevé (autour de 30 %), notamment parmi les jeunes qui ont suivi leurs études dans certains cantons et parmi les étudiants étrangers, ce qui laisse à penser que la qualité de l’enseignement secondaire dans ces cantons est moins bonne. Un concordat intercantonal a été signé pour harmoniser les bourses dans le deuxième cycle du secondaire et le supérieur. Cette réforme devrait aider les élèves défavorisés à achever leurs études secondaires et à poursuivre des études supérieures.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Suédois peuvent espérer accomplir 19.7 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Suède, 84 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau supérieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Suède pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 503, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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Améliorer le taux de réussite dans le deuxième cycle du secondaire en Suède
Le programme national Plug In a pour objectif de diviser par deux le pourcentage d’élèves qui ne terminent pas leurs études secondaires, qui passerait de 24 % à 12 % en 2017. Plug In fonctionne à travers plus de cent projets au niveau local ou régional, afin de répondre aux besoins particuliers des élèves vulnérables de différentes catégories de population. L’association suédoise des autorités locales et des régions coordonne les actions au niveau national.
Par exemple, certains projets apportent aux élèves un soutien individuel et du tutorat, une aide psychologique et des liens avec des services spécialisés. Des stratégies plus globales ont pour objectif d’améliorer les systèmes et les processus et de proposer des formations aux adultes. Des évaluations sont menées actuellement afin de déterminer le degré de réussite de ces efforts coordonnés.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Tchèques peuvent espérer accomplir 17.8 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un résultat légèrement moins élevé que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 18 années.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Tchéquie, 94 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un pourcentage nettement au-dessus de la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 79 %.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Tchéquie pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 495, un score situé au-dessus de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
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Tendances clés
Une population dotée d’un bon niveau d’éducation et de formation est primordiale pour le bien-être social et économique d’un pays. L’éducation joue un rôle essentiel dans la transmission des savoirs, qualifications, et compétences dont chacun a besoin pour participer activement à la société et à la vie économique. Concrètement, posséder un bon niveau d’études améliore sérieusement les chances de trouver un travail et de gagner correctement sa vie. Les Turcs peuvent espérer accomplir 18.7 années d’éducation et formation entre 5 et 39 ans, un score supérieur à la moyenne de 18 années des pays de l’OCDE.
Dans tous les pays, il est devenu de plus en plus important d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le marché du travail étant de plus en plus axé sur les connaissances. Les taux de diplômés à la fin de l’enseignement secondaire donnent donc une bonne indication de la capacité de chaque pays à préparer ses élèves aux exigences minimales du marché du travail. En Türkiye, 42 % des adultes de 25 à 64 ans sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un niveau largement inférieur à la moyenne de 79 % de l’OCDE, et l’un des taux les plus bas parmi les pays de l’OCDE.
S’ils sont importants, les taux d’obtention d’un diplôme en disent toutefois peu sur la qualité de l’enseignement reçu. Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) permet de déterminer dans quelle mesure les élèves ont acquis certaines des connaissances et compétences qui leur seront indispensables pour occuper une place à part entière dans la société. En 2018, le programme PISA s’est intéressé aux compétences des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, car les études montrent que celles-ci constituent une variable explicative plus fiable du niveau de bien-être économique et social que le nombre d’années passées à l’école.
Le score moyen en Türkiye pour ce qui est de la compréhension de l’écrit, des mathématiques et des sciences, est de 462, un score situé en dessous de la moyenne de 488 points de la zone OCDE. Les systèmes scolaires les plus efficaces sont ceux qui parviennent à transmettre un enseignement de qualité à l’ensemble des étudiants, sans distinction.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer l’égalité aux scores de l’enquête PISA
La Türkiye a sensiblement amélioré ses performances en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences depuis sa première participation à l’enquête PISA, en 2003, lorsqu’elle comptait alors parmi les pays les moins performants. Le score moyen en mathématiques est ainsi passé de 423 points en 2003 à 448 points en 2012 – une progression qui représente l’équivalent de plus de la moitié d’une année d’études.
Cette amélioration des performances s’est concentrée essentiellement parmi les élèves peu performants et issus de milieux socioéconomiques défavorisés. Le Programme pour l’enseignement fondamental (PEF), initié en 1998, qui incluait une loi sur la scolarité obligatoire, a été le principal déterminant de cette amélioration. Depuis son lancement, les taux de scolarisation sont passés de 85 % à près de 100 % dans l’enseignement primaire, tandis que les taux de préscolarisation sont passés de 10 % à 25 %.
Plusieurs projets ont été lancés pour favoriser l’équité au cours des dix dernières années. Parmi ces projets, on citera : une campagne en faveur de la scolarisation des filles, dont l’objet est que les filles fréquentent toutes l’école primaire entre 6 et 14 ans ; un registre d’identification des enfants non scolarisés ; le dispositif de transport scolaire, qui cible les élèves qui n’ont pas accès à l’école et enfin, le programme de formation complémentaire de transition, qui essaie de faire en sorte que les enfants âgés de 10 à 14 ans acquièrent une instruction de base même s’ils n’ont jamais été scolarisés ou s’ils ont abandonné leur scolarité.
Avancées technologiques dans l’enseignement
Les élèves turcs devraient être accueillis dans des classes entièrement informatisées en 2017. Lancé en 2010, le projet FATIH permettra d’équiper 42 000 établissements scolaires et 570 000 classes des technologies éducatives les plus récentes (tablettes, tableaux numériques interactifs et accès à haut débit). Pour tirer le meilleur parti possible de ces changements, 800 000 enseignants recevront une formation en cours d’emploi sur l’utilisation de ces technologies et des contenus en ligne seront élaborés pour chaque cours.
En septembre 2014, le projet FATIH avait déjà produit 732 800 tablettes, 432 288 tableaux numériques interactifs, 45 653 imprimantes et scanners, ainsi qu’un accès à haut débit dans 3 362 écoles. Jusqu’à présent, 105 000 enseignants ont bénéficié d’une formation et diverses ressources éducatives sont accessibles via un nouveau portail web de contenu numérique (www.eba.gov.tr). Lorsque la mise en œuvre sera achevée, le projet FATIH sera soumis à une évaluation du degré de satisfaction des élèves et des enseignants ainsi que de l’utilisation des nouvelles technologies éducatives.