Santé
Contexte
Contexte
La santé est une dimension essentielle de nos vies. Une bonne santé s’accompagne de nombreux avantages, notamment un meilleur accès aux études et à l’emploi, une productivité et une richesse plus importantes, de moindres dépenses de santé, de bonnes relations sociales et, bien entendu, une vie plus longue.
L’espérance de vie
L’espérance de vie est l’indicateur le plus utilisé en matière de santé, bien qu’il ne tienne compte que de la durée de la vie et non de sa qualité. L’espérance de vie s’est considérablement allongée depuis cinquante ans dans les pays de l’OCDE. En moyenne, l’espérance de vie à la naissance a atteint 81 ans dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à un gain de plus de onze ans depuis 1960. Les femmes vivent environ cinq ans de plus que les hommes, avec une espérance de vie moyenne de 83.6 ans, contre 78.3 ans pour les hommes. Dans les pays de l’OCDE, c’est au Japon que l’espérance de vie est la plus élevée : elle atteint en moyenne 84 ans. À l’autre extrémité, on trouve le Mexique pour lequel l’espérance de vie est de 75 ans. Au Brésil, l’espérance de vie atteint les 76 ans ; en Russie et en Afrique du Sud, elle atteint respectivement 73 et 64 ans.
Des analyses récentes de l’OCDE suggèrent que l’augmentation des dépenses de santé a contribué à l’amélioration de l’espérance de vie, mais d’autres facteurs tels que l’augmentation des niveaux de vie, les progrès en matière d’environnement, l’évolution des modes de vie et l’éducation jouent également un grand rôle. Dans leur ensemble, ces facteurs expliquent une part importante des écarts entre les pays sur le plan de l’espérance de vie, ainsi que les évolutions au fil du temps. Il est encore possible d’améliorer l’état de santé et l’espérance de vie des populations en mettant davantage l’accent sur la santé publique et la prévention des maladies, surtout parmi les populations défavorisées, et en améliorant la qualité et les résultats des systèmes de santé.
Les maladies chroniques (non transmissibles) telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires, les troubles respiratoires chroniques et le diabète constituent désormais les premières causes d’invalidité et de décès dans les pays de l’OCDE. Or, ces maladies pourraient souvent être évitées, dans la mesure où elles sont liées à des modes de vie qu’il est possible de changer. Les individus qui ne fument pas, boivent de l’alcool en quantité modérée, pratiquent une activité physique, mangent de façon équilibrée et ne connaissent ni surpoids ni obésité ont un risque bien moins élevé de mourir prématurément que ceux qui ont un mode de vie peu sain.
Auto-évaluation de l’état de santé
La plupart des pays de l’OCDE procèdent régulièrement à des enquêtes sur l’état de santé de leur population. Celles-ci permettent aux personnes interrogées d’évaluer différents aspects de leur état de santé. L’une des questions couramment posées concerne leur état de santé tel qu’elles le perçoivent. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Dans l’ensemble des pays membres, environ 68 % des adultes jugent leur santé « bonne » ou « très bonne ». Au Canada ainsi qu’aux États-Unis, 88 % des adultes se disent en bonne santé, alors qu’au Japon et en Corée, moins de 40 % des habitants se disent en bonne ou en très bonne santé, en dépit d’espérances de vie très élevées. Des facteurs d’ordre culturel peuvent influer sur les réponses à cette question très générale.
Les hommes ont davantage tendance à se déclarer en bonne santé que les femmes puisque, en moyenne dans les pays de l’OCDE, 71 % des hommes jugent leur santé « bonne » ou « très bonne », contre 66 % des femmes. L’écart est particulièrement marqué au Portugal, en Russie ainsi qu’en Lettonie. L’âge et le statut social ont également une incidence sur les réponses. Comme on pouvait s’y attendre, les personnes âgées se déclarent en moins bonne santé que le reste de la population, de même que les chômeurs et les personnes moins instruites ou dotées d’un revenu plus modeste. Sur l’ensemble des pays de l’OCDE, environ 79 % des adultes parmi les 20 % aux revenus les plus élevés se déclarent en « bonne » ou en « très bonne » santé, contre environ 58 % des adultes parmi les 20 % aux revenus les plus modestes.
Santé dans le détail par pays
deu Sante – Allemagne ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 81 ans en Allemagne, ce qui correspond à la moyenne de l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », presque 66 % des Allemands répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Pension d’invalidité en Allemagne
En Allemagne, 1.6 million de personnes environ percevaient une pension d’invalidité en 2011, contre 1.9 million en 2000. Pour favoriser l’emploi des personnes présentant des handicaps, l’Allemagne a mis en place des pensions d’invalidité temporaires qui sont réévaluées régulièrement. La pension est calculée en fonction des revenus du travail du demandeur au cours des cinq années précédentes. Les dépenses consacrées aux mesures d’activation, qui s’établissent à 0.3 % du PIB, sont plus élevées que dans la plupart des autres pays membres. Les travailleurs ayant des problèmes de santé peuvent recevoir une aide de leur employeur, comme un poste de travail adapté, une place préférentielle et une aide à la formation, ainsi qu’un temps partiel. En conséquence, le taux d’emploi des personnes handicapées en Allemagne est l’un des plus élevés des pays de l’OCDE. Les bénéficiaires d’une pension d’invalidité continuent d’acquérir automatiquement des points de retraite publique comme s’ils continuaient à travailler, jusqu’à l’âge de la retraite.
En 2014, le gouvernement a légèrement relevé les droits à pension de retraite des bénéficiaires d’une pension d’invalidité et l’âge de référence de ces personnes pour l’accumulation des points de retraite publique est passé de 60 à 62 ans. Entre 2018 et 2024, l’âge de référence sera progressivement repoussé jusqu’à 65 ans, ce qui augmentera encore les droits à pension de retraite des nouveaux bénéficiaires d’une pension d’invalidité. En outre, la période de revenus préalable prise en compte dans le calcul de la pension d’invalidité peut être raccourcie si cela est plus favorable au demandeur.
Source : OCDE (2016), Études économiques de l’OCDE - Allemagne 2016, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/eco_surveys-deu-2016-en, encadré 2.4, ECO
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aus Sante – Australie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est d’environ 83 ans en Australie, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », environ 85 % des Australiens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des services de santé mentale pour les jeunes
Les problèmes de santé mentale sont plus susceptibles de survenir à l'adolescence que plus tard dans la vie. L'Australie a lancé plusieurs programmes consacrés à la santé mentale axés sur les jeunes pour atteindre ce groupe démographique.
Les centres Headspace assurent un soutien en matière de santé mentale et de bien-être aux jeunes de 12 à 25 ans. Ces centres sont des plateformes de services intégrées où les jeunes peuvent avoir accès à des travailleurs sociaux, des psychologues, des intervenants dans le domaine de l'alcool et des drogues, des conseillers d'orientation et des professionnels de santé. Tout le monde peut venir y chercher de l'aide et la plupart des services sont assurés gratuitement. Une enquête récente montre qu'un tiers des usagers des centres Headspace sont déscolarisés, inactifs et ne suivent aucune formation et que plus de la moitié d'entre eux présentent un niveau élevé de détresse psychologique. Il est encore difficile de dire quels sont les services les plus utilisés, toutefois le programme semble avoir le potentiel de prévenir le décrochage scolaire. On compte environ 100 de ces centres en Australie.
Orygen Youth Health propose des services professionnels en parallèle des services de santé aux jeunes qui souffrent de premiers épisodes de psychose, de troubles de l'humeur ou de troubles de la personnalité. Les jeunes peuvent participer à un programme de rétablissement psychosocial, ainsi qu'à un programme de groupe, qui les aident à réintégrer l'école, une formation ou un emploi. Les premiers résultats montrent que cette approche intégrée est plus efficace qu'une intervention sanitaire seule, 85 % des usagers s'orientant vers les études ou l'emploi, par rapport à 29 % pour ceux du groupe témoin.
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aut Sante – Autriche ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 82 ans en Autriche, soit un an de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », presque 71 % des Autrichiens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des services de soins aux personnes âgées
Les soins de longue durée sont une des grandes priorités pour l'action publique en Autriche. Une espérance de vie croissante et des taux de fécondité en baisse devraient multiplier par deux le taux de dépendance des personnes âgées, lequel pourrait atteindre 50 % d'ici 2060. Cette situation exige des solutions de prise en charge variées pour aider les familles, en particulier les femmes, à mieux gérer leurs obligations professionnelles et leurs responsabilités en matière d'aide et de soins. Aujourd'hui, près de quatre cinquièmes des personnes âgées sont prises en charge en milieu familial.
Le soutien aux familles prend la forme de prestations en espèces au titre des soins de longue durée, d'un congé de soutien familial et d'une aide aux soins 24 heures sur 24. De récentes réformes ont simplifié le processus d'obtention des prestations en espèces. Ces changements devraient favoriser une plus grande transparence du processus, garantir un même traitement aux personnes dépendantes dans les différentes régions et améliorer l'efficacité et la viabilité financière.
Des services complémentaires tels que des établissements d'accueil médicalisé et des soins post-hospitaliers sont également disponibles. Ils sont proposés par des prestataires publics et privés, sans but lucratif ou à des fins commerciales, et sont subventionnés par des fonds publics à des degrés divers. D'autres structures d'hébergement et dispositifs de gestion de cas et des soins doivent être développés pour faire face à une demande d'aide et de soins croissante. Actuellement, les établissements de soin avec hébergement et les autres structures d'hébergement n'offrent pas un substitut ou un complément suffisant aux soins à domiciles aux personnes concernées.
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bel Sante – Belgique ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 82 ans en Belgique, soit un an de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », presque 74 % des Belges répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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bra Sante – Bresil ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 76 ans au Brésil, soit cinq ans de moins que l’espérance de vie moyenne au sein de l’OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer la gestion des hôpitaux
Sao Paulo a mis en place un dispositif de sous-traitance basé sur la performance entre le système public de santé et un groupe privé de gestion à but non lucratif, OSS, dans le but d’améliorer la gestion des hôpitaux. L’État négocie un contrat de performance avec OSS, lequel prévoit un budget global pour gérer les hôpitaux, et OSS s’engage à atteindre des objectifs précis en termes de volume et de performance. Les gestionnaires d’OSS ont une plus grande marge de manœuvre que leurs homologues dans les hôpitaux publics traditionnels pour gérer l’établissement de la meilleure façon possible pour atteindre leurs objectifs de performance.
L’initiative visait à fournir des services de qualité élevée aux patients hospitalisés à un coût raisonnable dans les collectivités plus vulnérables situées en banlieue de São Paulo. Le programme s’est accompagné de la construction de 37 nouveaux hôpitaux, ce qui a renforcé l’accès aux soins hospitaliers en étendant les services à 5.2 millions d’habitants.
Des examens externes montrent que les hôpitaux gérés par OSS sont plus efficaces et plus productifs que les autres. Une autre évaluation a conclu que si les hôpitaux gérés par OSS enregistraient en moyenne 8 % de recettes supplémentaires que les hôpitaux gérés directement, ils produisaient aussi un volume supérieur de services, ce qui se traduit par un coût par journée d’hospitalisation inférieur de 24 % à celui des hôpitaux publics.
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can Sante – Canada ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance s’établit à 82 ans au Canada, soit un an de plus que la moyenne de l’OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », presque 89 % des Canadiens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés parmi les pays membres. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Favoriser la sécurité des médicaments
Santé Canada a lancé une consultation publique afin de mettre au point des lignes directrices qui répondent réellement aux besoins des Canadiens. Ces lignes directrices participent à l'application de la Loi visant à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses. Santé Canada a utilisé Twitter pour mener les consultations et en savoir plus sur ce dont les Canadiens ont besoin lorsqu'ils cherchent des informations sur la sécurité des médicaments. Le nouveau Guide pour l'application des nouveaux pouvoirs, énonçant des normes, des politiques et des principes à l'appui de l'application de la loi, a alors été élaboré. Ces lignes directrices sont accessibles aux entreprises du secteur, aux chercheurs et à la population.
Gérer la qualité des soins de longue durée
Dans l’Ontario, la plus grande province du Canada, les autorités contrôlent la qualité des soins de longue durée (SLD). Elles s’intéressant à l’accessibilité, l’efficacité, la sécurité et l’adéquation des ressources. L’accès aux soins est mesuré par le temps d’attente pour une place en maison de retraite et le pourcentage d’individus obtenant une place dans l’établissement correspondant à leur premier choix.
L’efficacité est évaluée par un ensemble d’indicateurs de résultats en termes de santé, comme le pourcentage de bénéficiaires de SLD présentant une aggravation de leurs symptômes de dépression. La sécurité est présentée par le nombre de bénéficiaires de SLD auxquels on a prescrit un médicament qui devrait être évité, et le pourcentage de bénéficiaires de SLD ayant commencé un traitement (par exemple des antipsychotiques) sans raison évidente. L’adéquation des ressources est mesurée en évaluant les dépenses en pourcentage du PIB.
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chl Sante – Chili ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance s’établit à environ 81 ans au Chili, ce qui coïncide avec la moyenne de l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », environ 60 % des Chiliens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Une prise en charge plus rapide des patients
Le programme Bono Auge (lancé en 2010) réduit les longues listes d’attente dans les hôpitaux publics et fait en sorte que les patients couverts par l’assurance-maladie soient rapidement pris en charge en cas de maladies graves. Il met en place un système d’accès universel aux services de soins de santé et de garanties explicites prévues par la loi. Cela signifie que les individus peuvent bénéficier de soins de santé dans le secteur privé en utilisant un bon (bono) si le service public n’est pas disponible. Le programme fixe un délai maximum pour la prise en charge médicale des patients atteints de l’une des 80 pathologies à forte mortalité. Les patients qui ne sont pas rapidement pris en charge dans un établissement public seront aiguillés vers un autre prestataire, public ou privé, au moyen d’un bon Bono Auge dans un délai de deux jours.
Le programme a entraîné une réduction de la liste d’attente, le nombre de demandes non satisfaites étant passé de 113 566 fin 2010 à 50 780 en juin 2011 ; tous les dossiers ont été traités et la liste entièrement éliminée en octobre 2011. Les patients étaient satisfaits à 65 % des avantages du programme et à 81 % des services médicaux proposés.
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kor Sante – Coree ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 83 ans, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 34 % des Coréens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit ainsi du taux le plus bas au sein des pays de l’OCDE. Il est nécessaire de faire preuve de prudence en faisant des comparaisons entre pays, car l’évaluation peut être influencée par des facteurs tels que le contexte culturel. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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dnk Sante – Danemark ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 81 ans au Danemark, et est donc au même niveau que la moyenne de l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 70 % des Danois répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour des vies meilleures
La numérisation des dossiers médicaux
Le Danemark offre un bon exemple de mise en œuvre réussie d'un système national de dossiers médicaux électroniques. Largement utilisés par les médecins généralistes, les dossiers médicaux électroniques sont reliés au niveau national, ce qui permet aux médecins de communiquer directement avec les prestataires de soins de santé. Le passage aux dossiers médicaux électroniques s'est fait progressivement jusqu'à la mise en place de MedCom, une organisation indépendante sans but lucratif, pour superviser et développer le programme. Pour empêcher la création de systèmes d'information parallèles ou incompatibles, un formulaire électronique unique a été créé pour toutes les communications émanant des médecins généralistes. L'unification de la gestion du système d'information sur les soins de santé permet également d'utiliser plus efficacement les données et a amélioré la coordination des activités et des objectifs entre les différentes autorités centrales et régionales.
Favoriser une alimentation saine
Une initiative visant à encourager un mode de vie sain et à consommer plus de légumes a été mise en œuvre dans douze supermarchés danois sur la période 2015-16. Des cagettes de légumes prédécoupés ont été placées à proximité de morceaux de viande émincés afin d’inciter les clients à les ajouter à leurs repas. L’idée de présenter simplement une option plus saine à côté des achats classiques provient d’études comportementales ayant montré que le type de viande que les gens choisissent dans les étals réfrigérés a souvent un impact sur le reste du repas. Cette initiative a produit de très bons résultats puisqu’on a enregistré une hausse de 61.3 % des achats de légumes prédécoupés par client, les ventes de viande émincée ayant aussi augmenté de 32 %, ce qui laisse penser que les consommateurs sont prêts à manger plus sainement dès lors que des alternatives facilement accessibles leur sont proposées.
Source : OCDE (2017), Behavioural Insights and Public Policy: Lessons from Around the World, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264270480-en, page 240, étude de cas sur la hausse des ventes de légumes, GOV
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esp Sante – Espagne ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Espagne atteint presque 84 ans, soit trois années de plus que la moyenne OCDE de 81 ans. Il s’agit de l’une des plus élevées parmi les pays membres.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 75 % des Espagnols répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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est Sante – Estonie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 79 ans en Estonie, soit deux ans de moins que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 56 % des Estoniens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
La place privilégiée donnée à la santé au niveau national
Les pouvoirs publics estoniens ont adopté un Plan national de santé pour 2014-2020 pour améliorer les résultats et la qualité des établissements de soins de santé. Le Plan préconise la mise en place d'indicateurs pour comparer les résultats des différents médecins et hôpitaux ; renforce la collaboration entre les hôpitaux régionaux et de campagne ; et définit des objectifs relatifs à l'amélioration de la bonne santé et de l'espérance de vie.
L'Estonie a également réduit les dépenses à la charge du patient, ce qui va aider les ménages à faible revenu et les personnes atteintes de maladies chroniques. À compter de janvier 2015, la caisse d'assurance-maladie d'Estonie remboursera aux patients 50 % de leurs dépenses en médicaments remboursables s'élevant à plus de 300 EUR par an. Quant aux patients dont les dépenses dépassent 500 EUR par an, ils seront remboursés à 90 %.
Plusieurs mesures ont été prises pour promouvoir les médicaments génériques et les médicaments abordables. Les médecins sont maintenant obligés de prescrire les médicaments en utilisant leur nom générique tandis que les pharmaciens sont tenus de proposer aux patients la solution la moins onéreuse. Une base de données électronique des prescriptions a été mise en place pour veiller au respect de ces règles. Ce nouveau système permet aux patients de bénéficier de la solution la meilleure et la plus économique.
Le choix du numérique pour améliorer les services de santé
Dans le cadre d’une stratégie globale de santé en ligne, l’Estonie a créé des services d’ordonnance en ligne intégrés dans une plateforme comprenant également des dossiers médicaux électroniques, des archives d’imagerie numériques, un portail pour les patients et des modules de laboratoire en ligne et d’urgences en ligne. Le système d’ordonnances en ligne permet aux médecins d’envoyer leurs ordonnances sur une base de données nationale accessible aux pharmacies, aux autres médecins et à la caisse d’assurance-maladie. Les patients peuvent aller chercher leurs médicaments dans n’importe quelle pharmacie sur simple présentation de leur carte d’identité. Les renouvellements pouvant être faits par e-mail ou par téléphone, les patients vont moins souvent chez leur médecin et celui-ci peut se concentrer sur les visites vraiment nécessaires.
En 2011, 84 % de toutes les ordonnances étaient générées sous forme numérique et plus de 90 % des patients étaient satisfaits de ce service. Le passage au numérique a aussi bénéficié aux pharmacies qui ont ainsi pu réduire leurs coûts administratifs. Quant à la Caisse d’assurance-maladie nationale, elle a pu augmenter en efficacité : les coûts de personnel liés à des erreurs sur les ordonnances ont été réduits de plus de 90 % entre 2009 et 2015, avec à la clé des économies non négligeables pour la Caisse.
Source : OCDE (2017), Tackling Wasteful Spending on Health, Éditions OCDE, Paris.
http://dx.doi.org/10.1787/9789264266414-en, encadré 1.9., ELS
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Indicateurs
usa Sante – Etats-Unis ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie aux États-Unis atteint presque 79 ans, soit deux ans de moins que la moyenne de l’OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 88 % des Américains répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés parmi les pays membres. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
La santé mentale au travail
Les Employee Assistance Programs (EAP) proposent aux salariés des services confidentiels pour les aider à surmonter des problèmes personnels qui ont des incidences sur leurs performances au travail. Les EAP permettent aux salariés d'avoir accès à des services et aiguillages en matière de santé mentale, d'addictions et de conseil aux familles ; de promotion du bien-être et de la santé ; et à des aides liées à l'emploi comme des services d'orientation professionnelle. Généralement, ces services sont disponibles 24 heures sur 24 et les membres de la famille peuvent également en bénéficier. Les cadres sont encouragés à apprendre comment gérer les effets d'une mauvaise santé mentale sur la productivité, les absences pour maladie, le stress et les addictions sur le lieu de travail. Les EAP sont obligatoires pour les organismes fédéraux tandis que dans le secteur privé, la couverture est d'environ 65 % parmi les entreprises de plus de 100 salariés. Les évaluations montrent un recul de l'absentéisme, un meilleur maintien du personnel en place et des frais médicaux significativement réduits imputables aux interventions précoces en matière de problèmes de santé mentale.
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fin Sante – Finlande ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 82 ans en Finlande, soit un an de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 68 % des Finlandais répondent « oui », un chiffre correspondant au taux moyen dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Réduire le taux élevé de suicide
Depuis les années 80, les gouvernements successifs s’efforcent de réduire le taux élevé de suicide dans le pays en menant des programmes nationaux de grande ampleur. Le premier programme national de prévention du suicide s’est appuyé sur une collaboration transsectorielle englobant divers secteurs de services et plusieurs domaines clés. Les résultats de l’étude réalisée, qui indiquaient notamment que le risque de suicide était particulièrement élevé chez les jeunes hommes de 15 à 29 ans, a conduit à l’initiative « Time Out! Getting life back on track » ciblée sur ce groupe. Cette initiative a produit de bons résultats et est encore en place dans plus de cent communes, ce qui représente environ 60 % du groupe cible. Ces stratégies ont permis de réduire le taux de suicide et ont en outre des retombées sociales bénéfiques. En l’espace de 25 ans, le taux de suicide en Finlande a nettement diminué, avec 40 % de suicides en moins chez les jeunes hommes entre 1990 et 2013, ce qui a ramené le nombre de suicides chez les jeunes hommes de plus de 50 pour 100 000 en 1990 à moins de 25 en 2013.
Sources : OCDE (2016), Government at a Glance: How Korea Compares, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264259003-en, encadré 5.1, GOV
Patana, P. (2014), « Mental Health Analysis Profiles (MhAPs): Finland », Documents de travail de l’OCDE sur la santé, n° 72, Éditions OCDE, Paris, http://dx.doi.org/10.1787/5jz1591p91vg-en.
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Indicateurs
fra Sante – France ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 83 ans en France, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 67 % des Français répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des hôpitaux simplifiés pour une meilleure offre de services
La France a lancé plusieurs projets de performance en 2009 pour améliorer la qualité du service, l'efficacité globale et les conditions de travail dans les hôpitaux. Ces projets favorisent la gestion participative et sont axés sur les résultats. Au vu des bons résultats obtenus par un projet pilote mené dans un hôpital universitaire de Nancy, des projets de performance ont été déployés dans des hôpitaux partout en France. Près de 30 projets de ce type sont en cours.
La participation accrue du personnel médical et paramédical et la réduction du nombre de tâches a permis de faire baisser de 28 % le temps d'attente aux urgences. Les taux d'occupation des salles d'opération ont également augmenté de 20 % grâce à l'optimisation de l'équipement technique et à un meilleur suivi. De plus, le personnel a passé en revue ses processus pour supprimer les inefficacités et améliorer le fonctionnement des services quotidiens. L'instauration de la gestion participative a également encouragé la communication et la collaboration entre les membres du personnel. Tous ces changements ont permis d'améliorer la qualité du vécu des patients.
Promouvoir des habitudes quotidiennes saines
Le populaire système de vélos en libre-service parisien, appelé Vélib', a été créé pour améliorer la santé et réduire la circulation et les dommages causés à l'environnement par la circulation automobile. Ce système favorise les courts trajets et un roulement élevé, encourageant les Parisiens à changer leurs habitudes quotidiennes. Avant que le Vélib' n'existe, les vélos étaient rarement utilisés et ne représentaient que 2 % des trajets dans Paris. En 2011, les Vélib' ont été utilisés pour 130 millions de trajets et se sont substitués à 2.2 millions, ou 8 %, des déplacements en voiture annuels. Plus de 20 000 vélos répartis entre 1 800 stations sont maintenant disponibles à la location. On estime qu'en 2012, le système Vélib' avait généré des bénéfices atteignant 177 millions EUR (prix de 2008).
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Indicateurs
grc Sante – Grece ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance s’établit à environ 82 ans en Grèce, soit près d’un an de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 79 % des Grecs répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
hun Sante – Hongrie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance s’établit à 76 ans en Hongrie, soit près de cinq ans de moins que la moyenne OCDE de 81 ans. Il s’agit de l’une des plus basses parmi les pays membres.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », seuls 58 % des Hongrois répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
irl Sante – Irlande ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est d’environ 83 ans en Irlande, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », environ 83 % des Irlandais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
isl Sante – Islande ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 83 ans en Islande, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 77 % des Islandais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des indicateurs de qualité en temps réel
Le service des urgences de l'hôpital universitaire de Landspitali utilise des indicateurs en temps réel pour contrôler la qualité, la sécurité et l'efficacité opérationnelle. Grâce à la collecte et à la diffusion d'informations en continu, le personnel de l'hôpital peut identifier les problèmes dès qu'ils se présentent. Citons certains des indicateurs examinés : temps d'attente, nombre de patients, temps de service, taux d'admission et taux d'hémolyse des prélèvements sanguins, entre autres.
Depuis la mise en place de cette pratique, l'hôpital a bénéficié d'améliorations durables. Les anomalies des prélèvements sanguins de plus de 18 mois ont reculé, passant de 12 % à 3 %, ce qui a réduit le temps d'attente des patients à l'hôpital de 90 minutes. L'utilisation d'indicateurs en temps réel permet également au personnel de mieux contrôler le triage, les temps d'attente et le temps nécessaire à l'admission d'un patient.
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Indicateurs
isr Sante – Israël ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 83 ans en Israël, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 74 % des Israéliens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Les Indicateurs de qualité des soins de ville
Le programme Indicateurs de qualité des soins de ville est un système de suivi national qui évalue les soins dispensés au niveau local. Les indicateurs portent sur six domaines de soins primaires, notamment l'asthme, le dépistage du cancer, la vaccination des adultes âgés, la santé des enfants et des adolescents, l’état de santé cardiovasculaire et le diabète. L'évaluation continue des données relatives aux performances cliniques permet aux patients et aux praticiens de comparer les résultats des différentes collectivités locales.
Des améliorations notables de la qualité des soins en matière de diabète ont été observées depuis la mise en place du programme. Entre 2004 et 2009, les mauvais taux d'HbA1c ont reculé de 29 % et la régulation du cholestérol a augmenté de 96.2 %. Les facteurs de réussite sont notamment les solides fondements scientifiques des Indicateurs de qualité des soins de ville, la participation des professionnels et des caisses d'assurance-maladie à l'élaboration des indicateurs, des objectifs clairs axés sur le patient et la diffusion en retour systématique et continue d'informations comparatives tant aux professionnels qu'à la population.
Reformer le système de tarification dans les hôpitaux
En 2002, Israël est passé, dans les hôpitaux publics, d’un système d’indemnités journalières à une tarification à l’acte, à l’issue d’une réforme des mécanismes de financement initiée en 2002 afin de consolider les hôpitaux publics. Le nouveau système de tarification repose sur des procédures et non plus sur des calculs. Les patients sont classés par groupes homogènes en fonction des procédures appliquées au cours de leur traitement. En 2012, 280 de ces groupes avaient été définis et associés à des tarifs individuels. Ce système de tarification n’est toutefois utilisé que pour les procédures de type intervention, tandis que le système d’indemnités journalières reste en place pour les autres procédures. L’instauration progressive de cette nouvelle politique ainsi que la participation de tous les acteurs concernés dès le début a sans doute contribué à la réussite de la réforme.
À la suite de ces changements, la part des paiements basés sur le nouveau système dans les recettes totales des hôpitaux est passée de 16 % à 23 % entre 2003 et 2012, tandis que la part des indemnités journalières est passée de 47 % à 39 % sur la même période. Bien qu’aucune évaluation systématique du nouveau système ne soit encore en place, les données recueillies par le ministère de la Santé mettent en évidence des gains d’efficience, avec le raccourcissement de la durée moyenne des séjours hospitaliers. Cependant, les groupes homogènes de patients par procédure devront être affinés pour tenir compte de la gravité de l’état du patient.
Source : Brammli-Greenberg et al. (2016). OCDE (2016), Better Ways to Pay for Health Care, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264258211-en, encadré 1.2, ELS
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Indicateurs
ita Sante – Italie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est d’environ 84 ans en Italie, soit trois ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans. Il s’agit de l’une des plus élevées dans l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 73 % des Italiens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer les systèmes de santé régionaux
L’Agenzia Nazionale per i Servizi Sanitari Regionali (AGENAS) italienne assure la coordination de différents niveaux de l'administration pour remédier aux disparités régionales dans les soins et les résultats. L’Osservatorio Buone Pratiche de l'AGENAS recense, classifie et fait connaître les activités permettant d'améliorer la sécurité aux régions et provinces autonomes. Chaque année l'observatoire diffuse un appel aux bonnes pratiques pour favoriser la sécurité des patients. Dans le cadre de cet appel, il met à disposition une plateforme unifiée qui permet de rendre compte de leur contenu, de leurs résultats et de leurs coûts pour assurer leur comparabilité. Des exemples de bonnes pratiques sont alors diffusés dans une publication et une base de données annuelles. Les pratiques choisies ont une base factuelle claire, sont durables et évaluées conformément aux principes d'amélioration continue de la qualité. La capacité de l'observatoire à coordonner l'action des différentes autorités régionales de santé est attribuée à la prise en compte précoce des contributions des parties prenantes dans sa conception. Des actions descendantes et ascendantes complémentaires contribuent également à favoriser une collaboration durable.
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jpn Sante – Japon ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est légèrement supérieure à 84 ans au Japon, soit trois ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans. Ce chiffre est l’un des plus élevés de l’ensemble des pays de l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », seuls 37 % des Japonais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus bas au sein de l’OCDE. Il est nécessaire de faire preuve de prudence en faisant des comparaisons entre pays, car l’évaluation peut être influencée par des facteurs tels que le contexte culturel. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
lux Sante – Luxembourg ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. Depuis 1960, l’espérance de vie à la naissance au Luxembourg a augmenté de plus de 11 ans. L’espérance de vie au Luxembourg atteint presque 83 ans, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 72 % des Luxembourgeois répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il est nécessaire de faire preuve de prudence en faisant des comparaisons entre pays, car l’évaluation peut être influencée par des facteurs tels que le contexte culturel. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Suivi des normes dans le domaine des soins de longue durée
Le gouvernement du Luxembourg fixe des normes minimales relatives à la qualité structurelle et organisationnelle des prestataires de soins hospitaliers.
Il a également créé une commission chargée de la qualité pour réglementer l’offre de services couverts par l’assurance pour soins de longue durée, au moyen de normes de qualification et de directives relatives aux bonnes pratiques. Des visites de suivi sont effectuées pour évaluer si les prestataires se conforment à ce cadre. Le respect de l’accord contractuel est contrôlé au moins une fois par an.
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mex Sante – Mexique ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est beaucoup améliorée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, grâce à de meilleures conditions de vie, aux mesures prises dans le domaine de la santé publique et aux progrès de la médecine. Le Mexique, en particulier, a vu une amélioration spectaculaire de l’espérance de vie (de plus de 17 ans) et a enregistré une baisse régulière des taux de mortalité infantile. Néanmoins, établie à environ 75 ans, l’espérance de vie au Mexique reste inférieure de près de six ans à la moyenne de l’OCDE, estimée à 81 ans. Il s’agit ainsi du taux le plus bas parmi les pays membres.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 66 % des Mexicains répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
nor Sante – Norvège ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Norvège est de 83 ans, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 75 % des Norvégiens répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Accélérer le diagnostic
L'hôpital universitaire d'Oslo en Norvège a fortement réduit le temps d'attente pour le diagnostic du cancer du sein afin d'atténuer les niveaux d'anxiété et d'incertitude chez les patientes. L'hôpital a eu recours à des méthodes d'innovation axées sur la conception pour définir les inefficacités logistiques et organisationnelles et améliorer le flux de travail. Auparavant, les femmes devaient attendre jusqu'à 12 semaines pour savoir si leur tumeur était maligne ou bénigne. Depuis, le temps d'attente a été réduit de 75 % (ou 48 heures).
Soins de santé primaires à Oslo
Plusieurs initiatives sont en cours à Oslo pour relever le défi de répondre aux nouveaux besoins en termes de soins de santé primaires.
Oslo possède une unité de soins d’urgence gérée par des généralistes et dotée de 32 lits, dont le but est d’éviter l’admission à l’hôpital de patients dont le diagnostic est connu. L’unité fonctionne en parallèle aux services de soins primaires urgents, qui sont gérés par une unité de décision clinique (UDC), où les patients peuvent attendre jusqu’à 24 heures avant que ne soit prise la décision de les admettre dans l’unité ou de les renvoyer chez eux. Environ 20 % y sont admis ; la municipalité d’Oslo estime que ce chiffre avoisinerait les 80 % sans l’UDC. L’unité de soins primaires d’urgence à Oslo propose également des services sociaux d’urgence comme un hébergement pour les sans-abri ou une aide psychologique pour les victimes d’agression. On compte près de 23 000 prises de contact par an, ce qui correspond à une demande très forte. Enfin, Oslo possède une unité novatrice dans laquelle les personnes âgées peuvent accéder directement à des soins infirmiers. Les patients accèdent souvent sans recommandation à une prise en charge sociale, et parfois aussi à des soins cliniques (par exemple quand ils présentent des symptômes grippaux). L’unité est gérée par des infirmiers et les patients peuvent ensuite être aiguillés vers des soins cliniques spécialisés si nécessaire. Cette unité a été bien accueillie et les données empiriques montrent que les patients qui s’y sont rendus une fois sont rassurés par sa présence et ont tendance à ne pas en abuser.
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Indicateurs
nzl Sante – Nouvelle-Zélande ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Nouvelle-Zélande est de 82 ans, soit un an de plus que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 86 % des Néo-zélandais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés parmi les pays membres. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
nld Sante – Pays-Bas ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie aux Pays-Bas est de 82 ans, soit un an de plus que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 75 % des Néerlandais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE.Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Un soutien en matière de santé mentale
Les pouvoirs publics néerlandais financent le recours à des spécialistes de la santé mentale pour qu'ils aident les médecins généralistes à mieux reconnaître et traiter la maladie mentale. Ces spécialistes assurent l'analyse des problèmes et le dépistage, élaborent et examinent le plan de traitement, proposent des séances de psychoéducation, apportent une aide à l'autogestion et mènent des interventions en vue d'une modification du comportement, de la prévention indiquée et de la prévention des rechutes. Le traitement final et l'aiguillage des patients sont alors déterminés par le médecin généraliste.
La proportion de médecins généralistes sollicitant l'aide de spécialistes de la santé mentale a augmenté, passant de 11 % en 2009 à 34 % en 2011 et 62 % en 2013. Les évaluations montrent que 90 % des médecins généralistes jugent leur expérience bonne ou excellente. Les patients se disent également satisfaits de leur expérience avec les spécialistes de la santé mentale. Les médecins généralistes comme les patients apprécient le soutien professionnel, rapide et facile d'accès assuré. En ce qui concerne les améliorations à apporter, on peut veiller à une plus grande transparence et à une plus grande proximité avec les patients et à une meilleure intégration des spécialistes de la santé mentale dans les équipes de soin locales.
Étude à long terme sur la santé
La région du Nord des Pays-Bas connaît un déclin et un vieillissement de sa population. Les autorités locales ont mis au point une vaste base de données sur la santé pour comprendre pourquoi certaines personnes développent une maladie chronique relativement jeunes, tandis que d'autres restent vigoureuses et en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Dans le cadre de cette enquête, 165 000 habitants du Nord des Pays-Bas seront suivis sur une période de 30 ans, pendant leur jeunesse, au moment ils deviennent parents, et à un âge plus avancé. Cette étude pionnière sur trois générations s’intéresse à un nombre inédit d'aspects de la vie, depuis l'hérédité et le mode de vie jusqu’aux facteurs physiques et sociaux. Les participants sont convoqués à un examen tous les cinq ans, au cours duquel ils sont invités à remplir des questionnaires détaillés sur leurs antécédents médicaux, leurs habitudes, notamment en termes de régime alimentaire et de consommation de tabac, leur mode de vie et leur prise éventuelle de médicaments, etc. La phase initiale vient d'être achevée et la phase de suivi est sur le point de commencer.
Les résultats devraient conduire à un dépistage précoce des maladies, à la découverte de nouveaux traitements voire à la prévention des troubles chroniques. Le défi de rester en bonne santé plus longtemps grâce à l'innovation nécessite de réaliser des progrès fondamentaux dans des domaines clés, en particulier les sciences de la vie, l’alimentation et la nutrition, la technologie médicale, les soins, les traitements et les modes de vie sains.
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pol Sante – Pologne ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Pologne est de 78 ans, soit trois ans de moins que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 60 % des Polonais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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prt Sante – Portugal ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie au Portugal est de 82 ans, soit un an de plus que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », près de 50 % des Portugais répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il s’agit de l’un des taux les plus bas de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Faciliter le travail en collaboration pour trouver des solutions innovantes
Basée au Portugal, Patient Innovation est une plateforme et un réseau social en ligne qui réunit des patients et des prestataires de santé afin de trouver et de mettre en commun des solutions en matière de santé. Créée en 2014, Patient Innovation a donné lieu à plus de 650 solutions en provenance de plus de 40 pays. Cette plateforme peut être utilisée partout dans le monde pour partager des idées afin de surmonter des difficultés liées à la santé et d’améliorer la qualité de vie au sens large. Au-delà du site, l’équipe de Patient Innovation présente ces solutions dans des réunions en présence de professionnels de la santé et de scientifiques et les diffuse plus largement via les réseaux sociaux. Des médecins, des ingénieurs et des experts en communication et en marketing soutiennent les innovateurs pour faire en sorte que leurs idées et prototypes se concrétisent. D’autres utilisateurs peuvent ensuite faire des commentaires sur ces solutions et en noter la qualité. On peut citer par exemple Ostom-I, dispositif élaboré par un utilisateur souffrant de la maladie de Crohn, qui avertit le patient lorsque sa poche de stomie est presque pleine.
Source : OPSI – Portugal : online patient innovation, GOV
https://www.oecd.org/governance/observatory-public-sector-innovation/innovations/page/patientinnovationlab.htm#tab_description
Voir aussi : https://patient-innovation.com/
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gbr Sante – Royaume-Uni ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie au Royaume-Uni est de 81 ans, ce qui coïncide avec la moyenne de l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 73 % des Britanniques répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Système de paiement axé sur les performances pour encourager l’arrêt du tabac
En 2010, un programme de contrats de « paiement axé sur les performances » a été testé en Angleterre avec les services de lutte contre le tabagisme, dans le cadre d’une stratégie visant à appliquer des mesures d’incitation fondées sur les performances à certaines composantes des services de santé. Ce programme vise à accroître l’utilisation de services d’arrêt du tabac de qualité mais aussi l’offre de services dans ce domaine. Des contrats ont été passés avec des prestataires du National Health Service (NHS), des associations caritatives et des prestataires privés (comme des pharmacies), pour des services tels que l’évaluation, le conseil et le suivi.
Les incitations diffèrent légèrement selon les contrats et les dispositifs, mais le principe sur lequel repose le programme est que les prestataires perçoivent une première somme pour le service fourni, puis d’autres paiements si le client n’a pas recommencé à fumer après une période donnée. Dans l’un des dispositifs, une prime de 30.50 GBR est prévue pour chaque nouveau client du service. La situation du client quatre semaines après la « date d’arrêt » (que la personne ait arrêté ou non) est ensuite enregistrée et une seconde prime de 30 GBR est versée pour chaque personne ayant effectivement arrêté au bout de quatre semaines. Une prime supplémentaire de 50 GBR est prévue pour chaque personne n’ayant pas repris au bout de 12 semaines. Un détecteur de monoxyde de carbone (CO) est utilisé pour confirmer l’arrêt du tabac. L’évaluation complète du programme n’a pas encore été publiée, mais les résultats préliminaires semblent positifs, tant en termes de taux d’arrêt du tabac que de taux d’enregistrement du CO et de la situation des clients au regard du tabac.
Sources : OCDE (2016), Better Ways to Pay for Health Care, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264258211-en, encadré 2.1, (d’après McLeod et al. (2015), ministère de la Santé (2016a). ELS
Remédier aux inégalités en matière de santé
L'arrondissement d'Islington à Londres a mis en place le Seasonal Health Interventions Network (SHINE) pour remédier aux problèmes de pauvreté énergétique, de morts et d'hospitalisations en surnombre en hiver. SHINE est un réseau d'aiguillage, qui permet d'accéder à plus de 25 interventions différentes en matière de santé saisonnière, notamment des conseils sur les moyens économiques de se chauffer, des chèques de prestations, des visites de spécialistes de l'efficacité énergétique des logements et un soutien pour aider les gens à arrêter de fumer. Il cible les résidents de l'arrondissement qui bénéficient difficilement ou rarement de ce type de services afin d'aider ceux qui en ont le plus besoin.
Le nombre de résidents d'Islington qui bénéficient d'un soutien en matière d'efficacité énergétique a augmenté de plus de 400 % après le lancement du programme. Une évaluation du projet en 2011 a montré que 60 % des usagers n'avaient pas connaissance de l'existence des services mis à leur disposition avant d'être orientés vers SHINE et que 89 % jugeaient le service utile. Tenant compte des retours d'informations, SHINE a ajouté de nouveaux services, notamment l'aiguillage vers des services de conseil en matière d'endettement et de finances, des services permettant de faire réaliser de petits travaux et des services relatifs à la sécurité domestique.
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rus Sante – Russie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 73 ans au sein de la Russie, soit huit ans de moins que la moyenne OCDE, de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », seulement 43 % des Russes répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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svk Sante – République slovaque ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en République slovaque est d’environ 78 ans, soit trois ans de moins que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 65 % des Slovaques répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en termes de consommation future de soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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svn Sante – Slovenie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Slovénie atteint presque 82 ans, un chiffre légèrement plus élevé que la moyenne de l’OCDE établie à 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », presque 67 % des Slovènes répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Améliorer la santé mentale des adolescents
« This is Me », qui est le plus grand portail web de conseil pour les jeunes en Slovénie, donne aux adolescents un accès facile, rapide, gratuit et anonyme à des informations spécialisées et les aide à résoudre leurs problèmes. La plupart des utilisateurs sont âgés de 13 à 18 ans. Le programme a pour but de favoriser une bonne santé mentale, en privilégiant l’image de soi et les aptitudes à vivre en société et à gérer sa vie.
Le réseau des conseillers en ligne compte aujourd'hui 38 spécialistes (médecins spécialistes, psychologues, pédagogues sociaux, travailleurs sociaux, et enseignants), qui sont des bénévoles venants de 12 établissements différents. En dix ans, les spécialistes ont répondu à près de 21 000 questions sur des dilemmes et des problèmes rencontrés par les adolescents. Même si ces initiatives ciblées n’avaient pas pour but principal d’atténuer la stigmatisation des personnes atteintes de troubles de santé mentale, la lutte contre leur dévalorisation reste l’un des résultats attendus des programmes.
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swe Sante – Suede ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Suède est de 83 ans, soit deux ans de plus que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 76 % des Suédois répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Des services de santé intégrés pour de meilleurs résultats
La Suède a adopté une démarche interdisciplinaire en matière de bonne santé en assurant une réadaptation médicale et professionnelle intégrée.
Des projets pilotes de Navigator Centres, guichets uniques proposant aux jeunes âgés de 16-25 ans un soutien coordonné en matière d'emploi, d'éducation et de santé, ont été menés en 2005-07. L'approche intégrée de ces centres aide les jeunes à entrer sur le marché du travail tout en traitant les problèmes de santé mentale et d'éducation. Les usagers ont accès à des services d'orientation scolaire et professionnelle, à des soins de santé préventifs et à des services de santé mentale. Si les évaluations ne sont pas encore disponibles, des éléments concrets émanant du premier projet pilote semblent indiquer qu'il s'agit d'un bon modèle pour des services coordonnés. Entre 45 % et 70 % des 2 000 jeunes placés dans les centres se sont tournés vers l'éducation, l'emploi ou une expérience professionnelle.
Le programme DELTA a été créé pour répondre aux différents besoins de la population occupée suédoise. Il concerne principalement les difficultés en matière d'emploi liées à une mauvaise santé mentale, à des troubles musculo-squelettiques, à des problèmes sociaux et à l'incapacité de travail à long terme. Le programme facilite la coordination financière entre le service national de l'emploi, l'autorité de santé régionale, les services sociaux municipaux et le département national d'assurance sociale pour favoriser la réadaptation médicale et professionnelle. Ces activités de réadaptation visent à raccourcir les traitements des patients, à accélérer le retour à l'emploi et à éviter les arrêts-maladies et l'exclusion sociale. Les évaluations montrent que le programme a permis de réintégrer des travailleurs, 8 participants sans emploi sur 10 ayant trouvé et réussi à garder leur emploi et 2 sur 3 ne touchant plus d'indemnités de maladie.
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che Sante – Suisse ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Suisse, établie à 84 ans. Il s’agit de l’une des plus élevées parmi les pays de l’OCDE. Elle est supérieure de trois années à la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 81 % des Suisses répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Aider les salariés à reprendre le travail
Helsana, première assurance santé privée de Suisse, fournit des services de prévention et de réinsertion aux salariés ayant des problèmes de santé mentale. La compagnie d’assurance propose de l’aide aux entreprises pour mettre en place un environnement de travail sain en évaluant les facteurs de risque (y compris ceux susceptibles de générer des problèmes de santé mentale) et pour élaborer un plan de prévention. Helsana propose également un suivi personnalisé des salariés qui rencontrent des difficultés pour revenir au travail après un accident ou une maladie, à la demande de l'employeur ou de l'employé lui-même. On ne dispose pas de statistiques sur le nombre d'entreprises qui utilisent ces services, mais d’après les données empiriques disponibles, il s'agit principalement d’entreprises supportant des coûts élevés en raison de taux d'absentéisme élevés, d’une forte rotation des effectifs, d’importantes dépenses de santé et de problèmes majeurs de recrutement.
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tur Sante – Türkiye ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. Parmi les pays de l’OCDE, la Türkiye a enregistré une des croissances les plus importantes de l’espérance de vie, entre 1960 et 2008, avec une augmentation de la longévité de 25 ans, comblant ainsi progressivement l’écart avec la moyenne OCDE. L’espérance de vie en Türkiye atteint presque 79 ans, soit deux ans de moins que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 67 % des Turcs répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
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Indicateurs
cze Sante –Tchéquie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est d’environ 79 ans en Tchéquie, soit deux ans de moins que la moyenne OCDE de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 62 % des Tchèques répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
Un taux de satisfaction record des patients vis-à-vis de leurs médecins
La Tchéquie enregistre de très bons résultats en ce qui concerne l’expérience des patients chez le médecin. En effet, près de 95 % se félicitent que leur médecin leur consacre suffisamment de temps pendant la consultation, leur donne des explications facilement compréhensibles et leur laisse la possibilité de poser des questions ou d’exprimer des inquiétudes – it d’adopter une approche plus rigoureuse qui demanderait à tous les prestataires de soins de santé d’indiquer comment ils ont évalué et pris en compte l’avis des utilisateurs.
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zaf Santé - Afrique du Sud ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie en Afrique du Sud est de seulement 64 ans, c’est-à-dire 17 ans de moins que la moyenne de l’OCDE, qui est de 81 ans.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
Des politiques meilleures pour une vie meilleure
La santé mobile
Le projet Masiluleke exploite la technologie mobile pour informer la population sur le VIH/SIDA. Il envoie près de 1 million de messages par jour contenant des informations sur la prévention et le traitement du VIH/SIDA. En touchant un nombre de personnes plus important qu'avec les méthodes traditionnelles, le projet accroît la sensibilisation et le volume de personnes qui font l'objet d'un dépistage du VIH/SIDA.
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lva Santé - Lettonie ouvrir
Tendances clés
L’espérance de vie s’est considérablement allongée dans la majorité des pays membres au cours des dernières décennies, ce qui s’explique par une amélioration des conditions de vie, par les actions menées dans le domaine de la santé publique et par les progrès de la médecine. L’espérance de vie à la naissance est de 76 ans en Lettonie, soit cinq ans de moins que la moyenne OCDE de 81 ans. Il s’agit de l’un des taux les plus bas au sein de l’OCDE.
Une espérance de vie plus longue est généralement associée à des dépenses de santé plus élevées par personne, même si bien d’autres facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environnementaux interviennent.
À la question « Êtes-vous en bonne santé ? », 47 % des Lettons répondent « oui », contre un pourcentage moyen de 68 % dans l’ensemble de l’OCDE. Il est nécessaire de faire preuve de prudence en faisant des comparaisons entre pays, car l’évaluation peut être influencée par des facteurs tels que le contexte culturel. Malgré la nature subjective de cette question, les réponses obtenues se révèlent être un bon indicateur en matière de recours futur aux soins de santé. Le sexe, l’âge et le statut social peuvent influer sur la réponse donnée.